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Xylem, acteur mondial des technologies de l’eau, développe sa présence sur le territoire toulousain avec l’ouverture d’une agence à Castelnau d’Estrétefonds. Le nouveau site s’étend sur plus de 7000 m2, sur lequel travaillent une vingtaine d’experts de l’eau, qui accompagnent les collectivités, entreprises et agriculteurs de la région pour les aider à préserver l’eau tout au long de son cycle : pompage, prélèvement, traitement, analyse, distribution, assainissement, détection de fuites. Inaugurée en juin, Xylem Toulouse est l’une des 11 agences de Xylem dans l’Hexagone.

L’ouverture de cette nouvelle agence marque le 50e anniversaire de Xylem en Haute-Garonne puisque le premier site de Toulouse avait été ouvert à L’Union en juillet 1972. « À un moment où chacun réalise, après la sécheresse historique que nous avons vécu cet été, à quel point l’eau est une ressource précieuse à préserver d’urgence, nous sommes heureux que Xylem renforce ses investissements et sa présence en Occitanie avec cette nouvelle agence », indique Raphaël Bernardin, directeur régional Sud-Ouest de Xylem.

La start-up toulousaine Ascendance Flight Technologies, spécialisée dans la décarbonation de l’aviation, vient d’annoncer la nomination de François Caudron, ex-senior vice-président marketing d’Airbus, en qualité de special advisor business. François Caudron assurera, aux côtés du board et de l’équipe dirigeante, un soutien au développement commercial des solutions conçues par le jeune avionneur. Cet ingénieur aéronautique de formation oeuvre depuis plus de 20 ans chez Airbus aux destinées commerciales de projets emblématiques.

Son expérience des exigences du marché aéronautique, des besoins de la clientèle et sa capacité à collaborer avec les donneurs d’ordre pour faire évoluer les solutions avionneur sont un atout pour Ascendance Flight Technologies, qui vient d’enregistrer 245 intentions de commande internationales pour l’Atea, son avion cinq places hybride-électrique à décollage et atterrissage vertical. Équipé d’un système de propulsion modulaire nommé Sterna (développé et breveté par Ascendance), il entamera sa phase de certification en 2025.

Dans le cadre du Festival Cinespaña et d’Une Saison Photo à Toulouse, l’Institut Cervantes de Toulouse accueille une exposition de photographies de Jordi Oliver, intitulée Alma Gitana (Âme gitane). « Je voulais photographier la musique qui unit les pays et les siècles : la musique du peuple gitan, explique le photographe. Ce projet entend documenter la vie et la migration des musiciens gitans depuis l’Andalousie jusqu’au Rajastan où elle est née au Xe siècle en passant par la France, l’Italie, la Roumanie, les Balkans, la Grèce, la Turquie et l’Inde. Ce projet tente de capter l’essence de la culture gitane grâce à un voyage dans l’espace et le temps, grâce à la culture et surtout grâce à la musique comme moyen d’expression, héritage historique, lien identitaire des plus forts dans ce groupe ethnique. »

Jordi Oliver est titulaire d’un master en photo journalisme du Centre international de photographies de New York et d’un master en documentaire de l’université Pompeu Fabre de Barcelone. Il a orienté sa carrière suivant trois axes : la photographie, le documentaire social et l’enseignement. Il publie régulièrement ses photographies dans les journaux El País, The Guardian, Yo Dona et La Vanguardia. Instituto Cervantes, 31 rue des Chalets, à Toulouse

Début octobre, la Ville rose accueillera son premier tiers lieu 100 % écologique et solidaire, un projet porté par le collectif les Halles de la Transition, initié par deux trentenaires Chloé Cohen et Mélanie Moresve. L’objectif est de créer un lieu de vie intergénérationnel et innovant autour de sujets environnementaux et sociaux comme le climat ou l’inclusivité. « Ma passion pour les tiers lieux est née il y deux ans en Australie où le concept est plus étendu. On y trouve des espaces partagés dédiés à l’écologie et au faire ensemble. En créant le collectif des Halles de la transition, j’ai voulu développer ce concept en France, et permettre à chaque citoyen de s’engager pour la transition écologique et solidaire, peu importe son degré d’expertise », explique Chloé Cohen, fondatrice de l’association.

Le lieu comprendra un espace de co-working, à destination des start-up, entrepreneurs ou encore télétravailleurs engagés autour de problématiques environnementales ou sociales et un espace de restauration avec le traiteur La Cantine des Halles. Situé au 7 rue du Canon d’Arcole à Toulouse, ce nouvel espace a également pour vocation de sensibiliser, d’informer et de partager son savoir-faire, à travers une programmation d’une vingtaine événements par mois autour de sujets engagés, qu’il s’agisse de conférences, d’ateliers de sensibilisation, d’événements sportifs, ou encore d’expositions et de projections dédiés à un large public. Ce projet a notamment été soutenu par Toulouse Métropole, dans le cadre de son dispositif d’accompagnement Adress dédié à la création d’activités dans le champ de l’économie sociale et solidaire. L’association a, en outre, levé près de 24 000 € sur la plateforme de financement participatif KissKissBankBank.

Après six années de travaux, la chapelle Saint-Joseph de La Grave a été révélée au public à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine. Propriété du CHU de Toulouse comme l’ensemble du site et de ses édifices, la chapelle Saint-Joseph de La Grave et les espaces verts publics, qui l’entourent, ont fait, pour leur part, l’objet d’un transfert de gestion à la Ville de Toulouse en décembre 2015. Les travaux menés pour la restauration de la chapelle et du dôme, avec une attention particulière donnée aux interventions sur les décors, permettent de révéler l’intérieur d’un monument désormais accessible à tous.

Les habitants et les visiteurs pourront découvrir à travers un parcours d’interprétation inspiré de l’architecture de la chapelle sa place dans l’histoire du site et de la ville. Mêlant des dispositifs de médiation et sensoriels discrets, en harmonie avec l’architecture, le parcours offre au visiteur une vision renouvelée de l’édifice qui laisse à chacun la possibilité de recomposer librement l’histoire, selon son propre cheminement. L’ancienne fonction cultuelle subsiste grâce à une déambulation qui propose de découvrir des espaces résiduels emblématiques de sa dimension sacrée (exemple des sacristies) et de son rôle clé dans le fonctionnement et l’organisation générale de l’ensemble hospitalier. Le site fut classé aux Monuments historiques en 1978 dont la chapelle Saint-Joseph. Cette dernière est accessible toute l’année, les samedis et dimanches de 11 heures à 18 heures et pendant les vacances scolaires, tous les jours, de 11 heures à 18 heures.

La start-up toulousaine Izidore annonce le lancement d’un nouveau service dédié aux professionnels, dénommé Seecond. Il s’agit d’une plateforme SaaS permettant de créer des passerelles entre les marques et la marketplace izidore.com. Grâce à cette interface, composée de divers modules et d’outils développés en interne, Izidore a l’ambition de faire de la seconde main la solution aux problématiques que rencontre les professionnels de l’ameublement, fabricants et distributeurs, telles que la reprise dans le cadre de la loi Agec ou encore la revente de leurs stocks dormants. L’interface permet aux professionnels de déployer des dispositifs de seconde main en magasin et en ligne pour répondre aux attentes de leurs consommateurs et prolonger le cycle de vie de leurs produits.

« Depuis quelques mois, nous échangeons avec de nombreux professionnels de l’ameublement, fabricants et distributeurs, qui nous font part d’une forte envie d’aller sur le marché de la seconde main, détaille Manon Le Padellec, CEO et co-fondatrice d’izidore. Ils réalisent qu’il peut leur ouvrir de nouvelles perspectives et opportunités économiques, leur permettant notamment d’aller sur le digital, de toucher de nouvelles cibles et de développer leur activité de manière plus vertueuse. Mais la seconde main est un marché particulier, qui nécessite des connaissances spécifiques, et beaucoup ne disposent pas de l’expertise et d’un retour terrain suffisant pour se lancer rapidement dans l’aventure. C’est pourquoi nous avons décidé de faire évoluer notre offre et de lancer Seecond. »

Dans le cadre de La Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie, Stefan Kaegi (de Rimini Protokoll, un collectif d’auteurs et metteurs en scène créé par outre Stefan Kaegi, Helgard Haug et Daniel Wetzel en 2000 et basé à Berlin) propose au Théâtre de la Cité, Société en chantier, un spectacle très original. Tous les grands chantiers contemporains sont traversés par les mêmes problématiques : retards de livraison et ajustements de coûts, relations d’interdépendance complexes voire conflits d’intérêts entre acteurs publics et privés.

La précarité des ouvriers côtoie de grands scandales de corruption et d’enrichissement personnel. Les intérêts du capital immobilier disputent à l’urbanisme public le dessin des espaces collectifs et la transformation des villes. Qu’est-ce qui détermine l’espace commun contemporain lorsqu’il n’est plus que partiellement contrôlé par les États et qu’il se trouve au centre d’intérêts privés contradictoires ? Ce sont ces problématiques qu’aborde Société en chantier, du 29 septembre au 2 octobre.

Sur une terrasse de café, le collectif Membre embarque les spectateurs et spectatrices à être témoins de l’enquête menée sous leurs yeux par les comédiens et comédiennes. À la fois drôles et féroces, chacun et chacune se dévoilent, au travers des questions de genre, de sexe et de sexualité ; chacun et chacune mettent à nu leur intime et se révèlent dans leur singularité, au-delà des cases, des catégories et des apparences. Avec cette enquête sans fard, le collectif Membre souhaite faire écho en chacun et chacune d’entre nous pour mettre en lumière la diversité qui nous compose, réjouissante, ennemie du binaire. C’est une ode à la liberté et au courage d’être soi. De et avec Christelle Lehallier, Nathalie Pagnac et Nicolas Simonneau.

Du 28 septembre au 1er octobre à la Cave Poésie, 71 rue du Taur à Toulouse.

L’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (Isae-Supaero) à Toulouse a nommé Émilie Tota en qualité de directrice adjointe. Diplômée de l’École Polytechnique, cette chef de l’armement de 44 ans, a démarré sa carrière dans le domaine de la recherche (PhD) puis en tant qu’ingénieur au sein d’un centre technique de la DGA (Direction générale de l’armement - ministère des Armées) dans le secteur de la défense radiologique, biologique et chimique, avant d’intégrer en 2009 la Délégation aux affaires stratégiques (DAS) à Paris sur des travaux de prospective de défense.

Après avoir exercé des fonctions en direction centrale, elle rejoint l’industrie aéronautique en 2011 en intégrant l’atelier industriel de l’aéronautique de Bordeaux (AIA). En 2015, elle est nommée sous-directrice technique et directrice adjointe de l’AIA de Bordeaux, au sein de l’Armée de l’air. Elle s’envole ensuite pour les États-Unis en 2018 en tant qu’attachée d’armement adjointe à Washington. Elle occupe également la fonction d’attachée d’armement non-résidente au Canada pour favoriser la coopération en matière d’armement et de recherche de défense. De retour en France en août 2022, Émilie Tota rejoint l’Isae-Supaero.

Jusqu’au 5 octobre, la Cinémathèque de Toulouse propose une sélection de films qui sont autant de jalons importants de l’histoire du cinéma, à voir et à revoir : « Certains l’aiment chaud », « Princesse Mononoké », « Le Baiser de la femme araignée », « Pickpocket », « Soy Cuba », « Le Samouraï », « Salò » ou « les 120 journées de Sodome », « Café Lumière », « Paris Texas », « Pulp Fiction », « Mystery Train », « Nuit et Brouillard », « Face Value », « L’Avventura »… 69 rue du Taur à Toulouse.

Heliofrance, un des leaders français du chauffage solaire thermique situé à Bérat près de Toulouse, passe à la vitesse supérieure et concrétise son développement par un agrandissement important de son site de production avec l’achat d’un terrain contigu de 10 000 m2 grâce auquel l’entreprise va augmenter de 4000 m2 ses ateliers de production et de stockage des matières premières nécessaires à la fabrication de ses panneaux et ballons d’eau.

Le groupe, fort d’une vingtaine de salariés, a également investi dans son outil de production avec le lancement d’une nouvelle ligne à hauteur de 400 000 €. Sa mise en service devrait intervenir en fin d’année avec à la clef une forte augmentation de sa capacité de production en interne. Ce développement s’accompagne en parallèle d’une augmentation du nombre de ses partenaires installateurs soit plus de 300 aujourd’hui. Au total, Heliofrance, qui a investi 5 M€ en R&D en 10 ans, table sur 5 M€ de CA en 2022, soit le double de l’an passé.

Le samedi 24 septembre à 11h30, le musée Ingres-Bourdelle de Montauban accueille, à l’occasion du traditionnel rendez-vous du samedi matin, le Conservatoire de Montauban pour un concert de jazz. Depuis sa création, le département de jazz du conservatoire dispense un enseignement musical tous niveaux, des débutants jusqu’aux musiciens en voie de professionnalisation. L’ensemble de jazz est composé d’élèves actuels et d’anciens élèves du Conservatoire. Leur répertoire varié couvre plus d’un siècle de jazz, partant des débuts de la Nouvelle Orleans jusqu’au jazz d’aujourd’hui, en passant par les big bands et le swing. Dirigé par Juhani Sinkkonen, l’ensemble nous invite à de belles découvertes.

Réservation conseillée sur museeingresbourdelle.com

La start-up toulousaine, créée en 2018, qui révolutionne le marché de la géodata grâce à une plateforme intelligente, simple et accessible donnant la possibilité à tous d’être autonomes dans l’analyse des données géographiques, vient d’atteindre le million d’euros de chiffre d’affaires annuel récurrent (ARR), objectif prévu initialement pour cette fin d’année. Avec une rentabilité d’ores et déjà effective, l’entreprise poursuit son développement avec une croissance annuelle de plus de 90% et ambitionne de nombreuses évolutions dans son application.

Avec un changement de nom opéré en début d’année 2022 (anciennement sous le nom d’Oalley), l’entreprise ne cesse de croître et compte à ce jour 12 collaborateurs au service de 500 clients conquis (dont 70% évoluent en France, 20% sont basés aux États-Unis et 10% en Europe dont en Allemagne, Suisse et Royaume- Uni). Grâce à de nombreux recrutements prévus, à savoir 20 nouveaux collaborateurs d’ici trois ans, notamment sur la partie R&D, l’entreprise compte faire évoluer l’application. La start-up entend intégrer toujours plus de données, au-delà de celles de l’Insee et de Sirene, afin de permettre aux entreprises de tous les secteurs d’obtenir des analyses précises.

CLS, filiale du Cnes et de la CNP, une société internationale, pionnière dans la fourniture de solutions d’observation et de surveillance de la Terre depuis 1986 est partenaire de la Martinique, avec la société Cartophyl. Le groupe livre en effet des données stratégiques d’occupation du sol (végétation, occupation foncière, agricole, etc.) capable d’identifier le potentiel agronomique des parcelles de l’île en tenant compte des contraintes environnementales et de l’activité humaine.

S’inscrivant dans une démarche de résilience alimentaire et de gestion des territoires, ces données seront accessibles sur une plateforme, Geomartinique, qui permettra de prédire la manière dont les parcelles agricoles pourraient évoluer et augmenter leur rendement ou prétendre à la culture d’autres espèces, ou encore comment des parcelles non cultivées pourraient le devenir et quelles espèces pourraient être conseillées. La filière emploie près de 15 000 personnes sur 3000 exploitations et la production représente environ 246M€.

Selon le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, l’agriculture martiniquaise ne répond que partiellement à la demande locale : 77 % des produits étant importés, les fruits et légumes locaux ne couvrant respectivement que 34 % et 41 % des besoins. Tandis que 21 % de la surface de la Martinique est actuellement dédiée aux terres agricoles, ce chiffre est en baisse et risque de diminuer encore en raison du changement climatique. Le groupe CLS, qui emploie désormais 900 salariés au siège à Toulouse et sur ses 34 autres sites dans le monde, a réalisé près de 153 M€ de CA en 2021.

Mecachrome, leader européen dans la fabrication de pièces pour l’industrie aéronautique et automobile, après la concrétisation de son rapprochement avec WeAre, annonce la nomination de son nouveau président non-exécutif du Comité de suivi Didier Evrard, en remplacement d’Éric Zanin. Cet ingénieur de l’École Centrale de Lyon et de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE), a occupé le poste de chef de programme au sein du groupe de défense MBDA. Il a ensuite été responsable du programme A350 XWB, supervisant le développement technique et industriel de cette famille d’avions, avant d’occuper le poste de vice-président exécutif et directeur des programmes chez Airbus Commercial Aircraft, pendant cinq ans.