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Plus de 210 000 visiteurs pour l’exposition « Cathares. Toulouse dans la croisade »

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L’exposition « Cathares. Toulouse dans la croisade » a réuni 210 704 visiteurs entre le 5 avril et le 5 décembre 2024. La prochaine grande exposition programmée par la mairie de Toulouse sera consacrée au styliste Jean-Charles de Castelbajac, et sera visible à partir de décembre 2025 aux Abattoirs. (©Jean-Baptiste Cyrille-Lytras (Musée Saint-Raymond)

Labellisée exposition d’intérêt national par le ministère de la Culture, l’exposition « Cathares. Toulouse dans la croisade » a réuni 210 704 visiteurs entre le 5 avril et le 5 décembre 2024. Accueillie au musée Saint-Raymond, musée d’archéologie de Toulouse, et au couvent des Jacobins pendant près de neuf mois, elle est la première de cette ampleur consacrée à ce sujet en France, abordant, d’une part, les événements qui ont émaillé la croisade contre les Albigeois et, d’autre part, la question de l’hérésie dite « cathare ».

Ponctuée de dispositifs sonores, numériques et interactifs, l’exhibition a permis aux nombreux visiteurs de découvrir plus de 300 objets exceptionnels, dont des documents d’archive prêtés par la Bibliothèque nationale de France, des objets archéologiques inédits, des œuvres sculptées ou peintes, mais aussi des costumes.

Ce nouveau succès conforte la mairie de Toulouse dans sa politique de « Grandes Expositions » menée depuis 2019, marquée notamment par les expositions consacrées à Niki de Saint-Phalle (163 000 visiteurs) et à Alberto Giacometti (129 727 visiteurs), programmée de septembre 2023 à janvier 2024.

Prochaine date à retenir : décembre 2025, avec une exposition consacrée à Jean-Charles de Castelbajac accueillie aux Abattoirs. Un créateur visionnaire dont le travail est inspiré par sa passion pour l’histoire, le monde de l’enfance et le Pop art. Le styliste français a signé l’ensemble des vêtements et ornements liturgiques des célébrations marquant la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, les 7 et 8 décembre derniers.

Agnès Jaoui réélue présidente de la Cinémathèque de Toulouse

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Agnès Jaoui a été réélue présidente de la Cinémathèque de Toulouse le 7 janvier dernier pour un mandat de trois ans. (© Carole Mathieu Castelli)

Scénariste, réalisatrice, comédienne et chanteuse, Agnès Jaoui a été réélue présidente de la Cinémathèque de Toulouse à l’unanimité par le conseil d’administration le 7 janvier dernier. En poste depuis décembre 2021, celle qui a reçu le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour le film On connaît la chanson et, en 2001, le César du meilleur film pour Le Goût des autres, rempile pour un nouveau mandat de trois ans.

Cette nomination prend effet alors que la cinémathèque toulousaine est en plein renouveau. Fermée au public depuis fin août 2024, elle est engagée dans d’importants travaux de rénovation chiffrés à 4,1 M€. Ce chantier d’envergure doit permettre à cette institution de la Ville rose intallée rue du Taur d’adapter ses espaces à la hausse de fréquentation et de coller aux nouvelles normes environnementales. La création d’une nouvelle salle de projection au niveau de la bibliothèque du bâtiment est notamment prévue. Malgré ces travaux, la programmation est maintenue, les projections se déroulant au cinéma Pathé Wilson en centre-ville et au musée des Abattoirs.

Outre Agnès Jaoui, cinq autres membres du conseil d’administration ont été réélus jusqu’en 2028. Manuela Padoan, directrice de Gaumont Pathé Archives, et Christian Thorel, directeur de la librairie toulousaine Ombres Blanches, ont été reconduits aux postes de vice-présidents. Alain Bouffartigue, président de Ciné 32, cinéma associatif d’Auch, conserve le poste de trésorier, et Isabelle Danel, journaliste et critique de cinéma, celui de secrétaire.

Enfin, Jean-François Tosti, producteur et cofondateur de TAT productions, entre au conseil d’administration et complète le bureau. Attaché à la Cinémathèque de Toulouse, ce sixième et nouveau membre se dit très désireux de la soutenir dans ses actions qui, de son point de vue, « restent plus que jamais du service public ».

Piscine Toulouse-Lautrec aux Minimes : un lifting à plus de 12 M€

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En plein travaux, la piscine Toulouse Lautrec va être réhabilitée et agrandie avec notamment la création d’un bassin sportif nordique de 50 m x 4 couloirs à l’extérieur et d’un bassin d’apprentissage et de détente à l’intérieur. (©Mairie de Toulouse)

Très attendus, les travaux d’agrandissement de la piscine Toulouse-Lautrec dans le quartier des Minimes ont débuté fin novembre 2024. Un chantier d’envergure estimé à 12,6 M€ qui verra la construction de deux nouveaux bassins, dont un nordique extérieur de 50 mètres et quatre couloirs ainsi que la rénovation du bassin sportif actuel intérieur de 25 mètres.

L’opération porte également sur la réhabilitation de plusieurs espaces à l’image de la halle "tournesol" qui, avec sa coupole mobile, permet de s’adapter aux saisons et de s’ouvrir sur une zone verte de 3 600m² agrémentée de terrains de volley ball et de badminton, de jeux d’enfants.

Financé par la mairie de Toulouse dans le cadre de son « Plan Piscines » lancé en 2017 et doté de 30 M€ jusqu’en 2026, ce chantier a bénéficié d’une subvention de 450 K€ de l’État, via l’Agence nationale du sport. Et bonne nouvelle, alors que la livraison est attendue pour 2026, la piscine reste et restera ouverte aux horaires habituels pendant toute la durée des travaux.

La rénovation de la piscine Toulouse-Lautrec intervient après celles effectives des piscines municipales Léo-Lagrange située au coeur de la Ville rose et Chapou dans le quartier des Amidonniers ou encore de Bellevue à Rangueil et Alban-Minville à Bellefontaine (4,4 M€). Parmi les autres chantiers en cours, la modernisation de la piscine Pech David pour un montant de 2,9 M€.

Objectif ? Un meilleur confort des nageurs et un complexe plus performant en énergie grâce notamment à l’installation d’une centrale de traitement d’air double flux permettant de récupérer 80 % des calories sur l’air extrait pour réchauffer l’air neuf. Ou encore la production de l’eau chaude sanitaire et du chauffage par le réseau de chaleur urbain en remplacement des chaudières à gaz.

easyJet divise par deux la liste de ses destinations au départ de Toulouse

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Photo d'un avion easyJet
Malgré cette fermeture, attendue en mars 2025, easyJet s’engage à continuer de desservir la Ville rose en tant que destination et à proposer des vols à Toulouse, connectant la ville à des destinations majeures en France et à l’international. (©easyJet)

En septembre dernier, la compagnie aérienne à bas prix britannique annonçait la fermeture d’ici mars 2025 de sa base à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, treize ans après son installation. Alors qu’elle s’est engagée dans un plan de réorganisation de sa structure en France, cette fermeture fait partie des propositions présentées aux instances représentatives du personnel de la compagnie.

Le transporteur justifiait son choix par une combinaison de facteurs, dont « une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste, qui impacte sa capacité à investir davantage ». Les 125 salariés qui y sont établis doivent se voir proposer un poste dans l’une des six autres bases de la compagnie. Pour ceux qui ne pourraient pas quitter Toulouse, « nous veillerons à ce qu’ils soient soutenus dans la recherche d’un nouveau poste », précisait l’entreprise.

Côté voyageurs, easyJet s’était engagé à continuer de desservir la métropole en tant que destination et à proposer des vols depuis Toulouse, connectant la ville à des destinations majeures en France et à l’international. Dans un communiqué daté du 8 janvier, la compagnie a confirmé qu’elle continuerait à opérer 10 lignes au départ et à destination de la Ville rose : Paris Orly, Bâle-Mulhouse, Lyon, Nice, Nantes, Londres Gatwick, Bristol, Genève, Milan Malpensa et enfin Palma de Majorque.

C’est dix de moins qu’aujourd’hui. Pour autant, Bertrand Godinot, le directeur national d’easyJet pour la France, s’est félicité de cette annonce en réaffirmant « l’attachement » de la compagnie à Toulouse et sa région, et son souhait de contribuer à sa connectivité : « Avec notre partenaire Aéroport Toulouse Blagnac, nous pouvons confirmer à nos fidèles clients toulousains que nous continuerons à desservir 10 destinations demandées aussi bien pour des voyages loisirs qu’affaires. Il est important pour nous de continuer à proposer un réseau attractif au départ des régions françaises et notamment Toulouse. »

Toulouse Métropole : le prix de l’eau baisse de 30 % jusqu’au 31 mai

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Face aux tensions hydriques et donc pour préserver la ressource en eau, Toulouse Métropole a adopté en avril 2024 un train de mesures. Parmi elles, la distribution gratuite de kits économiseurs d’eau et la mise en place d’une tarification saisonnière incitative. (©Pixabay)

Alors qu’en ce début d’année 2025 les ménages toulousains, comme le reste de la population française, ont vu leur facture de gaz augmenter de + 4,38 % et que celle sur l’électricité va certes baisser mais pas autant que prévu, chaque économie est la bienvenue. Ça tombe bien, depuis le mois de novembre 2024 et jusqu’au 31 mai prochain, le prix de l’eau est en baisse de 30 % par rapport au tarif de base pour les habitants des 37 communes de Toulouse Métropole.

Une baisse qui intervient après cinq mois de hausse en raison de la nouvelle tarification saisonnière mise en place en début d’été par Eau de Toulouse Métropole - l’autorité organisatrice des services publics de l’eau et de l’assainissement sur le territoire - afin de préserver cette ressource de plus en plus rare et donc précieuse.

Ainsi, pendant la période où la Garonne est la plus basse, soit du 1er juin au 31 octobre, l’eau coûte désormais plus cher aux Métropolitains : + 42% sur la partie variable du tarif de l’eau, celle qui est proportionnelle à la consommation. En contrepartie, durant le reste de l’année, le tarif diminue.

Selon les calculs de la collectivité, en année pleine, pour un foyer de trois personnes consommant 120 m3 d’eau par an lissés sur l’année, le surcoût sera de 0,6 € tandis que pour ce même foyer de trois personnes avec un jardin et une piscine, consommant 150 m³ en été et 100 m³ en hiver, le nouveau tarif entraînera un supplément de 83,4 €.

Ligne C : quel bilan pour le « Plan arbres » 2024 à Toulouse ?

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Lundi 6 janvier 2025, Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Ingénierie, Clément Riquet, conseiller municipal délégué aux jardins et espaces verts de la Mairie de Toulouse, et Olivier Arsac, maire de quartier (Sept-Deniers, Ginestous-Sesquières, Lalande), ont participé à une opération de plantations compensatoires de la ligne C à proximité immédiate du chantier de la future station Sept-Deniers. (©Service presse Tisséo)

Les travaux de prolongement de l’actuelle ligne B et de construction de la future ligne C battent leur plein dans l’agglomération toulousaine. Un chantier titanesque qui devrait coûter 3,1 Mds€, pour une mise en service attendue en 2028. Certifiée haute qualité environnementale (HQE), cette ligne C s’est dotée d’un « Plan arbres ». Objectif ? Planter 5 000 arbres, soit trois fois plus que le nombre d’arbres enlevés.

Pour Tisséo Ingénierie, en charge de son application, il n’a jamais été question d’attendre la fin du chantier pour effectuer ces plantations compensatoires de la ligne C, mais bien de replanter au plus tôt dans les quartiers concernés entre 2022 et début 2026. Ainsi, dans un communiqué daté du 6 janvier 2025, la société de la mobilité de l’agglomération toulousaine a dressé le bilan de l’année écoulée en la matière.

Ainsi, dans le quartier des Sept-Deniers, ce sont au total 86 arbres qui ont été plantés depuis 2022, auxquels viennent s’ajouter les 18 autres plantés en décembre 2024, soit un total de 104 sur les 416 prévus. Plus largement, à la fin de cette campagne de l’hiver 2024-2025, ce seront 1 500 arbres d’une grande diversité qui auront été plantés sur les quatre communes traversées par le projet : Colomiers, Blagnac, Toulouse et Labège. De plus, 38 arbres seront transplantés sur cette campagne, soit 49 arbres transplantés depuis le début du chantier.

Pour mémoire, quatre conventions ont été votées dès 2022 pour la mise en œuvre des premières plantations des 5 000 arbres à partir de cet hiver. Elles ont été conclues entre Tisséo Ingénierie et :

  • les mairies de Colomiers et Blagnac pour un montant respectif de 105 000€ (150 arbres),
  • la mairie de Toulouse et Toulouse Métropole pour un montant de 2 100 000€ (3 000 arbres),
  • le Sicoval pour un montant de 420 000€ (600 arbres).

Barbara Ballavoisne nommée sous-préfète chargée de mission auprès du préfet de la région Occitanie

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Barbara Ballavoisne. (©Préfecture d’Occitanie)

Par décret du 12 décembre 2024 paru au Journal officiel le 13 décembre 2024, Barbara Ballavoisne a été nommée sous-préfète chargée de mission auprès du préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne. Elle prendra ses fonctions ce lundi 6 janvier 2025, succédant ainsi à Hélène Lestarquit.

Ancienne élève de l’École normale supérieure de Rennes, Barbara Ballavoisne a été affectée à sa sortie de l’École nationale d’administration en 2020 à la direction du budget du ministère chargé des comptes publics, où elle a oeuvré pendant quatre ans en qualité d’adjointe au chef du bureau de la défense et de la mémoire puis d’adjointe au chef du bureau de l’emploi et de la formation professionnelle.

Agrégée d’économie et gestion, elle a également enseigné en lycée général et technologique après avoir été chargée de mission au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. L’intéressée exercera les missions de secrétaire générale adjointe, sous-préfète de l’arrondissement de Toulouse (hors Toulouse Métropole) et sous-préfète chargée de mission politique de la ville auprès du préfet.

Création de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection

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Entrée en fonction le 1er janvier 2025, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) compte 11 divisions. La région Occitanie dépend de celles de Bordeaux et Marseille. Ici la centrale de Golfech en Tarn-et-Garonne (©CC).

Issue de la réunion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) créée par la loi relative à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection du 21 mai 2024, est entrée en fonctionnement le 1er janvier 2025.

Autorité administrative indépendante, l’ASNR assure désormais, au nom de l’État, le contrôle des activités nucléaires civiles en France. Elle exerce également les missions de recherche, d’expertise, de formation et d’information des publics dans les domaines de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.

Basée à Montrouge, l’ASNR dispose de 11 divisions lui permettant d’exercer ses missions de contrôle sur l’ensemble du territoire métropolitain et dans les départements et régions d’outre-mer. La région Occitanie dépend de deux divisions : celle de Bordeaux et celle de Marseille.

La division de Bordeaux contrôle la sûreté nucléaire, la radioprotection et le transport de substances radioactives dans les 20 départements dont l’Ariège, l’Aveyron, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot, les Hautes-Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne où se situe notamment la centrale de Golfech. La division de Marseille couvre, de son côté,13 départements dont ceux de l’Aude, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales.

Le Lycée hôtelier de Toulouse ouvre une loge aux 500 dans le quartier de la Cartoucherie

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Le lycée hôtelier de Toulouse ouvre une loge aux 500, le laboratoire d’expérimentation des Halles de la Cartoucherie. (© Halles de la Cartoucherie)

Le lycée des métiers de l’hôtellerie et du tourisme d’Occitanie vient d’annoncer son installation aux 500 dans le quartier de la Cartoucherie, au 1 place de la Charte des Libertés Communales à Toulouse. « Cette implantation marque un tournant important pour le lycée, avec l’ambition d’offrir à nos élèves un environnement pédagogique moderne et stimulant, en plein cœur d’un quartier en pleine transformation. Les 500 de la Cartoucherie sont un lieu de rencontre entre patrimoine, innovation et culture, et c’est cet esprit d’ouverture et de diversité que nous souhaitons partager avec nos étudiants », précise l’institution dans un communiqué publié fin novembre 2024.

Ouvert en décembre 2021, le site des 500, qui s’étend sur 500 m², d’où son nom, se veut un laboratoire d’expérimentation des Halles de la Cartoucherie. Il accueille une offre inédite, à savoir : un café-bar à bière chaleureux et festif ; trois stands de restauration où sont accueillis des commerçants restaurateurs toulousains pendant une durée minimale de six mois ; et un coin récrée pour les familles et les enfants.

Cette nouvelle installation s’inscrit dans une volonté de renforcer les liens entre l’éducation, le monde professionnel et le territoire toulousain, ajoutent les responsables du lycée hôtelier. « L’objectif de “ La Table LHT “ est de créer une véritable synergie, soutenue par les entreprises locales et les institutions, afin d’offrir de nouvelles opportunités d’apprentissage, d’alternance et de formation continue. En s’ancrant davantage dans ce quartier, le lycée hôtelier souhaite aussi jouer un rôle actif dans le développement économique et social de son écosystème local et régional. »

Concrètement, les étudiants de 2ᵉ année en BTS option Management d’unité de production culinaire y proposent une cuisine française revisitée avec des plats proposés aux tarifs de 13 € et des menus différents toutes les semaines. Les élèves assurent à la fois la confection des plats et le service, offrant ainsi une expérience complète, à la fois formatrice et gourmande.

En touchant un public plus large (et peut-être plus jeune) que celui de son restaurant d’application de la rue de l’abbée Jules Lemire à Toulouse, le lycée espère aussi faire rayonner plus largement ses formations dans les métiers de l’hôtellerie et du tourisme qui manquent aujourd’hui cruellement de bras.

À Labège, le groupe Terrot cède son immeuble Diagonale au Sicoval

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Le groupe Terrot vient d’annoncer dans un communiqué daté du 26 décembre avoir cédé au Sicoval, l’immeuble Diagonale à Labège. (©Groupe Terrot).

Le groupe Terrot vient d’annoncer dans un communiqué daté du 26 décembre 2024 avoir cédé au Sicoval, l’immeuble Diagonale dans lequel la Communauté d’agglomération du Sud-Est toulousain avait installé son siège en 2020.

Acquis en 2017 par le groupe Terrot, l’immeuble Diagonale, une ancienne construction du promoteur Fonta, reconnaissable à ses façades vitrées emblématiques, avait fait l’objet d’une réhabilitation complète pour devenir un espace de bureaux plus moderne et surtout fonctionnel.

Avec l’aide de l’agence Vigneu & Zilio architectes, les 4 500 m2 en R+3 avaient été rénovés en privilégiant des lieux ouverts au design néo-industriel, intégrant des matériaux tels que le béton, le bois et le métal, permettant au bâtiment de recevoir la certification NF HQE Bâtiments tertiaires.

À réception de ce chantier d’envergure en 2019, le groupe Terrot avait alors loué la totalité de l’actif au Sicoval pour y installer son siège. La communauté d’agglomération avait été en effet contrainte de déménager, son siège historique se trouvant situé sur le tracé de la 3e ligne de métro.

Compte tenu de la lourdeur du coût de cette location, en juillet 2024, le conseil communautaire du Sicoval a voté une délibération en vue de se porter acquéreur de l’immeuble. Selon nos confrères de La Dépêche du Midi, le montant de l’acquisition proposé par le groupe Terrot s’élèverait à 12,5 M€.

Basé à Paris, le groupe Terrot est spécialisé la revalorisation d’actifs tertiaires, commerciaux et résidentiels, ainsi que dans l’investissement patrimonial dans l’hôtelier et les Ehpad.

Qui est Fabien Gardanne, le nouveau président de la Fédération de la vente directe ?

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Fondée en 1966 sous la forme d’une association professionnelle, la Fédération de la vente directe (FVD) regroupe les entreprises françaises et européennes développant ce modèle de distribution. Elle compte aujourd’hui près de 110 membres pour 150 000 emplois.

Lors de l’Assemblée Générale, Fabien Gardanne a été élu président de la Fédération de la vente directe. (©FVD)

Dans un communiqué daté du 9 décembre 2024, la FVD a annoncé l’élection du chef d’entreprise montpelliérain Fabien Gardanne comme nouveau président. Loin d’être un inconnu, l’intéressé a occupé le poste de président de région Occitanie de la fédération. Il succède à Nathalie Graevenitz qui a occupé ce poste pendant trois ans.

Diplômé en techniques et opérations de vente à l’École Supérieure Perrimond de Marseille, Fabien Gardanne a commencé sa carrière dans la vente directe, au service de l’amélioration de l’habitat en tant que conseiller technico-commercial chez BCPH, un bureau d’ingénierie spécialiste des questions de mobilité pour les projets publics et privés. Il devient par la suite manager dans l’entreprise basée à Genève avant de se lancer dans l’entrepreneuriat en 2008.

Au côté de Jérôme Aramo, il lance le réseau d’agences indépendantes ACEH (Agence Centrale de l’Environnement et de l’Habitat) pour accompagner les propriétaires de maisons individuelles dans leurs projets d’entretien, de rénovation, et d’équipement de leur bien immobilier. Aujourd’hui, la PME est un acteur reconnu comptant 13 agences dans le grand sud de la France, 240 collaborateurs et réalisant près de 19 M€ de chiffre d’affaires annuel. Son engagement au sein de la Fédération de la vente directe débute, lui, en 2017, lorsqu’il est nommé président de région. En 2020, il accède au poste de vice-président, où il représente le secteur de la rénovation, de l’entretien et de l’équipement de la maison (REEM).

L’année suivante, Fabien Gardanne prend également la présidence du Comité d’éthique, rôle qu’il occupe depuis près de quatre ans maintenant. Sa vision, articulée autour des relations humaines et de la collaboration, l’a guidé tout au long de son parcours, assure-t-il : « Réussir, c’est faire grandir les autres. La proximité et l’humain sont au coeur de mes actions pour bâtir un collectif durable et ambitieux. »

Toulouse : les bailleurs sociaux seront exonérés de taxe foncière jusqu’en 2030

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Le comité de pilotage du contrat de ville 2024-2030 de Toulouse Métropole s’est réuni le 19 décembre dernier. À cette occasion, Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers, Albert Sanchez, maire de Cugnaux, Valérie Bugeja Fernandez, adjointe au maire de Blagnac, déléguée aux affaires sociales, Gaëtan Cognard, conseiller municipal de Toulouse, délégué à la politique de la ville et Bertrand Serp, président de Toulouse Métropole Habitat ont signé une convention pluriannuelle portant sur l’abattement de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les logements sociaux.

En contrepartie de cet avantage, les bailleurs s’engagent à investir la somme ainsi économisée dans des actions pour : « renforcer la tranquillité résidentielle, la présence de personnel de proximité ou encore animer et favoriser le lien social », précisent les parties prenantes dans un communiqué de presse daté du 24 décembre.

Cette ressource, de l’ordre de 4 M€ par an permet aux huit bailleurs sociaux intervenant sur le territoire de Toulouse Métropole d’amplifier leurs actions et d’améliorer le niveau et la qualité de service aux habitants. 72 000 personnes sont concernées. Il s’agit de l’un des principaux leviers de financement du contrat. Il vient s’ajouter aux autres moyens mobilisés par l’État, Toulouse Métropole, les collectivités et les partenaires et permet de financer l’ensemble des actions portées par le contrat de ville.

À noter que cinq nouveaux partenaires culturels (Rose Festival, Musée des Abattoirs), économiques (Union des industries et métiers de la métallurgie, CPME 31) et issus de l’aéronautique et de l’aérospatial (Aerospace Valley) ont annoncé leur engagement à signer le contrat de ville et rejoignent ainsi Tisséo, le Stade Toulousain, Airbus, le TFC, l’Agence de l’eau Adour-Garonne, le Medef, la Semeccel, l’Etablissement Public du Capitole, le Cerema et la Fédération Française du Bâtiment 31.

Signé le 22 avril 2024, lors des « 5e assises métropolitaines de la politique de la Ville », le
contrat de ville concerne 16 quartiers métropolitains défavorisés de Toulouse, Blagnac, Cugnaux et Colomiers. Plus de 600 personnes ont contribué à son élaboration au travers d’ateliers, tables rondes et réunions publiques. Il s’articule autour de sept thématiques principales dont l’écologie urbaine et citoyenne ou l’entrepreneuriat.

Avec 200 millions de validations enregistrées, Tisséo bat son record de fréquentation

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Fréquentation dans les métros, tram et linéo du réseau de Tisséo à Toulouse. (©Florence AT)

C’est un record historique. Depuis le début de l’année 2024, près de 200 millions de validations pour 139 millions de déplacements ont été enregistrées sur l’ensemble du réseau Tisséo à Toulouse : bus, tram, métro, téléphériques, parcs-relais, vélos et trains.

Ce chiffre représente une hausse de 6,9 % par rapport à 2023, soit près de 12,6 millions de validations supplémentaires. Les mobilités les plus empruntées sont le métro (57 %) et le bus. Cette augmentation a permis de générer près de 120 M€ de recettes commerciales (+ 9 % par rapport à 2023). Pour la rentrée 2025, le réseau de bus de Tisséo évoluera avec la création d’une ligne supplémentaire et la modification d’une ligne existante. Le Linéo 12 reliera Borderouge à Rangueil en traversant l’est du territoire toulousain sur 14,5 km et desservira 36 arrêts. Le nouveau Linéo 7 reliera, lui, l’université Paul-Sabatier à la piscine de Saint-Orens sur 11,6 km avec 31 arrêts. Cette modification permettra de relier la nouvelle ligne de bus à la future ligne de métro C, qui sera fonctionnelle en 2028.

« Nous sommes très heureux de ce record historique de fréquentation pour l’année 2024 marquée par de grands évènements tels que l’Opéra Urbain, le Rose Festival, le 14 juillet, la Fête de la Musique ou encore les concerts au Zénith », se sont félicités Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités, et Serge Jop, président de Tisséo Voyageurs avant de poursuivre :

« Avec plus de 200 millions de validations, notre offre de transports rencontre sa clientèle bien avant l’arrivée de la Ligne C. Nous retrouvons depuis 2023, après une période Covid-19 difficile, une belle dynamique sur le réseau avec la confiance renouvelée et fidélisée de nos voyageurs. Merci à eux ! Nous remercions également l’ensemble des agents œuvrant au quotidien pour la sécurité et le confort de nos voyageurs. Cette dynamique, nous la cultivons avec le développement de plusieurs projets comme la Ligne C, la connexion Ligne B, la Ligne Aéroport, Linéo 7 et 12 en 2025, etc. et avec la concertation en cours sur la mobilité de demain. »

Toulouse, bientôt la troisième ville la plus peuplée de France ?

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Selon la dynamique démographique actuelle, Toulouse devrait devenir la 3ème ville la plus peuplée de France dans les années à venir, dépassant Lyon. (©Gazette du Midi)

Le recensement de la population vient d’être publié le 19 décembre 2024 par l’Insee : 67 761 000 personnes habitent en France (hors Mayotte). Et bonne nouvelle, avec un peu plus de six millions d’habitants (6 080 731 en 2022), la région Occitanie a connu la plus forte croissance démographique de France métropolitaine entre 2016 et 2022, tirée par l’attractivité de Montpellier et de Toulouse. Ainsi, après avoir franchi le cap symbolique des 500 000 habitants l’an dernier, la Ville rose compte désormais 511 684 habitants et devrait même devenir la troisième ville de France dès l’an prochain, dépassant Lyon qu’elle talonne à 10 000 habitants près.

Cette croissance fait de l’agglomération toulousaine l’une des plus attractives de France. Elle dénombre 832 348 habitants répartis sur les 37 communes de Toulouse Métropole (+ 1,5 % entre 2016 et 2022). Même dynamique au niveau du département de la Haute-Garonne, qui possède l’un des meilleurs taux de croissance démographique du pays hors Mayotte. Avec 1 456 261 résidents, la population haut-garonnaise a progressé de 1,3 % par an entre 2016 et 2022. Il est d’ailleurs le seul département d’Occitanie où le taux de natalité est supérieur à celui des décès.

À noter que la méthode du recensement annuel est habituellement « basée sur des cycles de collecte de cinq ans », explique l’Insee, mais la pandémie de Covid-19 a conduit à reporter d’un an l’enquête prévue en 2021, raison pour laquelle les données dévoilées vendredi portent sur six années de 2016 à 2022. Les chiffres concernant la population au 1er janvier 2023 seront connus fin 2025, et ainsi de suite.

Le 8 janvier, 2e édition du Salon de l’Alternance des CFA Afpa Hérault et Gard

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Les agences nationales pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) de Montpellier Saint-Jean-de-Védas, Nîmes, Béziers et Alès s’associent pour organiser la deuxième édition du Salon de l’Alternance des CFA Afpa Hérault et Gard, qui se tiendra le mercredi 8 janvier 2025, de 9 heures à 16 heures, à la Base de Loisirs Poséidon (145 Allée des Pins, 34280 La Grande-Motte), en partenariat avec 3MTKD Sport Culture Social.

Gratuit et ouvert à tous, cet événement vise à promouvoir l’alternance et à mettre en relation les candidats avec nos nombreuses entreprises partenaires dans les domaines du numérique, du commerce, de l’insertion, de la gestion, de l’automobile, des services à la personne ou encore de l’industrie. Pour s’inscrire, rien de plus simple, cliquez-ici.

Lors de cette journée dédiée à l’emploi les candidats auront la possibilité de :

  • Rencontrer les entreprises partenaires pour échanger sur leurs offres et leurs besoins,
  • Découvrir les stands d’information et les parcours proposés par les CFA Afpa,
  • Participer à des job dating, des tables rondes et des échanges entre candidats,
  • Assister à des ateliers dédiés à la rédaction de CV et à la préparation de pitchs professionnels.

À noter que d’ici la fin de l’année 2024, l’ensemble des 126 centres du réseau Afpa aura assuré sa transformation en « Villages des solutions ». Objectif pour cet opérateur de l’État qui a formé et accompagné près de 161 000 personnes en 2023 ? Conforter son ancrage régional et apporter, avec ses partenaires, une réponse de proximité.