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D’ici la fin de l’année 2024, l’ensemble des 126 centres du réseau Afpa aura assuré sa transformation en Villages des solutions. Objectif pour cet opérateur de l’État qui a formé et accompagné près de 161 000 personnes en 2023 ? Conforter son ancrage régional et apporter, avec ses partenaires, une réponse de proximité.

Le 5 décembre dernier, c’est l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) de Montauban qui a inauguré le sien avenue de Montech. Véritables boîtes à outil, ces “villages” s’inscrivent dans une démarche innovante visant à répondre aux problématiques d’insertion et d’emploi sur les territoires, tout en luttant contre les freins périphériques tels que la mobilité, la santé, la garde d’enfants, l’inclusion numérique ou encore le logement. Bien plus que de simples lieux physiques, ils fonctionnent sous forme de tiers-lieu, où cohabitent des partenaires issus des domaines différents mais complémentaires.

Le Village des solutions de Montauban en est une belle illustration. Il rassemble en effet des acteurs locaux public, associatif et privé qui collaborent pour répondre aux besoins des habitants avec :

• Des partenaires qui animent des actions à vocation d’insertion et d’orientation des publics vers l’emploi : France Travail, Mission Locale, le Conseil Départemental et Régional, Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire (MLDS), Direction de la Protection judiciaire de la jeunesse, Cap Emploi, Ressource Jeunesse, Soliha.
• Des partenaires d’accompagnement des parcours : Montauban Services, La Caisse Primaire d’Assurance Maladie 82, CFAS Arseea Inkipit, Le Centre d’Information sur le Droit des Femmes et des Familles, Bouger pour s’en sortir.
• Des partenaires entreprises et emploi : Dalkia, Engie, Bouygues, Fauche, Herve Thermique, Resto du Coeur, Flores TP.

Dans une interview accordée à nos confrères de la Banque des Territoires au mois de février, la directrice générale de l’Afpa, Pascale d’Artois, expliquait que la création de ces villages avaient aussi pour mission de contribuer à l’atteinte de l’objectif affiché par le gouvernement du plein emploi « en apportant des solutions permettant d’agir sur les problématiques de développement, de recrutement voire de fidélisation des salariés ».

Le 3 décembre dernier, Éric Gillis a été élu président du Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables d’Occitanie pour les deux prochaines années. Il succède à Pascal Castanet. Fin connaisseur des rouages et contraintes de ce métier, il est co-fondateur et associé du réseau dkpartners, un cabinet régional installé à Toulouse et orienté vers le numérique et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Depuis longtemps engagé dans l’action syndicale pour défendre sa profession, qui compte 2 200 cabinets d’expertise comptable, 1 950 experts-comptables et plus de 550 stagiaires experts-comptables, Éric Gillis a notamment été membre du Conseil régional de l’Ordre de Toulouse Midi-Pyrénées de 2008 à 2016. Il a par la suite assuré la présidence de la section du syndicat IFEC avant de resiéger au Conseil de l’Ordre de 2020 à 2024 en assumant cette fois-ci la vice-présidence, puis la première vice-présidence.

Tout juste élu, l’intéressé a fait le point sur ses ambitions et ses objectifs notamment en termes d’attractivité et de représentativité  : « Nous devrons sur cette mandature être capable, en collaboration avec le Conseil national, de défendre les intérêts des consoeurs et confrères et de représenter l’institution régionale auprès de nos partenaires institutionnels, économiques et associatifs. Plus que jamais, notre défi est de valoriser notre métier et nos missions en lui permettant de prendre le virage du numérique, des nouvelles missions et en rendant notre métier plus attractif envers les jeunes. »

Ses cinq priorités ? Simplifier la vie des cabinets et celles des collaborateurs, amorcer une mandature numérique et sécurisée, valoriser les RH et promouvoir les nouveaux métiers, renforcer l’utilité et l’influence de la profession et enfin, améliorer la gouvernance de la profession.

Pour l’accompagner dans cette mission, Éric Gillis est entouré de 35 membres élus pour un mandat de quatre ans. C’est Marc Sire, expert-comptable à Perpignan, qui occupe désormais le poste de 1er vice-président. Le reste du Bureau est composé de : Boutaïna Belkrezia (31), Christophe Brechet (09), Christophe Chuecos-Font (34), Mélanie Casals (66), François Delsol (31), Loïc Duffault (34), Sandrine Fourment (31) et Marina Jean (34).

L’hebdomadaire Le Point vient de dévoiler dans son édition du 5 décembre 2024 son traditionnel classement des meilleurs hôpitaux et cliniques de France. L’équipe du magazine a ainsi passé en revue 1400 établissements de santé. Le palmarès se fonde sur l’analyse de la base de données du PMSI (Programme médicalisé des systèmes d’information).

Le CHU de Toulouse se classe cette année sur la première marche du podium. Depuis la création du palmarès, l’établissement n’a jamais quitté le trio de tête. Il a été classé 13 fois à la première place, neuf fois à la deuxième et trois fois à la troisième.

Dans ce palmarès, 85 disciplines médicales et chirurgicales ont fait l’objet d’un classement. Le CHU de Toulouse pointe à la première place pour l’insuffisance cardiaque, l’angioplastie coronaire, la cardiologie interventionnelle, l’hypertension artérielle, la chirurgie des artères, la ligamentoplastie du genou, les glandes salivaires, les AVC et le diabète.

Il figure en seconde position pour la médecine vasculaire, les accouchements à risque et les prothèse de hanche. Il est troisième enfin pour l’infarctus du myocarde, la chirurgie de la carotide, le cancer du côlon et de l’intestin, la pneumologie, la chirurgie dentaire et orale de l’enfant. Avec l’institut Claudius Régaud à l’Oncopole, il se hisse également au troisième rang pour le cancer ORL et le cancer du sein.

Donner son sang sauve chaque jour des vies. Mais entre le 16 et le 29 décembre 2024, ces dons permettront également de soutenir les actions de l’association Enfants Cancers Santé Occitanie.

L’Établissement français du sang Occitanie et l’association ont en effet signé le 3 décembre une convention pour lancer l’opération « Décembre Solidaire ». En vertu de cet accord, l’EFS Occitanie s’engage à verser 1€ à l’association Enfants Cancer Santé Occitanie pour chaque donneur qui se présentera entre ces dates dans l’une des 13 maisons du don ou des 100 points de collecte de la région.

Le don que fera l’EFS Occitanie sera intégralement reversés à des instituts de recherche pour l’élaboration de nouveaux protocoles de soin dans le traitement des cancers pédiatriques. Les dons récoltés financeront notamment les travaux du professeur Anne Laprie, oncologue radiothérapeute spécialisée en oncopédiatrie et de son équipe. Elle travaille notamment sur un projet qui utilisera l’intelligence artificielle pour augmenter la compréhension des mécanismes de rechute.

Pour rappel, en Occitanie, ce ne sont pas moins de 1 000 dons par jour qui sont ainsi nécessaires pour répondre aux besoins des malades. À noter que pendant les vacances, et en période des fêtes, les réserves de sang sont particulièrement fragiles.

Pour trouver la collecte la plus proche, cliquez ici ou téléchargez l’appli Don de sang.

Castres-Mazamet Technopole, structure d’appui à l’innovation pour le développement économique du territoire, organise chaque année depuis 18 ans à Castres l’Université de la e-santé, un évènement multidisciplinaire, véritable laboratoire d’idées pour faire du numérique un levier au service des systèmes de santé et de ses usagers.

La dernière édition, qui s’est déroulée les 26 et 27 novembre 2024, s’est terminée par la traditionnelle remise des trophées éponymes. Ils ont pour ambition de mettre en lumière les usages du numérique dans les systèmes de santé, du soin, de l’autonomie et du bien-être. Ce concours s’adresse à tous les acteurs de l’innovation en e-santé, c’est-à-dire les entrepreneurs, start-up, chercheurs, patients, professionnels de santé, étudiants ou encore les acteurs de la protection sociale, qu’ils soient nationaux comme internationaux.

Ces trophées de la e-santé constituent pour les entreprises récompensées « un véritable tremplin qui leur permet de prendre contact avec les acteurs majeurs de ce domaine », précise Laurent Mignon, responsable communication de l’Université de la e-santé.

Cette année, le jury a examiné 80 projets et retenu à l’issue d’une sélection drastique seulement six entreprises. Parmi les lauréates 2024, figure la start-up toulousaine Magic Genomix, distinguée dans la catégorie Structures et Professionnels de santé.

Créée en juin 2023 et incubée par Nubbo, la start-up a convaincu le jury composé de professionnels de santé avec son outil prédictif capable d’évaluer l’efficacité des immunothérapies en oncologie grâce à l’analyse du microbiote intestinal.

Concrètement, ce logiciel exploite des données génétiques pour fournir des informations aux professionnels de santé, leur permettant de personnaliser les traitements des patients atteints de cancer. Cette avancée ouvre de nouvelles perspectives pour des traitements personnalisés, en réduisant les coûts et en améliorant les résultats cliniques.

Un trophée spécial des internautes a récompensé Kinalgo Corporate, une autre start-up toulousaine qui a développé une application innovante de prévention des troubles musculosquelettiques au travail et dans la vie privée.

« Cette édition 2024 des Trophées de la e-santé a été marquée par le niveau projets présentés. Ce niveau a suscité des débats riches et intenses au sein du jury », indique de son côté Olivier Siegler, président du jury des trophées de la e-santé, directeur de l’accélération digitale et des systèmes d’Information, au sein du groupe Pierre Fabre. « Finalement, les lauréats reflètent un consensus et une vision partagée de l’innovation en e-santé, des innovations qui doivent tout d’abord être au service des patients et des professionnels de santé », conclut-il.

Opéré par Bpifrance et financé par l’État et la Caisse des Dépôts via la Banque des territoires, le programme Entrepreneuriat Quartiers 2030 a été lancé en 2023 dans la continuité du programme Entrepreneuriat pour tous. Son but ? Soutenir l’entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Il permet aux lauréats de bénéficier de solutions d’accompagnement et de financement pour leurs projets.

Cette année, 700 entrepreneurs ont candidaté et 28 d’entre eux ont été récompensés au niveau régional dans le cadre du concours Talent des Cités qui fêtait cette année sa 23e édition. Parmi eux, le Montpelliérain Hicham En Nakhla, ancien graphiste et développeur, qui a lancé sa start-up 420 Arbres en juin 2024. Son ambition ? Végétaliser les zones urbaines pour accélérer la transition écologique des villes, et ainsi les rendre plus résilientes face aux défis environnementaux.

Pour cela, il propose différents outils de diagnostic avancés aux acteurs publics ou privés : analyse des zones d’îlots de chaleur urbains, des espaces artificialisés et de l’état actuel de la végétation ainsi que de la biodiversité. Sur la base de ces diagnostics, la jeune pousse conçoit et met en œuvre des stratégies de désimperméabilisation et de végétalisation, adaptées aux besoins spécifiques de chaque territoire. 420 Arbres « permet d’améliorer la qualité de vie des riverains, de rafraîchir les villes et de faire des économies d’énergie », explique l’intéressé.

Son initiative a été plébiscitée dans la catégorie « jeunes pousses » et récompensée par le prix Banque des Territoires à hauteur de 7000 €. Hicham En Nakhla se verra accompagner par le réseau national BGE, qui aide les autoentrepreneurs dans leur démarche, mais aussi par le French Tech Tremplin, un dispositif de l’État qui aide également les start-up déjà en marche. Il sera également soutenu par Ticket for Change, pour faire évoluer sa société « de façon juste et durable ».

Pendant un mois, du 16 septembre au 16 octobre, les habitants et habitantes d’Occitanie ont pu voter pour soutenir l’un des 30 projets étudiants présélectionnés par la Région Occitanie qui recevront une aide afin de financer le développement de leur initiative. Dans le cadre du budget participatif baptisé « Vos solutions pour la vie étudiante », doté d’une enveloppe de 500 000 €, la Région propose en effet aux Occitans de choisir eux-mêmes les projets d’intérêt collectif qui sont soutenus par la collectivité.

Depuis 2019, la Région Occitanie a lancé 13 budgets participatifs, permettant ainsi d’accompagner plus de 300 projets sur l’ensemble du territoire régional, financés à hauteur de 13 M€. « Nos jeunes ont des idées et du talent, à nous de les écouter et de les accompagner, pour construire une société plus juste et plus désirable », assure la présidente de Région, Carole Delga.

Au total, 10 000 votes auront permis d’élire 28 lauréats, qui se sont réunis le 26 novembre dernier pour célébrer leur sélection à Toulouse et à Montpellier. Parmi les projets retenus :

• Night line Toulouse  : ligne d’écoute nocturne à destination des étudiants pour promouvoir la santé mentale et aider ceux qui ne se sentent pas bien.
• L’union étudiante de Toulouse avec son camion solidaire : promouvoir le bien-être et la convivialité avec la distribution de denrées alimentaires, l’organisation de permanences juridiques ou de moments d’échanges conviviaux.
• Proxy girls : promouvoir la participation des femmes dans les métiers du numérique via des rencontres, de l’accompagnement, et des événements culturels.
• Recup solidaire : distribution de paniers de fruits et légumes récupérés auprès des producteurs et animation d’ateliers de cuisine pour lutter contre la précarité, le gaspillage et inciter les étudiants à mieux manger.

At Home, filiale du groupe toulousain Insitu, gestionnaire d’espaces de travail flexibles, vient de nouer un partenariat avec la CPME 31, organisation patronale représentant les petites et moyennes entreprises, en vue de lancer un programme d’accélération pour les entreprises, l’Accélérateur.

Ciblant les entreprises à haut potentiel d’une certaine taille (de plus de 500 K€ de chiffre d’affaires et 10 salariés minimum), le programme, d’une durée de six mois, proposera des ateliers de formations sur des thématiques clés pour accélérer son entreprise telles que la RSE (environnement, inclusion et diversité, gouvernance), le recrutement ou encore le financement.

« Accompagner nos entrepreneurs face aux enjeux majeurs qui les attendent : tel est l’objectif
de la CPME 31 au quotidien, rappelle Vincent Aguilera, président de la CPME 31. Ce programme avec At Home, ambitionne d’apporter les outils indispensables pour survivre dans un environnement entrepreneurial plus que jamais hostile. »

Les entrepreneurs auront également l’opportunité de rencontrer d’autres chefs d’entreprises qui siègent dans les institutions publiques que sont le conseil de prud’hommes, la chambre de commerce et d’industrie, le Service de Prévention et Santé au Travail, le tribunal de commerce ou encore l’Urssaf. Ils pourront ainsi être accompagnés dans leurs différentes problématiques.

De son côté, Eunate Mayor, directrice générale d’At Home, se félicite, elle aussi de ce partenariat étroit noué avec la CPME 31, qui, elle l’espère, permettra de créer « une dynamique porteuse d’impact pour le développement des entreprises innovantes ».

Les entreprises accompagnées seront installées dans un plateau de 77 m² au sein de l’espace de travail At Home Cité Internationale, situé 17 rue Sainte-Catherine en plein cœur du quartier Saint-Michel à Toulouse. At Home gère au sein de la Cité Internationale 900 m² de bureaux privatifs, offrant 174 postes de travail et 650 m2 d’espaces communs. La filiale du groupe Insitu exploite deux autres lieux de travail partagés à Toulouse : un premier de 3600 m² au cœur de La Cité, à Montaudran, et un autre de plus de 1 300 m2 répartis sur cinq étages, rue Alaric II, dans le quartier Compans Caffarelli.

Afin de pouvoir développer ses actions sur le terrain et accompagner toujours plus d’entrepreneurs, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) se lance cette année encore dans une grande campagne de sensibilisation dans toute la France pour recruter 500 nouveaux bénévoles.

En Occitanie, l’association qui s’appuie sur une équipe de 39 salariés auxquels s’ajoutent quelque 72 bénévoles, en cherche une vingtaine supplémentaire. « Si l’ensemble du territoire occitan est concerné, les besoins de recrutement se concentrent en priorité dans l’Aude, le Gers, la Haute-Garonne, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Tarn », précise dans un communiqué daté du 26 novembre 2024 l’antenne régionale qui a accordé un soutien financier à plus de 2 000 personnes dans la région en 2023, parmi lesquelles 1 439 entrepreneurs dont près d’un tiers étaient des personnes percevant les minima sociaux.

Véritables pierres angulaires de l’action de terrain de l’Adie, les bénévoles jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement des entrepreneurs : « Après un parcours de formation en lien avec les missions choisies, ils travaillent en effet en étroite collaboration avec les conseillers territoriaux, font partie intégrante de l’équipe et représentent un relai fondamental auprès des entrepreneurs accompagnés ».

Dans une interview accordée à la Gazette du Midi il y a un an, son directeur Christophe Nicaud revenait en détail sur les profils recherchés et bonne nouvelle... il n’y a pas de profil type « puisque la création d’entreprise fait appel à de nombreuses compétences », expliquait-il. « Nous recrutons des bénévoles de toutes expériences, de tout secteur, qu’ils soient en activité, étudiants, retraités. Cependant, compte tenu du public auquel nous nous adressons, il faut avant tout avoir une dimension humaine, et partager nos valeurs de solidarité, et puis aussi avoir beaucoup de bon sens ! Il s’agit de petites activités. Il n’y a pas de tableaux de gestion très compliqués à suivre, mais c’est un travail de fourni, minutieux. »

Concrètement les futurs bénévoles de l’Adie Occitanie auront pour missions :

• d’accueillir, informer et orienter les publics : gestion des RDV, vérifier l’éligibilité des profils
• d’accompagner les entrepreneurs avant, pendant et après le lancement de leur entreprise (analyse et réponse des demandes financières, coaching, conseils…) ;
• d’animer des ateliers thématiques (chiffrage des projets, optimisation de la relation client, gestion de la trésorerie…) ainsi que des équipes de bénévoles d’un territoire ou d’une antenne ;
• de fournir un appui administratif aux équipes : constitution des dossiers de prêt ;
• d’organiser/ animer des événements pour assurer la promotion de l’Adie, mener des actions d’information et de sensibilisation auprès des publics, mettre en réseau les entrepreneurs, etc.

Pour en savoir plus sur les démarches pour devenir bénévole à l’Adie, cliquez-ici.

L’entreprise Kuehne+Nagel, l’un des leaders du transport et de la logistique, a inauguré le 25 novembre 2024 à Toulouse son nouveau site de messagerie. L’entrepôt, qui s’étend sur 11 000 m², est le plus grand des 56 que le géant suisse possède en France. La nouvelle agence qui emploie 135 collaborateurs remplace celles de Bruguières et Fondeyre, offrant 40 % de surface de quais supplémentaires.

L’entrepôt, situé entre la zone Euronord et l’accès à l’autoroute A62, dispose d’un convoyeur de 327 m, un garage pour la maintenance de 269 m², une station de lavage utilisant des eaux recyclées, et une station carburant de 100 m³ avec distribution double. Il sera en outre possible d’augmenter la superficie de 2 000m² pour répondre à la croissance du site.

Desservant les départements de la Haute-Garonne, de l’Ariège, du Gers, du Tarn et du Tarn-et-Garonne, le site devrait couvrir également les liaisons vers l’Espagne, l’Allemagne et la Belgique, les flux internationaux représentant près de 20 % de l’activité.

Le 16 décembre 2024, une structure unique en son genre ouvrira ses portes sur le site du CHU de Purpan. La Maison des Femmes – c’est son nom – a pour mission de renforcer la prise en charge des femmes victimes de violences, en améliorant leur parcours de soin et de vie.

Seule structure de ce type à l’ouest de l’Occitanie, la nouvelle entité a vu le jour grâce au soutien financier de l’État, du Conseil départemental, de la Mairie de Toulouse, de Toulouse Métropole et de la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Haute-Garonne.

Initiée par le docteur Marion Vergnault, médecin légiste au CHU de Toulouse, la Maison des Femmes accueillera les femmes de plus de 15 ans victimes de violences et résidant dans la métropole toulousaine, et plus particulièrement celles en situation de vulnérabilité ou rencontrant des difficultés pour accéder aux soins.

Rassemblant une équipe de professionnels composée notamment d’un médecin légiste, d’un médecin généraliste, de sage-femmes, de psychologues, d’une assistante sociale, d’infirmières et d’une assistante médico-administrative, la Maison des Femmes proposera une prise en charge médico-psychologique spécialisée ainsi qu’un accompagnement juridique en collaboration avec les services de police, de justice et du secteur social. En parallèle, la structure développera des outils de sensibilisation et de formation pour tous les acteurs du territoire.

En 2023 en France, 271 000 femmes âgées de 15 à 64 ans ont été victimes de violences conjugales selon le ministère de l’Intérieur, soit une hausse de 10 % en un an. De son côté, l’an dernier, l’unité médico-judiciaire du CHU de Toulouse a accueilli 1 600 femmes victimes de violences conjugales, 175 femmes victimes de violence intra-familiale, 550 femmes victimes de violences sexuelles et une centaine de demandeuses d’asile. L’orientation vers une structure telle que la Maison des Femmes aurait pu se justifier pour 500 d’entre elles.

La création de la Maison des Femmes Occitanie Ouest s’inscrit dans le cadre du réseau national Restart qui regroupe 24 Maisons des Femmes en France.

La Région Occitanie a lancé début 2024 la structuration d’une filière économique du numérique en santé. Elle en a confié le pilotage à l’agence de développement économique Ad’occ et au pôle de compétitivité Eurobiomed. Celle-ci sera officiellement introduite lors des journées de la filière Numérique en Santé Occitanie organisées en association avec l’Université de la e-santé, les 26 et 27 novembre 2024 à l’école d’ISIS à Castres.

Pour mémoire, cette filière qui groupe un large éventail d’acteurs : 230 entreprises, 15 laboratoires, deux tiers lieu d’expérimentation, 291 établissements de santé et 5 892 établissements et services médico-sociaux, vise à favoriser la mise en synergie de leurs compétences et ressources. Objectif de cette collaboration renforcée ? Impulser l’innovation technologique et favoriser la croissance de solutions novatrices en encourageant les partenariats entre le secteur public et privé. Créant ainsi un environnement propice à l’expérimentation de nouveaux projets et à leur mise en oeuvre sur le marché.

« En ce sens, la filière joue un rôle central dans la transformation des systèmes de santé, en développant des solutions numériques efficaces, accessibles et adaptées aux défis futurs », explique la collectivité qui détaille les missions poursuivies par cette filière économique du numérique en santé :

• Accompagner l’innovation et le développement économique en Occitanie. Faire émerger des consortiums et projets d’envergure.
• Favoriser la recherche translationnelle, le transfert de technologies et la transversalité technologique.
• Soutenir la formation. Attirer, former et retenir les talents.
• Créer une communauté, communiquer, faire rayonner la filière régionale au niveau national et européen.

Dans un communiqué daté du 22 novembre 2024, le CHU de Toulouse et l’Établissement public du Capitole ont annoncé la signature d’une convention de partenariat visant à renforcer la présence de la culture au sein de l’hôpital. Objectif pour les deux institutions ? Offrir aux patients, aux familles et au personnel soignant une ouverture supplémentaire vers l’art et la musique.

Cette signature vient sceller une collaboration amorcée il y a déjà plusieurs années comme le confirme Jean-François Lefebvre, le directeur général du CHU de Toulouse où travaille près 16 000 professionnels et accueille chaque année plus d’un million de personnes : « Cette convention marque l’alliance entre nos deux grandes maisons, unies par la volonté d’une coopération pérenne er surtout par la volonté de faire rayonner la culture au cœur de la vie hospitalière. »

Pour Claire Roserot de Melin, la directrice générale de l’Établissement public du Capitole - qui réunit l’Opéra national et l’Orchestre national du Capitole - ce partenariat renforcé « doit contribuer à nourrir le projet culturel de nos deux institutions, dans la perspective du programme “Culture et Santé”, initié par le Ministère de la Culture et le Ministère de la Santé ».

Concrètement, durant trois ans, l’Établissement public du Capitole et le CHU de Toulouse s’engagent à déployer une série d’actions adaptées aux besoins et spécificités des publics de l’hôpital. Parmi les temps forts déjà programmés : des concerts sur les sites hospitaliers Purpan, Rangueil, Larrey et Oncopole, des cours partagés avec les danseurs du Capitole, une exposition de costumes de l’opéra Les Pêcheurs de perles de Georges Bizet ou encore des ateliers participatifs pour les patients, leurs familles et le personnel soignant, autour du chant et de la danse.

Après l’extraordinaire succès de Léon Marchand dans les bassins olympiques à Paris cet été, l’idée d’une Cité de la natation, portée par les Dauphins du Toec, le club où il a fait ses armes, devient de plus en plus concrète. Le vendredi 15 novembre dernier, le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Gil Avérous, s’est rendu à Toulouse à l’invitation de Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole.

Dans le cadre de cette visite, le ministre a pu assister à l’entraînement du quadruple champion olympique au sein de son club, situé juste à côté de la piscine Nakache sur l’île du Ramier. Il a ensuite participé à une réunion en présence de Jean-Luc Moudenc, Serge Jacob, secrétaire général de la Préfecture de Haute-Garonne, Vincent Gardeau, président du Toec, et Damien Consola, directeur des sports à la Mairie de Toulouse.

À cette occasion, Gil Avérous a annoncé que le gouvernement soutiendrait financièrement le projet à hauteur de 4,4 M€. Dans le détail, ce sont 4 M€ sur la durée du projet qui seront alloués via le Fonds national d’aménagement et de développement du territoire et 400 000 € via l’Agence nationale du sport. Une somme qui vient compléter le financement de 4 M€ déjà avancé par Toulouse Métropole.

Le Sirtomad (Syndicat de traitement des déchets du Grand Montauban et de Terres des Confluences) a inauguré le 7 novembre 2024 sa nouvelle usine d’incinération nommée MO’UVE, acronyme de « Montauban Unité de Valorisation Énergétique ». Construite en 1985 et exploitée depuis janvier 2021 par Séché Environnement dans le cadre d’une délégation de service public (DSP), elle vient de faire l’objet d’importants travaux de rénovation pour un montant de 53 M€.

La vocation de cette unité située avenue de Gasseras à Montauban est de « convertir les déchets du territoire en une source d’énergie alternative, bas carbone, locale et durable, réduisant ainsi la dépendance aux énergies fossiles », explique la mairie de Montauban dans un communiqué du 18 novembre 2024.

Deux ans de travaux ont été nécessaires pour construire et mettre en service la nouvelle unité, tout en maintenant en activité l’ancienne installation, afin d’assurer la continuité du traitement des déchets. MO’UVE qui a produit ses premiers kilowatts d’électricité en novembre 2023 est véritablement entrée en fonctionnement au printemps 2024.

La nouvelle usine d’incinération permet de produire trois fois plus d’énergie que précédemment. De fait, l’unité permet de produire de la chaleur, à hauteur de 40 GW chaque année, pour couvrir une partie des besoins du réseau de chaleur urbain. Elle permet également de produire de l’électricité pendant les périodes où les besoins du réseau de chaleur sont moindres, en été notamment.

Une partie de l’électricité sera utilisée par MO’UVE, pour couvrir ses besoins énergétiques, et l’excédent sera injecté dans le réseau public. Près de 15 GW électriques seront ainsi injectés chaque année, représentant la consommation électrique domestique d’environ 15 000 habitants. Cette réserve d’énergie thermique pourra également être fournie à des industries du territoire, au travers d’un réseau dédié.