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Randstad recrute 1 100 personnes dans le secteur de l’aéronautique en Occitanie

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Le groupe Randstad lance la quatrième édition de l’AéroDay, une campagne de recrutement pour les secteurs de l’aéronautique, du spatial et de la défense. Cette année, 1 100 postes sont à pourvoir. (© Pixabay)

Le groupe Randstad, spécialisé dans le secteur des ressources humaines (recrutement, intégration, management de la formation et des mobilités), organise la quatrième édition de l’AéroDay. Cette campagne vise à recruter 1 100 nouveaux talents dans les secteurs de l’aéronautique, du spatial et de la défense en Occitanie.

Malgré un contexte industriel global difficile en 2024, le secteur aéronautique continue de recruter massivement pour accompagner les cadences de production élevées. Cette dynamique va se poursuivre en 2025, boostée par un carnet de commandes d’aéronefs civils et militaires pléthorique. En effet, le géant de l’aéronautique Airbus a, à ce jour, près de 8 600 appareils à produire, soit l’équivalent de dix années de production. Quant au trafic aérien, il devrait battre des records en 2025. Selon l’IATA (Association du transport aérien international), plus de cinq milliards de passagers sont prévus dans le monde en 2025, soit +6,7 % par rapport à 2024.

En parallèle, les avionneurs poursuivent leurs investissements en R&D pour répondre aux enjeux de la neutralité carbone. Aussi, la majorité d’entre eux souhaite développer les opérations de vol, comme les outils d’aide au pilotage ou les algorithmes pour améliorer les délais de fabrication, grâce à l’intelligence artificielle.

Pour répondre à ces enjeux, le groupe Randstad organise, tout au long du mois de janvier 2025, une campagne de recrutement d’envergure nationale. Plus de 2 500 postes sont à pourvoir sur le territoire, dont 1 100 en Occitanie. Ils couvrent un large spectre de qualifications et sont accessibles aux femmes comme aux hommes. Les contrats proposés sont des CDI, des CDD et des missions d’intérim de longue durée.

Parmi les postes à pourvoir, on retrouve ceux d’ajusteurs, inspecteurs qualité, techniciens méthodes, préparateurs aéronautiques, gestionnaires outillage, ingénieurs outillage, ingénieurs méthodes, techniciens essais, ingénieurs qualité, mécaniciens, approvisionneurs, chefs d’équipe, techniciens logistiques, techniciens qualité, etc.

Les centres Afpa Occitanie ouvrent leurs portes pour faire découvrir leurs formations

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Avec 4 500 formés par an depuis leur création en 2019, les centres de formation Afpa sont des opérateurs majeurs de l’accompagnement et de la formation professionnelle en France. En Occitanie, les 14 centres Afpa ouvrent leurs portes le 6 février 2025.(© Pixabay)

À vos agendas ! Le jeudi 6 février 2025, les 14 centres Afpa (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes) d’Occitanie ouvriront leurs portes pour permettre aux jeunes ainsi qu’aux personnes en recherche d’emploi ou en reconversion professionnelle de découvrir plus de 250 métiers dans différents domaines et de s’informer sur les offres de formation disponibles dans les secteurs qui recrutent.

CFA depuis 2019, l’Agence forme 4 500 apprentis par an. Elle est aussi le partenaire formation et conseil de plus de 6 500 entreprises pour construire les compétences de demain et accompagner leurs besoins RH. L’Afpa propose des solutions globales de sécurisation des trajectoires professionnelles via :

  • La qualification et la montée en compétence avec des formations diplômantes, de la validation de compétences (VAE), des bilans de compétences et des accès à des outils d’aide à la recherche d’emploi,
  • L’aide à la reconversion professionnelle,
  • L’alternance avec des offres de formation et de nombreux postes à pourvoir en contrat de professionnalisation ou en contrat d’apprentissage, notamment pour les jeunes,
  • Une aide à la compréhension et à la mise en action du compte personnel de formation,
  • Des programmes d’accompagnement vers l’emploi comme Prépa compétences, un programme visant à découvrir des métiers, renforcer les savoirs de base en lien avec ceux-ci et trouver la bonne offre de formation.

Le 6 février prochain, en Haute-Garonne, les centres de Toulouse-Balma et de Toulouse-Palays, ouvriront leurs portes le matin de 9 heures à 12 heures et l’après-midi de 13 heures à 16 heures. L’occasion pour les participants d’échanger avec des conseillers expérimentés pour connaître les différentes prises en charge disponibles pour leur projet, de visiter des ateliers de formation, de rencontrer des formateurs et échanger avec des stagiaires en formation ou encore assister à des ateliers et des conférences pratiques.

Semaine des métiers du numérique : des dizaines de rendez-vous en Occitanie

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Au programme de cette semaine des métiers du numérique en Occitanie : ateliers de découverte, formations, visites d’entreprises, sessions de jobs dating, conférences thématiques ou encore webinaires. (©Pixabay)

Après une hausse de + 6,5 % en 2023, le marché du numérique a progressé de + 5 % en 2024, confirmant son rôle moteur dans l’économie française malgré un ralentissement des commandes et un contexte de marché attentiste. Boostée aujourd’hui par l’intelligence artificielle (IA), la filière surfe sur une croissance continue depuis 15 ans.

Comme le rappelaient nos confrères du magazine économique Entreprises Occitanie en septembre dernier, « le numérique a entraîné en 2023 la création de 8 000 emplois sur le territoire occitan et le secteur, toutes filières confondues, représente 110 000 emplois (dont 30 000 dépendent de l’aéronautique) et un chiffre d’affaires cumulé de près de 15 Mds€ ».

Sécurité du système informatique d’une entreprise, conservation des données dans le cloud, création ou gestion d’un site web, analyse des données par l’intelligence artificielle… Toutes ces prestations sont fortement demandées par les entreprises, les administrations et les particuliers. Pour preuve, en Occitanie, plus de 6 080 offres d’emploi ont été enregistrées à France Travail entre octobre 2023 et septembre 2024. Donner aux candidats les clés de leur avenir professionnel pour s’orienter, devenir rapidement opérationnels et répondre ainsi aux besoins de recrutement dans le secteur du numérique, c’est justement l’objectif de la Semaine des métiers du numérique.

Organisé par France Travail et ses partenaires : les missions locales, Cheops le réseau Cap emploi, l’Apec, Numeum, Diversidays, la Fédération Syntec, l’Opco Atlas, la Fédération Cinov, la 3W Academy, Google, Microsoft ou encore OpenClassrooms, ce rendez-vous dédié à l’emploi revient pour une 7e édition du 20 au 24 janvier 2025. L’occasion pour les personnes intéressées de rencontrer des professionnels du secteur, de s’informer sur des métiers innovants, de découvrir les métiers ainsi que les formations et de participer à des sessions de recrutement. De nombreux rendez-vous sont ainsi prévus sur l’ensemble du territoire d’Occitanie.

En Haute-Garonne, le jeudi 23 janvier, de 10 heures à 12 heures, l’agence France Travail de Labège organise une présentation de l’entreprise Berger-Levrault et de ses besoins par son service RH. Cette ETI parisienne édite des logiciels de gestion financière, de gestion des ressources humaines et de maintenance pour les collectivités, les administrations, les établissements de santé, l’éducation et l’industrie. Fortement implantée à Toulouse et Montpellier, c’est à Labège que la société a installé en 2016 son Centre d’innovation et de développement. Lors de ce rendez-vous, une mise en lumière du poste de chargé de support logiciel de gestion avec le témoignage d’un salarié est également prévue.

Autre temps fort, un job dating inversé dans le numérique à destination des personnes en situation de handicap. Pour y participer, rendez-vous le mardi 28 janvier, de 9 heures à 12h30, dans le locaux de l’agence de Toulouse Cartoucherie. Pour découvrir l’ensemble des évènements organisés lors de cette Semaine des métiers du numérique en Occitanie, notamment dans le Gers et l’Hérault, cliquez-ici.

Fondatrice de Temporis, la toulousaine Laurence Pottier Caudron reçoit la Légion d’honneur

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Laurence Pottier Caudron, fondatrice de Temporis, a reçu la Légion d’honneur des mains de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole. (©Temporis)

Le 16 janvier 2025, Laurence Pottier Caudron, fondatrice et présidente de Temporis, réseau national d’agences d’emploi en franchise, a reçu la Légion d’honneur des mains de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole.

Après avoir occupé des postes à responsabilités dans des groupes tels que Danone, La Redoute et Adecco, Laurence Pottier Caudron a créé Temporis en 2000 à Brive-la-Gaillarde. Pionnier sur le marché de l’emploi, le réseau compte aujourd’hui plus de 200 agences et plus de 110 franchisés indépendants à leur tête.

Intérim, formation, CDI... les agences d’emploi Temporis offrent des solutions RH à ses clients, entreprises comme salariés. Le réseau délègue chaque jour 9 000 intérimaires dans 6 500 entreprises clientes. Temporis a réalisé 405 M€ de chiffre d’affaires en 2023.

Christophe Bou, nouveau président du Conseil de bassin viticole Sud-Ouest

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Christophe Bou. (©IVSO)

Réuni le 12 décembre 2024 sous l’autorité de Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, le Conseil de bassin viticole Sud-Ouest, l’instance régionale de concertation entre les partenaires de la filière viticole et les pouvoirs publics, a procédé à la désignation pour cinq ans de son nouveau président en la personne de Christophe Bou, co-président de l’interprofession des Vins du Sud-Ouest (IVSO).

Lors de sa réunion, ce même Conseil - qui réunit 21 membres professionnels, 10 membres représentant les personnes publiques et neuf personnalités qualifiées - a procédé à un point d’étape relatif au projet de « plan d’adaptation » du bassin viticole Sud-Ouest dont l’objectif est d’accompagner la filière viticole à relever les défis qui sont les siens, climatiques, économiques et sociétaux. Par ailleurs, l’instance régionale a chargé Christophe Bou, au titre de la production, et Olivier Dabadie, président de la section interprofessionnelle des vins IGP Côtes-de-Gascogne, au titre du négoce, de la représenter au conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, qui est son équivalent au niveau national.

Dans un communiqué daté du 15 janvier, Christophe Bou est revenu sur le rôle majeur du Conseil de bassin viticole Sud-Ouest pour la filière et ce, encore plus qu’hier alors que celle-ci « traverse une période compliquée, marquée par le problème de la déconsommation, l’évolution des modes de consommation et la multiplication des aléas et incertitudes de toutes sortes ».

Et l’intéressé de rappeler que le plan d’adaptation sur lequel travaillent les membres de l’instance vise justement « à faciliter certaines transitions en faisant évoluer l’architecture de la production régionale » avec : le repositionnement des appellations d’origine protégée, le développement de nouveaux produits (no-low, effervescents, etc.), la mise en place de mécanismes de régulation des volumes à la production ou encore, la valorisation de sous-produits de la vigne. « À ce stade, il est essentiel de travailler toutes les pistes mais nous prévoyons de pouvoir présenter nos axes stratégiques sur le troisième trimestre de l’année », a annoncé Christophe Bou.

Plus de 210 000 visiteurs pour l’exposition « Cathares. Toulouse dans la croisade »

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L’exposition « Cathares. Toulouse dans la croisade » a réuni 210 704 visiteurs entre le 5 avril et le 5 décembre 2024. La prochaine grande exposition programmée par la mairie de Toulouse sera consacrée au styliste Jean-Charles de Castelbajac, et sera visible à partir de décembre 2025 aux Abattoirs. (©Jean-Baptiste Cyrille-Lytras (Musée Saint-Raymond)

Labellisée exposition d’intérêt national par le ministère de la Culture, l’exposition « Cathares. Toulouse dans la croisade » a réuni 210 704 visiteurs entre le 5 avril et le 5 décembre 2024. Accueillie au musée Saint-Raymond, musée d’archéologie de Toulouse, et au couvent des Jacobins pendant près de neuf mois, elle est la première de cette ampleur consacrée à ce sujet en France, abordant, d’une part, les événements qui ont émaillé la croisade contre les Albigeois et, d’autre part, la question de l’hérésie dite « cathare ».

Ponctuée de dispositifs sonores, numériques et interactifs, l’exhibition a permis aux nombreux visiteurs de découvrir plus de 300 objets exceptionnels, dont des documents d’archive prêtés par la Bibliothèque nationale de France, des objets archéologiques inédits, des œuvres sculptées ou peintes, mais aussi des costumes.

Ce nouveau succès conforte la mairie de Toulouse dans sa politique de « Grandes Expositions » menée depuis 2019, marquée notamment par les expositions consacrées à Niki de Saint-Phalle (163 000 visiteurs) et à Alberto Giacometti (129 727 visiteurs), programmée de septembre 2023 à janvier 2024.

Prochaine date à retenir : décembre 2025, avec une exposition consacrée à Jean-Charles de Castelbajac accueillie aux Abattoirs. Un créateur visionnaire dont le travail est inspiré par sa passion pour l’histoire, le monde de l’enfance et le Pop art. Le styliste français a signé l’ensemble des vêtements et ornements liturgiques des célébrations marquant la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, les 7 et 8 décembre derniers.

Agnès Jaoui réélue présidente de la Cinémathèque de Toulouse

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Agnès Jaoui a été réélue présidente de la Cinémathèque de Toulouse le 7 janvier dernier pour un mandat de trois ans. (© Carole Mathieu Castelli)

Scénariste, réalisatrice, comédienne et chanteuse, Agnès Jaoui a été réélue présidente de la Cinémathèque de Toulouse à l’unanimité par le conseil d’administration le 7 janvier dernier. En poste depuis décembre 2021, celle qui a reçu le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour le film On connaît la chanson et, en 2001, le César du meilleur film pour Le Goût des autres, rempile pour un nouveau mandat de trois ans.

Cette nomination prend effet alors que la cinémathèque toulousaine est en plein renouveau. Fermée au public depuis fin août 2024, elle est engagée dans d’importants travaux de rénovation chiffrés à 4,1 M€. Ce chantier d’envergure doit permettre à cette institution de la Ville rose intallée rue du Taur d’adapter ses espaces à la hausse de fréquentation et de coller aux nouvelles normes environnementales. La création d’une nouvelle salle de projection au niveau de la bibliothèque du bâtiment est notamment prévue. Malgré ces travaux, la programmation est maintenue, les projections se déroulant au cinéma Pathé Wilson en centre-ville et au musée des Abattoirs.

Outre Agnès Jaoui, cinq autres membres du conseil d’administration ont été réélus jusqu’en 2028. Manuela Padoan, directrice de Gaumont Pathé Archives, et Christian Thorel, directeur de la librairie toulousaine Ombres Blanches, ont été reconduits aux postes de vice-présidents. Alain Bouffartigue, président de Ciné 32, cinéma associatif d’Auch, conserve le poste de trésorier, et Isabelle Danel, journaliste et critique de cinéma, celui de secrétaire.

Enfin, Jean-François Tosti, producteur et cofondateur de TAT productions, entre au conseil d’administration et complète le bureau. Attaché à la Cinémathèque de Toulouse, ce sixième et nouveau membre se dit très désireux de la soutenir dans ses actions qui, de son point de vue, « restent plus que jamais du service public ».

Piscine Toulouse-Lautrec aux Minimes : un lifting à plus de 12 M€

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En plein travaux, la piscine Toulouse Lautrec va être réhabilitée et agrandie avec notamment la création d’un bassin sportif nordique de 50 m x 4 couloirs à l’extérieur et d’un bassin d’apprentissage et de détente à l’intérieur. (©Mairie de Toulouse)

Très attendus, les travaux d’agrandissement de la piscine Toulouse-Lautrec dans le quartier des Minimes ont débuté fin novembre 2024. Un chantier d’envergure estimé à 12,6 M€ qui verra la construction de deux nouveaux bassins, dont un nordique extérieur de 50 mètres et quatre couloirs ainsi que la rénovation du bassin sportif actuel intérieur de 25 mètres.

L’opération porte également sur la réhabilitation de plusieurs espaces à l’image de la halle "tournesol" qui, avec sa coupole mobile, permet de s’adapter aux saisons et de s’ouvrir sur une zone verte de 3 600m² agrémentée de terrains de volley ball et de badminton, de jeux d’enfants.

Financé par la mairie de Toulouse dans le cadre de son « Plan Piscines » lancé en 2017 et doté de 30 M€ jusqu’en 2026, ce chantier a bénéficié d’une subvention de 450 K€ de l’État, via l’Agence nationale du sport. Et bonne nouvelle, alors que la livraison est attendue pour 2026, la piscine reste et restera ouverte aux horaires habituels pendant toute la durée des travaux.

La rénovation de la piscine Toulouse-Lautrec intervient après celles effectives des piscines municipales Léo-Lagrange située au coeur de la Ville rose et Chapou dans le quartier des Amidonniers ou encore de Bellevue à Rangueil et Alban-Minville à Bellefontaine (4,4 M€). Parmi les autres chantiers en cours, la modernisation de la piscine Pech David pour un montant de 2,9 M€.

Objectif ? Un meilleur confort des nageurs et un complexe plus performant en énergie grâce notamment à l’installation d’une centrale de traitement d’air double flux permettant de récupérer 80 % des calories sur l’air extrait pour réchauffer l’air neuf. Ou encore la production de l’eau chaude sanitaire et du chauffage par le réseau de chaleur urbain en remplacement des chaudières à gaz.

easyJet divise par deux la liste de ses destinations au départ de Toulouse

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Photo d'un avion easyJet
Malgré cette fermeture, attendue en mars 2025, easyJet s’engage à continuer de desservir la Ville rose en tant que destination et à proposer des vols à Toulouse, connectant la ville à des destinations majeures en France et à l’international. (©easyJet)

En septembre dernier, la compagnie aérienne à bas prix britannique annonçait la fermeture d’ici mars 2025 de sa base à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, treize ans après son installation. Alors qu’elle s’est engagée dans un plan de réorganisation de sa structure en France, cette fermeture fait partie des propositions présentées aux instances représentatives du personnel de la compagnie.

Le transporteur justifiait son choix par une combinaison de facteurs, dont « une reprise plus lente post-Covid et la pression inflationniste, qui impacte sa capacité à investir davantage ». Les 125 salariés qui y sont établis doivent se voir proposer un poste dans l’une des six autres bases de la compagnie. Pour ceux qui ne pourraient pas quitter Toulouse, « nous veillerons à ce qu’ils soient soutenus dans la recherche d’un nouveau poste », précisait l’entreprise.

Côté voyageurs, easyJet s’était engagé à continuer de desservir la métropole en tant que destination et à proposer des vols depuis Toulouse, connectant la ville à des destinations majeures en France et à l’international. Dans un communiqué daté du 8 janvier, la compagnie a confirmé qu’elle continuerait à opérer 10 lignes au départ et à destination de la Ville rose : Paris Orly, Bâle-Mulhouse, Lyon, Nice, Nantes, Londres Gatwick, Bristol, Genève, Milan Malpensa et enfin Palma de Majorque.

C’est dix de moins qu’aujourd’hui. Pour autant, Bertrand Godinot, le directeur national d’easyJet pour la France, s’est félicité de cette annonce en réaffirmant « l’attachement » de la compagnie à Toulouse et sa région, et son souhait de contribuer à sa connectivité : « Avec notre partenaire Aéroport Toulouse Blagnac, nous pouvons confirmer à nos fidèles clients toulousains que nous continuerons à desservir 10 destinations demandées aussi bien pour des voyages loisirs qu’affaires. Il est important pour nous de continuer à proposer un réseau attractif au départ des régions françaises et notamment Toulouse. »

Toulouse Métropole : le prix de l’eau baisse de 30 % jusqu’au 31 mai

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Face aux tensions hydriques et donc pour préserver la ressource en eau, Toulouse Métropole a adopté en avril 2024 un train de mesures. Parmi elles, la distribution gratuite de kits économiseurs d’eau et la mise en place d’une tarification saisonnière incitative. (©Pixabay)

Alors qu’en ce début d’année 2025 les ménages toulousains, comme le reste de la population française, ont vu leur facture de gaz augmenter de + 4,38 % et que celle sur l’électricité va certes baisser mais pas autant que prévu, chaque économie est la bienvenue. Ça tombe bien, depuis le mois de novembre 2024 et jusqu’au 31 mai prochain, le prix de l’eau est en baisse de 30 % par rapport au tarif de base pour les habitants des 37 communes de Toulouse Métropole.

Une baisse qui intervient après cinq mois de hausse en raison de la nouvelle tarification saisonnière mise en place en début d’été par Eau de Toulouse Métropole - l’autorité organisatrice des services publics de l’eau et de l’assainissement sur le territoire - afin de préserver cette ressource de plus en plus rare et donc précieuse.

Ainsi, pendant la période où la Garonne est la plus basse, soit du 1er juin au 31 octobre, l’eau coûte désormais plus cher aux Métropolitains : + 42% sur la partie variable du tarif de l’eau, celle qui est proportionnelle à la consommation. En contrepartie, durant le reste de l’année, le tarif diminue.

Selon les calculs de la collectivité, en année pleine, pour un foyer de trois personnes consommant 120 m3 d’eau par an lissés sur l’année, le surcoût sera de 0,6 € tandis que pour ce même foyer de trois personnes avec un jardin et une piscine, consommant 150 m³ en été et 100 m³ en hiver, le nouveau tarif entraînera un supplément de 83,4 €.

Ligne C : quel bilan pour le « Plan arbres » 2024 à Toulouse ?

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Lundi 6 janvier 2025, Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Ingénierie, Clément Riquet, conseiller municipal délégué aux jardins et espaces verts de la Mairie de Toulouse, et Olivier Arsac, maire de quartier (Sept-Deniers, Ginestous-Sesquières, Lalande), ont participé à une opération de plantations compensatoires de la ligne C à proximité immédiate du chantier de la future station Sept-Deniers. (©Service presse Tisséo)

Les travaux de prolongement de l’actuelle ligne B et de construction de la future ligne C battent leur plein dans l’agglomération toulousaine. Un chantier titanesque qui devrait coûter 3,1 Mds€, pour une mise en service attendue en 2028. Certifiée haute qualité environnementale (HQE), cette ligne C s’est dotée d’un « Plan arbres ». Objectif ? Planter 5 000 arbres, soit trois fois plus que le nombre d’arbres enlevés.

Pour Tisséo Ingénierie, en charge de son application, il n’a jamais été question d’attendre la fin du chantier pour effectuer ces plantations compensatoires de la ligne C, mais bien de replanter au plus tôt dans les quartiers concernés entre 2022 et début 2026. Ainsi, dans un communiqué daté du 6 janvier 2025, la société de la mobilité de l’agglomération toulousaine a dressé le bilan de l’année écoulée en la matière.

Ainsi, dans le quartier des Sept-Deniers, ce sont au total 86 arbres qui ont été plantés depuis 2022, auxquels viennent s’ajouter les 18 autres plantés en décembre 2024, soit un total de 104 sur les 416 prévus. Plus largement, à la fin de cette campagne de l’hiver 2024-2025, ce seront 1 500 arbres d’une grande diversité qui auront été plantés sur les quatre communes traversées par le projet : Colomiers, Blagnac, Toulouse et Labège. De plus, 38 arbres seront transplantés sur cette campagne, soit 49 arbres transplantés depuis le début du chantier.

Pour mémoire, quatre conventions ont été votées dès 2022 pour la mise en œuvre des premières plantations des 5 000 arbres à partir de cet hiver. Elles ont été conclues entre Tisséo Ingénierie et :

  • les mairies de Colomiers et Blagnac pour un montant respectif de 105 000€ (150 arbres),
  • la mairie de Toulouse et Toulouse Métropole pour un montant de 2 100 000€ (3 000 arbres),
  • le Sicoval pour un montant de 420 000€ (600 arbres).

Barbara Ballavoisne nommée sous-préfète chargée de mission auprès du préfet de la région Occitanie

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Barbara Ballavoisne. (©Préfecture d’Occitanie)

Par décret du 12 décembre 2024 paru au Journal officiel le 13 décembre 2024, Barbara Ballavoisne a été nommée sous-préfète chargée de mission auprès du préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne. Elle prendra ses fonctions ce lundi 6 janvier 2025, succédant ainsi à Hélène Lestarquit.

Ancienne élève de l’École normale supérieure de Rennes, Barbara Ballavoisne a été affectée à sa sortie de l’École nationale d’administration en 2020 à la direction du budget du ministère chargé des comptes publics, où elle a oeuvré pendant quatre ans en qualité d’adjointe au chef du bureau de la défense et de la mémoire puis d’adjointe au chef du bureau de l’emploi et de la formation professionnelle.

Agrégée d’économie et gestion, elle a également enseigné en lycée général et technologique après avoir été chargée de mission au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. L’intéressée exercera les missions de secrétaire générale adjointe, sous-préfète de l’arrondissement de Toulouse (hors Toulouse Métropole) et sous-préfète chargée de mission politique de la ville auprès du préfet.

Création de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection

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Entrée en fonction le 1er janvier 2025, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) compte 11 divisions. La région Occitanie dépend de celles de Bordeaux et Marseille. Ici la centrale de Golfech en Tarn-et-Garonne (©CC).

Issue de la réunion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) créée par la loi relative à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection du 21 mai 2024, est entrée en fonctionnement le 1er janvier 2025.

Autorité administrative indépendante, l’ASNR assure désormais, au nom de l’État, le contrôle des activités nucléaires civiles en France. Elle exerce également les missions de recherche, d’expertise, de formation et d’information des publics dans les domaines de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.

Basée à Montrouge, l’ASNR dispose de 11 divisions lui permettant d’exercer ses missions de contrôle sur l’ensemble du territoire métropolitain et dans les départements et régions d’outre-mer. La région Occitanie dépend de deux divisions : celle de Bordeaux et celle de Marseille.

La division de Bordeaux contrôle la sûreté nucléaire, la radioprotection et le transport de substances radioactives dans les 20 départements dont l’Ariège, l’Aveyron, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot, les Hautes-Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne où se situe notamment la centrale de Golfech. La division de Marseille couvre, de son côté,13 départements dont ceux de l’Aude, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales.

Le Lycée hôtelier de Toulouse ouvre une loge aux 500 dans le quartier de la Cartoucherie

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Le lycée hôtelier de Toulouse ouvre une loge aux 500, le laboratoire d’expérimentation des Halles de la Cartoucherie. (© Halles de la Cartoucherie)

Le lycée des métiers de l’hôtellerie et du tourisme d’Occitanie vient d’annoncer son installation aux 500 dans le quartier de la Cartoucherie, au 1 place de la Charte des Libertés Communales à Toulouse. « Cette implantation marque un tournant important pour le lycée, avec l’ambition d’offrir à nos élèves un environnement pédagogique moderne et stimulant, en plein cœur d’un quartier en pleine transformation. Les 500 de la Cartoucherie sont un lieu de rencontre entre patrimoine, innovation et culture, et c’est cet esprit d’ouverture et de diversité que nous souhaitons partager avec nos étudiants », précise l’institution dans un communiqué publié fin novembre 2024.

Ouvert en décembre 2021, le site des 500, qui s’étend sur 500 m², d’où son nom, se veut un laboratoire d’expérimentation des Halles de la Cartoucherie. Il accueille une offre inédite, à savoir : un café-bar à bière chaleureux et festif ; trois stands de restauration où sont accueillis des commerçants restaurateurs toulousains pendant une durée minimale de six mois ; et un coin récrée pour les familles et les enfants.

Cette nouvelle installation s’inscrit dans une volonté de renforcer les liens entre l’éducation, le monde professionnel et le territoire toulousain, ajoutent les responsables du lycée hôtelier. « L’objectif de “ La Table LHT “ est de créer une véritable synergie, soutenue par les entreprises locales et les institutions, afin d’offrir de nouvelles opportunités d’apprentissage, d’alternance et de formation continue. En s’ancrant davantage dans ce quartier, le lycée hôtelier souhaite aussi jouer un rôle actif dans le développement économique et social de son écosystème local et régional. »

Concrètement, les étudiants de 2ᵉ année en BTS option Management d’unité de production culinaire y proposent une cuisine française revisitée avec des plats proposés aux tarifs de 13 € et des menus différents toutes les semaines. Les élèves assurent à la fois la confection des plats et le service, offrant ainsi une expérience complète, à la fois formatrice et gourmande.

En touchant un public plus large (et peut-être plus jeune) que celui de son restaurant d’application de la rue de l’abbée Jules Lemire à Toulouse, le lycée espère aussi faire rayonner plus largement ses formations dans les métiers de l’hôtellerie et du tourisme qui manquent aujourd’hui cruellement de bras.

À Labège, le groupe Terrot cède son immeuble Diagonale au Sicoval

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Le groupe Terrot vient d’annoncer dans un communiqué daté du 26 décembre avoir cédé au Sicoval, l’immeuble Diagonale à Labège. (©Groupe Terrot).

Le groupe Terrot vient d’annoncer dans un communiqué daté du 26 décembre 2024 avoir cédé au Sicoval, l’immeuble Diagonale dans lequel la Communauté d’agglomération du Sud-Est toulousain avait installé son siège en 2020.

Acquis en 2017 par le groupe Terrot, l’immeuble Diagonale, une ancienne construction du promoteur Fonta, reconnaissable à ses façades vitrées emblématiques, avait fait l’objet d’une réhabilitation complète pour devenir un espace de bureaux plus moderne et surtout fonctionnel.

Avec l’aide de l’agence Vigneu & Zilio architectes, les 4 500 m2 en R+3 avaient été rénovés en privilégiant des lieux ouverts au design néo-industriel, intégrant des matériaux tels que le béton, le bois et le métal, permettant au bâtiment de recevoir la certification NF HQE Bâtiments tertiaires.

À réception de ce chantier d’envergure en 2019, le groupe Terrot avait alors loué la totalité de l’actif au Sicoval pour y installer son siège. La communauté d’agglomération avait été en effet contrainte de déménager, son siège historique se trouvant situé sur le tracé de la 3e ligne de métro.

Compte tenu de la lourdeur du coût de cette location, en juillet 2024, le conseil communautaire du Sicoval a voté une délibération en vue de se porter acquéreur de l’immeuble. Selon nos confrères de La Dépêche du Midi, le montant de l’acquisition proposé par le groupe Terrot s’élèverait à 12,5 M€.

Basé à Paris, le groupe Terrot est spécialisé la revalorisation d’actifs tertiaires, commerciaux et résidentiels, ainsi que dans l’investissement patrimonial dans l’hôtelier et les Ehpad.