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EyeLights signe un partenariat avec Shoei, leader japonais des casques moto haut de gamme

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À l’occasion du salon de la moto de Milan (EICMA) qui se déroule jusqu’au 10 novembre 2024, la PME toulousaine EyeLights, spécialisée dans les technologies de réalité augmentée dédiées à la mobilité, annonce avoir été choisie par Shoei, le leader du casque moto haut de gamme japonais pour équiper son prochain modèle d’une projection visière tête haute intégrée.

Née en 2016 à Toulouse, EyeLights commercialise depuis 2017 des solutions d’affichage tête haute pour les casques de moto. Elle est devenue l’un des leaders du marché. Intégrée au casque, la technologie de micro-projection nano-OLED développée par EyeLights permet au motard de percevoir les informations de guidage GPS, de vitesse et les alertes en temps réel à trois mètres devant lui, sans jamais quitter la route des yeux. « Comparé à un téléphone fixé sur le guidon ou un écran de moto classique, le gain de temps de réaction qualifié est de 32% », indique la start-up dans un communiqué daté du 5 novembre 2024.

Pour Romain Duflot, fondateur et président d’EyeLights, ce partenariat avec Shoei représente « l’aboutissement » de sa vision et de sa technologie tête haute aujourd’hui adoptée par plus de 20 000 motards en Europe, aux États-Unis et au Japon. « Nous sommes fiers que notre prochaine génération de produit soit intégrée en premier par le leader mondial japonais, et de surcroît sur cette superbe référence de casque ! », assure-t-il.

Le toulousain Actia impacté par les baisses d’activité dans le domaine agricole et le BTP

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Photo d'un engin de chantier
Spécialiste de l’électronique embarquée, Actia est le chef de file du projet Protech qui vise à développer des solutions embarquées permettant d’atteindre le niveau « zéro » accident dans l’utilisation de divers types d’engins, allant des engins de chantier aux véhicules agricoles. (©Actia)

Les baisses d’activités rencontrées dans les secteurs agricole et du BTP ont impacté les résultats du premier semestre 2024 d’Actia, le spécialiste de l’électronique automobile et des systèmes embarqués pour véhicules. L’entreprise toulousaine a en effet annoncé le 22 octobre une baisse de 3,2 % (soit - 9,2 M€) de son chiffre d’affaires consolidé qui s’établit à 279,5 M€ pour les six premiers mois de l’année.

La division Mobility qui représente sur la période 238,3 M€, soit environ 80 % du CA du groupe, enregistre en effet un recul des ventes aux clients Engins spéciaux (-28 %) et Poids Lourds (-7,7 %). Ce recul est toutefois partiellement compensé par la croissance des activités dans le domaine des Bus & Cars (+13,2 %), du Ferroviaire (+9,1 %) « témoignant une nouvelle fois de la pertinence de la stratégie de diversification du groupe », affirme ainsi Actia dans un communiqué.

Les autres divisions du groupe, à savoir Aerospace, Energy et Engineering Services, pèsent respectivement pour 31,3 M€, 12 M€ et 18,3 M€ dans le CA d’Actia, ce dernier segment enregistrant une croissance de ses ventes de 34,4 % sur le premier semestre.

« Le contexte économique de cette première partie de l’année s’est détérioré affectant plusieurs secteurs d’activités, dépassant les baisses attendues sur de nombreux clients, notamment dans le domaine des engins spéciaux (engins de chantier et matériels agricoles), mais affectant également de nouveaux secteurs comme les constructeurs de véhicules légers et de poids lourds », reconnait ainsi le groupe. La mise en production de nouvelles solutions devrait toutefois permettre de limiter l’impact des baisses enregistrées, cependant la visibilité limitée sur l’activité du second semestre conduit le groupe à tabler sur une évolution de son chiffre d’affaires pour l’année 2024 entre +0 et - 5%.

Pour autant, le groupe « maintient sa feuille de route moyen terme », à savoir un objectif de 800 M€ de chiffre d’affaires en 2027. Implanté dans 17 pays, Actia, qui a réalisé 579,3 M€ de CA en 2023, emploie 4 200 collaborateurs, dont environ 1 450 ingénieurs et techniciens au service de la R&D.

La Région Occitanie va prêter gratuitement des vélos à ses lycéens

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Photo de plusieurs vélos
200 vélos fabriqués en Occitanie seront livrés à partir du 5 novembre 2024 à six établissements de la région. (©Pixabay)

En réponse aux attentes exprimées par les lycéens lors de la concertation menée auprès de la jeunesse d’Occitanie, la Région expérimente un service gratuit de prêt de vélos à assistance électrique pour permettre aux lycéens de réaliser leurs trajets quotidiens.

Les 200 vélos fabriqués en Occitanie par un groupement d’entreprises régionales – Actia en Haute-Garonne, FlyingCat et Seridecal dans l’Hérault, Optitec dans les Hautes-Pyrénées et Vélo Factory dans le Gers – seront livrés à partir du 5 novembre 2024, dans les cinq lycées suivants :

  • au lycée Claude Nougaro à Monteils dans le Tarn-et-Garonne,
  • au lycée Martin Malvy à Cazères en Haute-Garonne,
  • au lycée Pyrène à Pamiers en Ariège,
  • au lycée Jean Jaurès à Saint-Clément-de-Rivière dans l’Hérault,
  • et au lycée Lucie Aubrac à Sommières dans le Gard.

La Région souhaite également expérimenter le prêt d’une flotte de vélos aux établissements, pour répondre aux besoins des usagers potentiels (lycéens, agents de la région, professeurs et personnels administratifs) et des différents usages (sorties scolaires, trajets intra-établissements, déplacements professionnels, déplacements pour les stages, etc.).

L’expérimentation se déroulera au lycée Paul Mathou à Gourdan-Polignan, dans le sud de la Haute-Garonne. L’établissement recevra sa flotte de vélos également cette semaine.

Tarn-et-Garonne : 20,4 M€ de subventions allouées par l’État en 2024

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Photo de la préfecture du Tarn-et-Garonne
Près de 255 projets tarn-et-garonnais ont bénéficié de l’intervention financière de l’État en 2024 pour un montant total de 20,4 M€. (©Ministère-de-l’Intérieur/Préfecture-du-Tarn-et-Garonne)

Vincent Roberti, Préfet de Tarn-et-Garonne, a présidé le 28 octobre 2024 la commission des élus afin de présenter le bilan 2024 des projets d’investissements des collectivités soutenus par l’État, ainsi que l’appel à projets pour l’année 2025.

Ainsi, en 2024, ce sont près de 255 projets au sein du département qui ont bénéficié d’une intervention financière de l’État, pour un montant global de plus de 20,4 M€. Les différentes subventions ont été attribuées sous la forme de dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), de dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), du fonds vert ou encore sous la forme de fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT).

Ces dotations ont permis de financer les services publics, avec par exemple l’aménagement du groupe scolaire de Labastide-Saint-Pierre ou la création d’un habitat inclusif à Lafrançaise. Elles ont également soutenu des projets économiques, touristiques, en faveur des mobilités et du logement qui renforcent l’attractivité du territoire, comme la construction du pôle touristique et culturel de Fermat à Beaumont-de-Lomagne ou la modernisation du stade de Sapiac à Montauban.

L’appel à projets d’investissements pour l’année 2025 a été lancé ce jeudi 31 octobre 2024. Il se décline en 11 axes d’intervention, dont le domaine économique, social, environnemental, sportif et touristique, ou favorisant le développement ou le maintien des services publics.

Sébastien Bergeret nommé directeur général adjoint d’Opisto

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Sébastien Bergeret. (©Opisto)

Créé en 2010 par deux amis d’enfance à Toulouse (Haute-Garonne), Opisto est devenu en moins de 15 ans un poids lourd de la distribution en ligne des pièces auto d’occasion et aussi le pionnier de la digitalisation du recyclage automobile.

Dans un communiqué daté du 9 septembre 2024, la société a annoncé la nomination de Sébastien Bergeret en tant que directeur général adjoint. Il rejoint les co-fondateurs Johan Branca et Laurent Assis-Arantes au sein de l’équipe de direction. « L’arrivée de Sébastien est une étape importante pour Opisto. Son expérience et sa vision viennent renforcer notre capacité à relever les défis à venir, tout en continuant d’offrir des solutions de haute qualité pour nos clients », expliquent les deux dirigeants qui ambitionnent de tripler le chiffre d’affaires de l’entreprise et de doubler leurs effectifs d’ici trois ans.

Les défis à venir en question ? Entamer une nouvelle phase de développement stratégique, marquée par un fort engagement envers l’internationalisation et le maintien d’un haut niveau de service pour ses clients. Ça tombe bien, à 36 ans, Sébastien Bergeret bénéficie d’une solide expérience internationale, après 14 années passées en Allemagne.

Au sein d’entreprises comme le constructeur canadien Bombardier ou Mimeo, où il occupait respectivement des fonctions clés liées à l’amélioration continue et la stratégie industrielle, ou la supervision d’opérations de production en Europe, cet ingénieur de formation a pu développer de précieuses compétences en gestion opérationnelle et européenne. Son parcours diversifié dans l’industrie ferroviaire et l’imprimerie lui a permis de développer une expertise pointue en gestion de projets de transformation, en amélioration continue et en leadership stratégique.

« Je suis ravi de rejoindre Opisto et de contribuer à son ambition de devenir un leader européen sur le marché de la pièce d’occasion, a déclaré Sébastien Bergeret. Ce qui m’a convaincu de rejoindre Opisto, c’est la vision partagée d’une croissance durable et la culture d’entreprise orientée vers l’amélioration continue et l’innovation. Mais c’est surtout l’engagement fort envers la satisfaction client qui m’a séduit, car c’est une valeur fondamentale pour moi et essentielle pour notre succès futur. »

Les notaires de la Cour d’appel de Toulouse lancent leur podcast

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L'affiche du podcast de la Cour d'appel de Toulouse

Les chiffres donnent le tournis. Selon Médiamétrie, 22 millions de Français écoutent des podcasts chaque mois, c’est deux millions de plus qu’en 2023. Rien qu’au mois de mai 2024, « plus de 170 millions de podcasts français ont été écoutés ou téléchargés dans le monde. Pour la seule France, 134 millions de podcasts français ont été écoutés ou téléchargés au cours de cette même période ».

Encore minoritaire il y a encore quelques années, le format podcast n’a cessé de gagner en popularité. Une popularité sur laquelle espère bien surfer les notaires de la Cour d’appel de Toulouse qui viennent de lancer leur propre contenu audio numérique. Méconnu, le métier de notaire est pourtant essentiel dans notre société. Et pour cause, notre vie est marquée par une série d’événements, heureux ou malheureux, qui requièrent le recours à un notaire : mariage, PACS, achat ou vente d’un bien immobilier, adoption, séparation, création d’entreprise, transmission, succession…

Intitulée « Mon notaire ce partenaire ! », la première saison de cette série animée par la journaliste Sophie Sarrans compte sept épisodes. Sept aventures authentiques et personnelles « qui mettent en lumière tout l’accompagnement et le suivi que nous faisons chaque jour auprès de nos clients et la diversité des dossiers et des sujets sur lesquels nous sommes en mesure de les conseiller au mieux. Les clients quant à eux, viennent témoigner de ce qui fait la qualité de leur relation avec leur notaire et de ce en quoi les conseils prodigués leur sont précieux », explique Me Pauline Marbezy, membre du cercle des jeunes notaires, à l’initiative de ce projet, qui donne rendez-vous aux auditeurs le 5 novembre prochain pour le premier épisode.

Drone : Delair annonce le rachat de son confrère grenoblois Squadrone System

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Photo d'un drone de la marque Delair
Le droniste toulousain Delair annonce l’acquisition de la société Squardrone System et confirme ainsi sa stratégie de développement et accélère le déploiement de sa feuille de route technologique. (© Delair)

Le droniste Delair, installé à Labège (Haute-Garonne), a annoncé dans un communiqué daté du 29 octobre 2024 l’acquisition de la société grenobloise Squadrone System. Créé en 2014, ce fabricant de drones - qui a réalisé 2 M€ de CA en 2022 et emploie 22 collaborateurs - est connu pour sa capacité à produire des drones de série en grande quantité, notamment avec le modèle HEXO+ (+600 exemplaires par semaine). L’entreprise a notamment produit des essaims de drones pour la Direction générale de l’armement (DGA) et a signé des partenariats avec de grands acteurs du monde de la défense comme Thalès et Safran Electronics & Defence.

Avec cette acquisition, l’entreprise toulousaine poursuit sa stratégie de développement comme l’explique Bastien Mancini, son directeur : « Si l’activité sécurité/défense de Delair a été particulièrement dynamique ces deux dernières années, notre positionnement est résolument dual avec l’objectif d’équilibrer nos activités civiles et militaires à moyen terme. Le rachat de Squadrone System nous permet à la fois d’acquérir directement la brique technologique des essaims de drones, mais aussi de développer notre activité civile d’inspection industrielle. »

Avec cette croissance externe, Delair renforce son effectif en passant de 120 à 150 salariés et prévoit de franchir les 30 M€ de chiffre d’affaires dès cette année, contre 10 M€ sur l’exercice précédent. Avec ce nouveau site à Grenoble, la société s’implante dans un écosystème technologique de pointe. « Cette acquisition est parfaitement alignée à notre feuille de route qui s’articule autour de cinq grandes briques technologiques (énergie, traitement d’image, guerre électronique, essaims et certification). Les synergies dégagées vont nous permettre de gagner un temps précieux dans une compétition européenne et mondiale toujours plus intense », précise le directeur de la société qui compte désormais trois pôles de développement en France : à Toulouse, Marseille et Grenoble.

Pour sa 3e édition, l’Occitanie Export Tour fait à nouveau escale à Toulouse et Montauban

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Photo de l'Occitanie Export Tour
Cet évènement itinérant, qui fait étape dans les 13 départements de la région, est le rendez-vous annuel incontournable de l’export en Occitanie. (©CCI Occitanie)

Les CCI d’Occitanie et les experts de la Team France Export donnent rendez-vous aux chefs d’entreprise de la région pour amorcer ou accélérer leur développement à l’international avec la troisième édition du Occitanie Export Tour. Itinérant, cet événement fera étape à la CCI de Montauban (Tarn-et-Garonne) le lundi 25 novembre et le mardi 26 novembre à la CCIO de Toulouse, à Blagnac (Haute-Garonne).

Stratégie, réglementation douanière et fiscale, prospection, financement… à chaque étape, des conférences techniques sont organisées pour permettre aux dirigeants d’en apprendre un peu plus sur les mécanismes à l’export, émaillées de témoignages de TPE/PME.

À Montauban, l’après-midi s’articulera autour d’un atelier pour savoir comment bien choisir sa distribution à l’international : agents, distributeurs, vente en ligne et E-commerce. Animé par des experts Team France Export, ce temps d’échange collectif passera en revue les aspects opérationnels, juridiques et réglementaires. Des rendez-vous avec un expert représentant le Danemark, la Suède et la Finlande sont aussi prévus. Peuvent y participer les entreprises industrielles et artisanales immatriculées au RCS avec au moins un an d’existence. Pour connaître le programme détaillé de la journée du lundi 25 novembre et s’inscrire, cliquez-ici.

À Toulouse, la matinée sera ponctuée par de nombreuses conférences sur des thèmes variés comme l’intelligence artificielle au service de votre activité export, les enjeux de l’interculturel pour aborder et réussir son business à l’international ou encore comment et pourquoi faire le choix des marketplaces pour un déploiement à l’international. Tout au long de la journée, des rendez-vous à la carte  avec la Team France Export et ses partenaires sont proposés pour bâtir votre projet à l’international . Pour connaître le programme détaillé de la journée du mardi 26 novembre et s’inscrire, cliquez-ici.

L’Occitanie Export Tour réunit de fait de très nombreux partenaires : le réseau des CCI d’Occitanie, Business France, l’agence régionale de développement économique Ad’Occ, la Région Occitanie, Bpifrance, les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), la Douane, l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), Enterprise Europe Network ainsi que la Chambre de métiers et d’artisanat d’Occitanie.

À Toulouse, le MEETT accueille du 1er au 3 novembre deux salons autour du vin, du chocolat et du terroir

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Deux salons en un ! Voilà ce que vous propose du vendredi 1er au dimanche 3 novembre 2024 les équipes du MEETT, le parc des expositions, centre de conventions et congrès de Toulouse avec l’édition d’automne 2024 du Salon Chocolat & Gourmandises qui se déroulera en même temps que le Salon Vins & Terroirs.

Côté vins, le salon voit grand avec la présence de plus de 350 exposants, vignerons et producteurs. Avec 227 appellations de vins et autres producteurs récoltants venus de toute l’Hexagone, mais également d’Italie, du Mexique ou d’Argentine, les amateurs de nouveaux cépages auront l’opportunité unique de faire le tour de France en un salon. À noter que cette année, l’art du cocktail est mis à l’honneur avec la présence d’Alexis Taoufiq qui confectionnera en direct de délicieux cocktails artisanaux à la française et proposera même un atelier sur l’art de mixologie.

Côté terroir, quelque 70 exposants seront présents pour faire (re)découvrir plus de 120 saveurs régionales : sirops et vinaigres artisanaux, pâtes alimentaires artisanales, nougats, miels... Parmi les nouveaux venus, des producteurs de lavande. Parce que oui, cuisinée fraîche ou sèche la lavande est devenue un ingrédient commun dans les recettes salées et sucrées.

Côté chocolat et gourmandises, près d’une cinquantaine de chocolatiers et confiseurs sont attendus, parmi lesquels : la Maison Pillon, Chocolaterie Castan, Bello & Angeli, Maison Escarnot, de la Fève au Palais, Salon Cacao’T, tandis que Janie Chocolaterie Artisanale d’Albi ou encore la pâtisserie ambulante La Yofi Touch.

Au programme de ces trois jours dédiés aux épicuriens : dégustations œnoludiques (sur réservation en ligne), présentation du processus de vinification avec les étudiants de l’ENSAT, vente aux enchères avec 400 lots à saisir ou encore animations culinaires originales et gourmandes avec le lycée des Métiers de l’Hôtellerie et du Tourisme d’Occitanie.

Développement économique : la Région Occitanie et la CCI Occitanie sont au diapason

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Photo de Carole Delga et Jean-François Rezeau
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et Jean-François Rezeau, président de la CCI Occitanie, ont signé le 22 octobre 2024 une convention cadre visant à renforcer et coordonner leurs actions en matière économique. (©CCI Occitanie)

L’union fait la force. L’adage bien connu se vérifie une nouvelle fois à l’occasion de la signature le 12 octobre 2024 d’une convention cadre entre la Région Occitanie, chef de file du développement économique à l’échelle des 13 départements, et la CCI Occitanie, qui chapeaute le réseau des 13 CCI territoriales de la région. Cet accord vise à renforcer et coordonner leurs actions en faveur du développement économique des entreprises et des territoires.

« Face à une conjoncture économique difficile qui n’épargne pas les entreprises d’Occitanie, nous devons affronter les crises et relever les défis collectivement pour trouver des solutions et soutenir l’activité économique », a expliqué Carole Delga, présidente de Région à cette occasion. Et d’ajouter : « Nous continuons à faire pack au service de nos entreprises, de l’emploi et de la croissance sur nos territoires. »

Les deux institutions s’entendent ainsi sur six objectifs, à savoir :

  • Favoriser la souveraineté et la réindustrialisation de l’économie régionale ;
  • Développer l’ouverture internationale des entreprises ;
  • Accompagner les transformations technologiques et les transitions sociales et écologiques du modèle des entreprises ;
  • Promouvoir la transmission et la reprise d’entreprise et conforter la dynamique de création entrepreneuriale en Occitanie ;
  • Accompagner le développement économique sur les territoires et développer les synergies territoriales ;
  • Favoriser l’emploi dans les entreprises, et mieux former et orienter en rapprochant monde éducatif et entreprises.

De son côté, Jean-François Rezeau, président de la CCI Occitanie, a tenu à réaffirmer lors de cette signature « la mobilisation des CCI d’Occitanie pour agir en parfaite complémentarité » avec les services de la Région, « pour qu’un euro mobilisé, soit un euro utile pour nos entreprises face aux enjeux des transitions et de la compétitivité et pour la dynamique et la souveraineté de notre économie ».

Apprentissage : l’Occitanie investit plus de 5 M€ pour améliorer la formation et le logement des apprentis

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Photo d'un apprenti électricien
La Région Occitanie débloque une enveloppe de 5 M€ pour améliorer les conditions de vie et de formation des apprentis. (©Pixabay)

Les conseillers régionaux ont voté le 18 octobre 2024 enveloppe de plus de 5 M€ en faveur du développement des formations par apprentissage et pour financer des chantiers dans les centres de formation pour apprentis (CFA) d’Occitanie.

« En Occitanie, nous avons fait le choix de continuer, de façon volontariste et malgré la baisse brutale du soutien de l’État sur ce sujet, à soutenir fortement la construction et la rénovation de centres de formation sur tous nos territoires. Assurer ce maillage de formations c’est garantir à nos jeunes de trouver, près de chez eux, une école pour se former au métier de leur choix. Pour nos entreprises, c’est la possibilité de trouver rapidement les compétences et talents nécessaires à leur développement. Et pour nos territoires, c’est une source de vitalité et d’attractivité importante », estime Carole Delga, présidente de région.

Grâce à cette enveloppe, ce sont six chantiers qui vont être lancés dans les CFA d’Occitanie, pour un montant total de près de 3 M€, dont plus d’1 M€ seront consacrés à la création de logements éco-responsables au CFA du Comminges de Gourdan-Polignan (31). La Région a par ailleurs décidé de mobiliser 2,2 M€ pour soutenir les formations proposées par les CFA, sur l’ensemble du territoire. Une attention particulière est portée aux parcours dédiés aux personnes éloignées de l’emploi et aux secteurs professionnels qui connaissent de forts besoins en recrutement (bâtiment et travaux publics, métiers de bouche, tourisme hôtellerie restauration). Au total ce sont 259 formations, dont 42 nouvelles, au profit de 1 388 apprentis, qui viennent de recevoir un soutien de la Région.

La Région Occitanie finance 47 projets d’aménagement touristique pour plus de 6 M€

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Photo de la commune d'Ôo
La Région Occitanie a financé à hauteur de 46 000 € le projet d’aménagement d’un bâtiment communal aux Granges d’Astau sur la commune d’ Ôo. (©Communauté de Communes Pyrénées Haut Garonnaises)

Réunis en commission permanente le 18 octobre 2024, les conseillers régionaux ont voté le financement de 47 projets retenus dans le cadre de l’appel à projets « Tourisme durable, responsable et solidaire » visant à transformer les activités touristiques. 6 M€ sont ainsi mobilisés à travers cet appel à projets dont 1,4 M€ d’avances remboursables.

Parmi les projets retenus, un seul est situé en Haute-Garonne. ll s’agit de l’aménagement d’un bâtiment communal aux Granges d’Astau sur la commune d’Ôo. La Région Occitanie a financé ce projet à hauteur de 46 000 €.

En Tarn-et-Garonne, deux projets ont été retenus, à savoir la création d’une zone de baignade sur le lac de la Vallée des loisirs à Lafrançaise, au nord de Montauban, financé à hauteur de 49 000 €, et la réhabilitation du parc de loisirs de Saint-Sardos, entre Montech et Beaumont-de-Lomagne, projet financé à hauteur de 300 000 €.

20e édition d’Occitanie Invest : l’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 12 décembre 2024

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Photo de Guillaume Lombart et Romain Tiberghien
Guillaume Lombart et Romain Tiberghien sont les deux co-fondateurs de Ma boîte à Moustique. (Crédit : MA BOÎTE À MOUSTIQUE)

La 20e édition d’Occitanie Invest aura lieu le 20 mars 2025 à La Cité, à Toulouse. Plus qu’une convention d’affaires, Occitanie Invest est un programme d’accompagnement à la levée de fonds. Organisée par l’agence de développement économique AD’OCC, avec le soutien de la Région Occitanie et de ses partenaires, ce rendez-vous est l’opportunité unique pour les dirigeants en recherche de fonds de rencontrer les investisseurs en capital, grâce à l’alliance d’un parcours d’accompagnement personnalisé à un tour de table et d’une convention d’affaires mêlant pitchs d’entreprises et rendez-vous one-to-one investisseurs. Ainsi, chaque année, une vingtaine d’entreprises sélectionnées bénéficient du coaching personnalisé pour être prêtes à rencontrer les investisseurs.

En 2024, Occitanie Invest a reçu 182 candidatures pour 23 lauréats. L’évènement avait réuni à Toulouse 116 investisseurs et débouché sur près de 310 rendez-vous d’affaires. Depuis 2020, les 87 entreprises qui ont été accompagnées ont levé plus de 146 M€. Après une sélection rigoureuse par un jury composé d’experts financiers, d’incubateurs, d’accélérateurs, et d’entrepreneurs aguerris, les entreprises lauréates accèdent à un programme intensif et personnalisé d’un mois. L’objectif ? Préparer chaque entreprise à la perfection pour qu’elle soit prête à convaincre les investisseurs nationaux et régionaux.

Alors qui succèdera aux biotech Dendris ou Genoskin ou encore à la start-up Ma boîte à Moustique et aura la chance de « pitcher » devant une centaine d’investisseurs ?

Les entrepreneurs intéressés ont jusqu’au 12 décembre 2024 pour déposer leur candidature à l’adresse suivante : inscription.occitanie-invest. Seules conditions pour participer :

  • Être une société de droit privé (start-up, TPE ou PME mature) implantée en Occitanie,
  • Proposer un produit, procédé ou service différenciant (innovation forte de produit/service) avec des perspectives de croissance forte (en France et à l’international),
  • Bénéficier d’une situation financière saine,
  • Justifier d’un chiffre d’affaires et disposer d’une trésorerie couvrant au minimum six mois de charges pour une start-up,
  • Être en recherche d’investisseurs financiers dans le cadre d’une stratégie ambitieuse de développement.

En Occitanie, une application innovante déployée dans 13 lycées pour lutter contre le cyberharcèlement

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Représentation du cyberharcèlement
L’application SafeBear permet de conserver les messages hostiles dans un coffre-fort numérique et d’alerter les parents, avec l’accord de leurs enfants. (©Pixabay)

Depuis l’avènement d’internet, le harcèlement a malheureusement dépassé les frontières du réel en s’imposant sur les réseaux sociaux. Chaque plateformes web disposant de sa propre messagerie instantanée, les harceleurs peuvent désormais contacter leurs victimes à distance et ce, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Avec parfois des dénouements tragiques.

« Un jeune sur six en France est victime de cyberharcèlement et 24 % des familles y sont confrontées. Face à ce fléau contemporain, et à ses répercussions souvent durables sur la santé mentale des jeunes, il est de notre responsabilité de protéger les élèves et d’accompagner les parents », a déclaré le 15 octobre dernier Carole Delga, la présidente de la Région Occitanie, à l’occasion du lancement de l’expérimentation de l’application SafeBear dans 13 lycées d’Occitanie, un par département, grâce au financement de 1 000 licences.

Créée en 2022 par la start-up du même nom, l’application SafeBear permet de stocker les messages dans un espace dédié et d’alerter les parents en cas de messages problématiques. Ce coffre-fort constitue également des preuves matérielles en cas de poursuites judiciaires. « Sur la base du volontariat, les lycéens occitans pourront ainsi se doter de l’application et se protéger de la toxicité sur les réseaux sociaux », a tenu à préciser de son côté Christian Guillon, le co-fondateur de la pépite française.

À noter que l’application concerne aujourd’hui les réseaux sociaux X (ex-Twitter), TikTok, Snapchat et Instagram, et devrait se développer sur d’autres canaux, à l’instar des services de messagerie WhatsApp et Telegram.

L’Occitanie a installé son premier Comité Régional pour l’Emploi

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Carte du comité régional de l'emploi
(©DR)

Pierre-André Durant, préfet de la Région Occitanie et de la Haute-Garonne, et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, ont installé le Comité régional pour l’emploi (CRPE) le 15 octobre 2024 à Toulouse. Un projet qui découle directement de la loi pour le plein emploi, adoptée le 18 décembre 2023 par le gouvernement.

Un nouveau projet ambitieux, précédé par des expérimentations menées sur l’accompagnement renforcé des allocataires du RSA dans l’Aveyron et sur les bassins de Saint-Gaudens, Castelsarrasin-Moissac et Carcassonne depuis 2023.

« Celles-ci ont permis un retour à l’emploi de 46 % des personnes accompagnées et ont montré tout l’intérêt d’un engagement fort des collectivités pour répondre plus efficacement, en proximité, aux besoins de recrutement des entreprises et au développement des compétences des demandeurs d’emploi », affirme la collectivité dans un communiqué daté du 18 octobre 2024.

Ce modèle d’accompagnement devrait être déployé progressivement sur l’ensemble du territoire, à compter du 1er janvier 2025. La feuille de route du comité régional sera alimentée par les remontées des comités locaux et départementaux pour l’emploi et pourrait s’articuler autour de trois axes :

  • Renforcer l’accompagnement des entreprises concernant le recrutement et la fidélisation de leurs salariés.
  • Renforcer l’accompagnement et la montée en compétence des personnes en recherche d’emploi afin de favoriser leur insertion professionnelle.
  • Accompagner et outiller la gouvernance locale du réseau pour l’emploi.

La prochaine réunion du comité régional, prévue au 1er trimestre 2025 en format plénier, permettra de valider la feuille de route régionale.