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Touch2See propose désormais sa tablette tactile aux supporters de l’ASM Clermont Auvergne

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Déjà partenaire de la Fédération française de foot et du FC Porto, la start-up Touch2see accompagnera désormais également les supporters de l’ASM Clermont Auvergne. (© Touch2see)

Depuis 2022, la start-up toulousaine Touch2See développe deux innovations de rupture à destination des passionnés de sports. Grace à sa tablette tactile, les personnes malvoyantes peuvent en effet suivre les rencontres sportives grâce à l’audiodescription et au touché. La pépite a annoncé, au début du mois d’avril, un nouveau partenariat avec le club de rugby ASM Clermont Auvergne.

La jeune pousse, qui propose sa solution aussi bien aux amateurs de rugby qu’aux passionnés de foot, de tennis, de basket-ball ou encore de hand-ball, a déjà accompagné les supporters lors de 145 événements sportifs dans neuf pays différents et notamment lors de la Coupe du Monde de Rugby 2023 en France et lors de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire.

Depuis 2024, la pépite est soutenue par le spécialiste des services de conseil en technologie de l’information canadien CGI. Ce dernier est à l’origine de cette nouvelle collaboration puisqu’il est aussi le partenaire digital principal de l’ASM Clermont Auvergne. Dans le détail, ce nouvel accord permettra aux supporters du club de rugby en situation de handicap visuel de suivre les matchs grâce à :

  • Un curseur magnétique qui reproduit en temps réel la position du ballon sur une surface tactile à l’aide de données sportives en ultra live, collectées et traitées en temps réel,
  • Des vibrations intégrées, également grâce aux données, qui traduisent l’intensité du jeu, comme un plaquage, une mêlée ou encore un essai,
  • Une audiodescription détaillée qui apporte des informations précises sur le match.

« Grâce à cette collaboration, nous allons offrir une expérience unique et immersive aux supporters déficients visuels, leur permettant ainsi de vivre pleinement l’intensité des matchs de rugby. Ce projet représente une étape décisive dans le développement de notre société et un jalon important dans notre mission de rendre le sport accessible à tous, en utilisant l’innovation comme levier d’inclusion », assure Arthur Chazelle, fondateur de Touch2See. Le dirigeant vient d’entrer dans le classement « 30 under 30 » 2025 du magazine Forbes, qui distingue les autoentrepreneurs français à suivre.

Succès des fonds IRDInov 3 et Aelis Innovation 2 : 500 nouveaux emplois prévus en 3 ans

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Accompagnée par le fonds IRDInov 3, Micropep Technologies est une spécialiste des pesticides naturels. (© Micropep Technologies)

Les fonds dédiés à l’innovation lancés à l’initiative des Régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine remportent un franc succès. C’est ce qu’indiquent dans un communiqué commun daté du 2 avril 2025 les deux collectivités.

En 2023, la société de gestion de portefeuille régionale IRDI Capital Investissement a en effet lancé deux fonds consacrés au financement des projets innovants : IRDInov 3 et Aelis Innovation 2. Soutenus par les Régions, les métropoles de Bordeaux, Montpellier et Toulouse, Bpifrance, des Caisses d’Épargne, des Banques Populaires ainsi que par des industriels comme EDF ou les Laboratoires Pierre Fabre, ces deux fonds dotés de 85 M€ ont déjà permis d’investir dans 19 start-up avec à la clé de nombreuses créations d’emploi.

À ce jour, le fonds deeptech IRDInov 3, destiné à financer la phase d’amorçage ou de démarrage, a déjà investi 8 M€ dans 13 start-up, notamment dans les secteurs de l’AgTech, de la CleanTech, des GreenTech, de la MedTech et du NewSpace. Pour ces investissements en fonds propres, le ticket d’entrée est de l’ordre de 300 K€ à 6 M€

Aelis 2 a, quant à lui, permis de réaliser six investissements pour un total de 4,5 M€ dans le secteur du digital appliqué à la formation, à la relation clients, au service immobilier, à l’édition de logiciels no code et à la santé. Ces entreprises qui représentaient un peu moins de 200 emplois lors de l’investissement ont d’importants besoins de recrutements. Elles prévoient d’embaucher 500 collaborateurs supplémentaires d’ici à trois ans.

Les fonds précédents (IRDInov 1 & 2 et Aelis Innovation et les fonds de co-investissement Inn’Vest Est et Ouest) ont investi à ce jour 101 M€ dans 71 start-up représentant 1 720 emplois.

Pour Alexandre Scherer, directeur d’investissement chez IRDI Capital Investissement, « l’ambition est de faire émerger les champions de demain tout en consolidant le tissu économique local. Chaque emploi créé dans des secteurs d’avenir est une victoire pour nos territoires ».

Parmi les pépites accompagnées, on peut citer en Occitanie :

  • Micropep Technologies. Basée à Toulouse, la start-up est le leader mondial de la technologie des micropeptides qui vise à bâtir une agriculture plus durable. Elle a embauché plus de 40 salariés depuis le premier investissement en 2018 avec IRDInov2.
  • Acu Surgical. La jeune pousse montpelliéraine est spécialisée dans le développement de solutions robotiques pour la chirurgie micro-invasive. Après une levée de fonds de 5 M€, elle a créé 15 emplois entre 2021 et 2023 et en prévoit 17 supplémentaires en 2025.

Les fonds précédents (IRDInov 1 & 2, Aelis Innovation et les fonds de co-investissement Inn’Vest Est et Ouest) ont investi à ce jour 101 M€ dans 71 start-up représentant 1 720 emplois.

Bouge ton coq lance un appel à candidatures national pour créer des épiceries solidaires

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L’épicerie située à Fiac, une commune de 925 habitants dans le département du Tarn est l’un des projets porté par l’association Bouge ton coq. (©Bouge ton coq)

De nombreux Français habitant dans des zones rurales n’ont plus accès aux commerces de proximité. En effet, selon l’Insee, 62 % des communes ne disposent aujourd’hui d’aucun commerce, contre seulement 25 % en 1980. Pour pallier cette désertification rurale, les citoyens prennent les devants en créant des épiceries participatives notamment avec l’aide de l’association auvergnate Bouge Ton Coq. Le 15 avril dernier, la structure a lancé un nouvel appel à candidatures pour 50 projets d’épiceries.

Depuis cinq ans déjà, Bouge ton coq accompagne habitants et élus dans la création de commerces de proximité gérés de manière coopérative et ce dans toutes les étapes : de l’enquête publique à l’ouverture du commerce. En Occitanie, 27 épiceries ont déjà ouvert leurs portes, et trois autres devraient bientôt voir le jour. Parmi elles, l’épicerie de l’Aoudouc, ouverte en 2024 à Dun, dans le département de l’Ariège, une commune restée sans commerce de proximité pendant 35 ans. Le projet a vu le jour grâce au soutien de la mairie ainsi que celui de 155 familles, qui font tourner le magasin à tour de rôle.

En France, ce sont plus de 300 projets de ce type qui ont vu le jour grâce à Bouge Ton Coq. 230 communes ont été accompagnées dans 69 départements, mobilisant plus de 17 600 citoyens et 7 000 producteurs locaux. Les épiceries du réseau affichent un chiffre d’affaires cumulé de plus de 4,5 M€ par an.

L’appel à candidatures 2025 vient donc d’être lancé et concerne les communes de moins de 3 500 habitants ne disposant pas déjà d’un commerce généraliste. Pour candidater, rendez-vous directement sur le site de Bouge ton coq.

La Côte et l’Arête recrute à Toulouse le 6 mai prochain en mode Top Chef

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L’enseigne La Côte et l’Arête c’est une brasserie familiale dont la maison mère est 2C Gestion. Elle est co-gérée par Benoit et Yvan Chambon, les fondateurs. (©lacoteetlarete)

Créée en 2012 à Toulouse, l’enseigne La Côte et l’Arête - dont la maison mère est 2C Gestion- s’appuie aujourd’hui sur un réseau d’une vingtaine de restaurants implantés dans la région toulousaine et partout en France. Dans un communiqué daté du 22 avril dernier, l’enseigne a annoncé la tenue d’un job dating pas comme les autres le mardi 6 mai dans le secteur François Verdier.

Objectif de cette journée rythmée par deux sessions ( de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30) ? Faire naître des vocations, révéler les personnalités et surtout recruter une centaine de personnes pour des postes en salle et en cuisine dans les trois établissements La Côte et l’Arête de Labège, Blagnac et Toulouse centre. Certains de ces postes sont également à pourvoir dans les restaurants franchisés situés à Aucamville, l’Union et Plaisance-du-Touch.

Destiné aux débutants motivés comme aux professionnels en quête d’un nouveau défi, ce forum de recrutement se veut immersif et participatif. Alors oubliez les entretiens classiques sur fond de CV ! Les candidats seront accueillis autour d’un café convivial, avant une présentation de la brasserie contemporaine et de ses valeurs. Le moment fort de la journée ? Des ateliers cocktails et culinaires façon Top Chef, pendant lesquels les participants seront invités à se retrousser les manches pour montrer leur talent.

« Une manière originale de dénicher les perles rares et de permettre à chacun de se projeter dans l’ambiance des restaurants », expliquent les organisateurs. Pour participer, rien de plus simple. Les candidats intéressés sont invités à scanner le QR code (ci-dessous) pour valider leur préinscription :

À noter que le lieu exact du job dating leur sera communiqué après réception de leur inscription.

Congé de santé gynécologique : pionnière en la matière, Enercoop Midi-Pyrénées s’engage

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La Scic Enercoop Midi-Pyrénées fait partie des pionnières en l’ayant mis en place dès octobre 2024 et octroie donc à ses 11 salariées la possibilité de prendre sur une année civile 13 jours de congés menstruels ou ménopause par an. (©Enercoop Midi-Pyrénées)

En 2021, un sondage de l’IFOP révélait qu’en France, une femme menstruée sur deux souffrait de règles douloureuses, liées ou non à une pathologie sous-jacente. Face à ce constat, certaines entreprises prennent l’initiative d’instaurer un congé de santé gynécologique. C’est le cas de la Scic Enercoop Midi-Pyrénées, qui fait partie des pionnières en l’ayant mis en place en octobre 2024.

Enercoop Midi-Pyrénées est un fournisseur d’énergie verte basé à Toulouse, qui octroie à ses 11 salariées la possibilité de prendre sur une année civile, 13 jours de congés menstruels ou ménopause par an, découpables en demi-journée. « Le bénéfice de ce congé est pris en charge par l’entreprise sans aucun justificatif et n’est pas soumis à la délivrance d’un certificat médical. Il peut être pris sans préavis et sa déclaration fait l’objet d’une procédure confidentielle. Il s’ajoute simplement aux congés légaux, sans perte de salaire », indique Mathilde Duran, co-présidente de la société coopérative.

Une démarche qui vise au bien-être des salariés et qui sensibilise. Plusieurs membres de l’entreprise s’investissent, notamment avec la création d’atelier pédagogiques et l’affichage d’infographies.

L’Espagne est le premier pays en Europe à avoir adopté une loi sur le congé menstruel en 2023. Elle donne droit à un arrêt de trois jours, avec possibilité de l’étendre à cinq jours, pour celles qui ont des règles invalidantes. Ce congé nécessite un certificat médical et la sécurité sociale publique prend en charge la facture. En France, aucune avancée n’a été fait sur ce sujet de santé publique. Une proposition de loi a bien été déposée en février 2024 dans ce sens, mais a été renvoyée à la commission des affaires sociales, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus.

Plus récemment, une autre proposition de loi a été déposée en janvier 2025, visant à sensibiliser sur la ménopause et à accompagner les femmes durant cette période de leur vie. Néanmoins, celle ci a également été renvoyée à la commission des affaires sociales. Moins pris en compte dans la société, la ménopause touche pourtant 14 millions de femmes en France. Elle se caractérise notamment par des bouffées de chaleur ou des troubles du sommeil au moment de l’arrêt des règles.

Cancérologie : deux chercheurs toulousains primés par la Fondation ARC

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Le 15 avril, la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer a décerné les Prix Oberling-Haguenau 2025 à deux chercheurs toulousains. Créé en 2009, le prix, dont le jury est présidé par le professeur Jean-Yves Scoazec, spécialiste de l’analyse moléculaire, de l’imagerie et de la modélisation de la maladie cancéreuse, récompense le porteur d’un "Programme labellisé Fondation ARC" ayant abouti à une production scientifique remarquable et permis des avancées significatives.

Le Professeur Hervé Avet-Loiseau a gagné le Grand Prix Oberling-Haguenau, ainsi qu’une enveloppe de 150 K€. (© Fondation ARC)

C’est le professeur Hervé Avet-Loiseau, l’un des grands spécialistes mondiaux du myélome multiple, deuxième cancer de la moelle osseuse en France, et responsable de l’unité « Génomique du Myélome » au Centre de recherche en cancérologie de Toulouse (CRCT) et au CHU, qui a reçu le Grand Prix, ainsi qu’une enveloppe de 150 K€.
Ses recherches, soutenues par la Fondation ARC à hauteur de 1,6 M€ depuis 2016, ont permis d’identifier plusieurs anomalies génétiques déterminantes dans la prise en charge des patients, ainsi que des indicateurs précoces de réponse aux traitements. Son unité toulousaine s’est également illustrée dans l’évaluation de nouvelles immunothérapies. Ses recherches permettent aujourd’hui d’optimiser ces thérapies en identifiant les patients les plus susceptibles d’y répondre, tout en ouvrant la voie à de nouvelles approches thérapeutiques pour les autres profils de malades.

La Docteur Léa Montégut a gagné le Prix de Thèse ainsi que 5 K€. (© Fondation ARC)

Léa Montégut, jeune docteure en cancérologie, a quant à elle été distinguée par le Prix de Thèse ainsi que 5 K€ pour ses travaux sur le rôle d’une protéine métabolique dans la réponse immunitaire aux traitements anti cancéreux. Une thèse dans laquelle la docteure a démontré que la neutralisation de cette protéine permettait d’améliorer l’efficacité des traitements anti cancéreux en renforçant l’immunité. Depuis janvier 2025, elle poursuit ses recherches à l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai, à New York, sur les liens entre le vieillissement du système myéloïde (cellules de la moelle osseuse) et le développement des cancers.

En Occitanie, la Fondation ARC a soutenu 38 nouveaux projets en 2024, pour un total de 5,2 M€, dont 24 à Toulouse. Sur les cinq dernières années, les projets toulousains ont reçu 10,6 M€ de financements.

Spie Batignolles Travaux Publics recrute : 58 postes en CDI et en alternance à pourvoir en Occitanie

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Spécialiste des travaux publics, le groupe Spie Batignolles propose 58 postes dont 20 en alternance. (© Spie Batignolles)

Le 10 avril dernier, Spie Batignolles, spécialiste des métiers du bâtiment, des infrastructures, du paysage et des services, a organisé une soirée portes ouvertes dans le cadre de son opération « À la découverte des métiers des travaux publics ». L’occasion pour le groupe de proposer aux futurs candidats une immersion au cœur de l’entreprise, tout en mettant en lumière les métiers du ferroviaire et les enjeux environnementaux, piliers de sa stratégie de développement.

Cet événement a permis de présenter la richesse des savoir-faire du groupe ainsi que les nombreux postes actuellement ouverts en CDI et en alternance. Au total, 58 opportunités sont à pourvoir sur les sites de Toulouse, Portet-sur-Garonne, Montauban, Saint-Girons et Albi.

Les postes en CDI concernent :

  • 30 ouvriers : ouvriers d’exécution, maçons voirie et réseaux divers, canalisateurs, chauffeurs de véhicules légers, conducteurs d’engins et mécaniciens travaux publics ;
  • Trois employés, techniciens et agents de maîtrise : chefs de chantier et comptables ;
  • Cinq cadres : conducteurs de travaux, chargés d’étude de prix et directeurs de travaux.

Pour les contrats en alternance, le groupe recherche :

  • 10 ouvriers : conducteurs d’engins et ouvriers professionnels ;
  • 10 employés, techniciens et agents de maîtrise : techniciens de laboratoire, QSE (Qualité, Sécurité, Environnement), comptables et juristes.

La plupart de ces postes sont ouverts à tous types de profils, quels que soient l’expérience ou le niveau d’études. « Notre campagne de recrutement s’adresse également à des candidats engagés dans une reconversion professionnelle. Nous sommes particulièrement sensibles au dynamisme, à la volonté d’agir et à la curiosité de chacun, autant de qualités précieuses pour rejoindre notre groupe et s’épanouir dans les métiers que nous proposons », souligne Amandine Bordage, responsable recrutement du groupe.

Toutes les offres sont à retrouver sur le site de Spie Batignolles.

Filière des réseaux électriques : plus de 5 300 emplois à pourvoir en Occitanie d’ici 2030

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5 300 emplois sont à pourvoir d’ici à 2030 dans la filière des réseaux électriques en Occitanie. Les offres concernent majoritairement des postes de monteurs réseaux, de chefs de chantiers ou encore de conducteurs de travaux. (© Serce)

Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée à atteindre, d’ici 2050, la neutralité carbone, et à réduire de 50 % la consommation d’énergie finale par rapport à 2012. Une stratégie qui place l’électricité comme l’énergie incontournable au service des nouveaux usages (mobilité, chauffage…) et de la sobriété énergétique. D’ici 25 ans, l’électricité devrait ainsi représenter 55 % de la consommation d’énergie, contre 25 % en 2020. Une mutation qui nécessite de lourds investissements.

Afin d’assurer la résilience des réseaux électriques, leur adaptation au changement climatique et le développement de la production décentralisée d’électricité, notamment grâce à l’énergie éolienne, solaire ou encore hydraulique, les gestionnaires des réseaux de transport et de distribution électrique, RTE et Enedis, ont en effet prévu d’investir 200 Mds€ cumulés d’ici à 2040.

C’est dans ce contexte, que les acteurs de la filière des réseaux électriques (Enedis, RTE, FNTP, Serce, SNER, Gimelec, Sycabel) ont commandé une étude pour évaluer leurs besoins en recrutements d’ici à 2030. En Occitanie, 5 365 emplois seront à pourvoir.

Les besoins en recrutement concernent principalement les métiers de terrain et de proximité et sont accessibles à tout niveau de formation. Parmi les postes à pourvoir, on compte par exemple 2  800 places de monteurs réseaux et chefs de chantier. 600 emplois techniques (conducteurs de travaux, techniciens d’études, chargés d’affaires…) devront également être pourvus dans les prochains mois et années.

Pour répondre à cet important besoin de main-d’œuvre, la filière mise sur plusieurs axes, dont la reconversion professionnelle et la valorisation de ses métiers directement dans les lycées. Ainsi, elle a lancé le programme national Écoles des Réseaux pour la transition énergétique, qui forme les jeunes via des formations professionnalisantes comme le Bac Pro Melec ou le BTS électrotechnique. 132 établissements sont partenaires de l’initiative sur tout le territoire français, dont 13 se trouvent en Occitanie.

Réindustrialisation : comment s’en est sortie l’Occitanie en 2024 ?

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Dans une interview accordée en mai 2023 à nos confrères de Challenges, le président de la République avait une nouvelle fois insisté sur la nécessité impérieuse de réindustrialiser le pays, érigeant même cette reconquête comme la « mère de toutes les batailles ». Objectif affiché ? Faire remonter le poids de l’industrie de 10 % à 15 % du PIB d’ici 2030.

Qu’en est-il sur le terrain ? Et bien bonne nouvelle, malgré une conjoncture économique défavorable, l’Occitanie fait partie des premiers de cordée en la matière avec 12 ouvertures nettes d’usines enregistrées en 2024. C’est ce qu’indique le dernier Baromètre industriel de l’État publié le 17 mars dernier. 23 sites industriels ont ouvert ou connu une extension significative, tandis que 11 usines fermaient leurs portes.

La région se classe au troisième rang national derrière la Nouvelle-Aquitaine qui totalise 24 ouvertures nettes d’usines et surtout Auvergne-Rhône-Alpes, qui en compte 32. Dans l’Hexagone, ce sont 89 ouvertures nettes qui ont été recensées au total l’an dernier, après 176 et 189 en 2022 et en 2023. À l’échelle nationale, les secteurs les plus porteurs sont l’industrie verte et l’agroalimentaire avec respectivement 27 et 20 ouvertures nettes d’usines.

À contrario, les secteurs les plus « énergo-intensifs » connaissent une nette décélération : la plasturgie (-2), la mécanique (-2) et le transport (-12), représentent la majorité des fermetures dans le solde net de la relève.

Guillaume Mantes nommé directeur d’EDF Hydro Sud-Ouest

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Depuis début mars 2025, Guillaume Mantes a pris ses fonc:ons de directeur d’EDF Hydro Sud-Ouest. (©DR)

Dans le Sud-Ouest de la France, EDF Hydro compte 500 salariés et exploite près de 121 aménagements hydrauliques de tailles différentes :

  • 82 centrales hydroélectriques de grande envergure alimentées par 65 barrages répartis sur neuf départements de la région Occitanie. Ils produisent en moyenne chaque année 5,04 TWh d’électricité décarbonée, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’environ deux millions d’habitants.
  • 39 petits aménagements hydroélectriques (d’une puissance inférieure à 28 MW) sont dispersés en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine. Ils produisent quant à eux 1083 GWh d’électricité chaque année, soit l’équivalent de la consommation annuelle de la ville de Toulouse (450 000 habitants).

Dans un communiqué daté du 3 avril 2025, l’électricien français a officialisé la nomination de Guillaume Mantes comme directeur d’EDF Hydro Sud-Ouest. Fort de 16 ans d’expérience dans le nucléaire et de 21 ans dans l’hydraulique, en 37 ans de carrière chez EDF, l’intéressé a œuvré dans différents domaines dont le pilotage de projet d’ingénierie, l’exploitation, la maintenance, le management, les ressources humaines et la sûreté.

« Originaire du Gers, après des études à Toulouse, Tarbes et Paris, j’ai quitté le Sud-Ouest il y a plus de 35 ans. C’est avec grand plaisir que je rejoins l’unité EDF Hydro Sud-Ouest sur un territoire qui présente de forts enjeux énergétiques, industriels et environnementaux. J’aborde cette nouvelle fonction avec beaucoup d’enthousiasme et sérénité », a ainsi déclaré Guillaume Mantes.

Le Plan régional santé travail lance son observatoire en Occitanie

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Le nouvel observatoire dédié à la santé au travail en Occitanie fournira ses premières données dès le deuxième trimestre 2025.(© Freepik)

Dans le cadre du Plan régional santé travail (PRST), un observatoire dédié à la santé au travail a été lancé fin mars en Occitanie. Disposer d’une meilleure connaissance des problématiques de santé au travail permet en effet de mieux cibler les actions à mettre en œuvre, tant au niveau des entreprises qu’au niveau régional.

Dans le détail, ce nouvel outil permettra de :

  • Mettre à disposition des acteurs de la prévention et des entreprises des données territorialisées ;
  • Aider le comité régional d’orientation des conditions de travail Occitanie (CROCT) à construire et piloter la politique régionale en matière de santé au travail ;
  • Alimenter les diagnostics des services de prévention et de santé au travail interentreprises (SPSTI) ;
  • Croiser des données de sinistralité, d’inaptitude, de dialogue social ou encore socio-économiques par secteur et par zone géographique.

Le projet est porté par l’association Présanse Occitanie, organisme de représentation des Services de Prévention et de Santé au Travail, et bénéficie d’un soutien financier du ministère du Travail d’un montant de 85 540 €. Il a été conçu collectivement par les partenaires du PRST, à savoir les syndicats (CFDT, CGT, Medef…), les services de prévention et de santé au travail interentreprises (Santé publique France, Cévèna, Prévaly…), Aract Occitanie (Agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail), CREAI-ORS Occitanie (Centre régional d’études et d’informations pour la santé et le handicap) et ORS PACA (l’Observatoire régional de la santé Provence-Alpes-Côte d’Azur).

Expérimental, l’observatoire est hébergé sur le portail géographique des Agences régionales de santé. Les premières données mises en ligne seront actualisées dès le deuxième trimestre 2025. Pour en découvrir les fonctionnalités, un webinaire est organisé le 2 avril, de 11 h 30 à 12 heures. Pour vous inscrire, cliquez ici.

Saint-Gobain propose 100 postes en alternance en Occitanie

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Spécialiste de la conception, la production et la distribution de matériel et services pour l’habitat et l’industrie, Saint-Gobain propose 100 postes en alternance en Occitanie (© Pixabay)

Avec plus de 700 alternants déjà en poste et une expertise reconnue dans l’accueil des jeunes professionnels, le groupe Saint-Gobain, spécialiste de la conception, de la production et de la distribution de matériel et services pour l’habitat et l’industrie, renforce son engagement en faveur de l’insertion professionnelle. Pour la rentrée 2025-2026, l’employeur annonce 1 000 nouvelles offres d’alternance en France, dont 100 en Occitanie.

Les profils recherchés couvrent l’ensemble des niveaux de formation, du CAP au master. Basées sur une logique d’acquisition des compétences et de transmission de savoirs, les offres concernent aussi bien les métiers industriels que les fonctions supports ou commerciales, la logistique, la maintenance, le marketing, ou encore le digital.

« Faire un cursus en alternance chez Saint-Gobain, c’est l’opportunité de s’engager très concrètement dans la transition durable du bâtiment et de la construction tout en s’inscrivant dans une dynamique d’insertion et de pré-embauche », explique le groupe. Ce dernier a réalisé un sondage qui révèle que 84,1 % des alternants déjà en poste chez eux pensent que le groupe intègre bien les enjeux de développement durable et 90,2 % recommanderaient l’entreprise pour y réaliser une mission professionnelle.

« Notre ambition est de construire un environnement de travail motivant, où chaque collaborateur trouve un sens à ses actions. L’alternance est pour nous un levier fort de développement professionnel et d’engagement dans la transition durable », explique Régis Blugeon, directeur des ressources humaines de Saint-Gobain France, qui fête ses 360 ans cette année et a réalisé 46,6 Mds€ de chiffre d’affaires en 2024.

Pour accompagner cette campagne de recrutement, une série de vidéos a été publiée sur TikTok. Objectif : laisser la parole aux alternants pour parler sans filtre de leur quotidien au sein du groupe et expliquer les missions qui leur sont confiées. Une manière aussi de toucher les profils visés en étant présent sur leurs canaux d’information.

Pour postuler, cliquez ici.

Carine Barin nommée directrice du site de production de Coca-Cola à Castanet-Tolosan

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Carine Barin a été nommé, le 9 avril dernier, directrice du site de production de Coca Cola, situé à Castanet-Tolosan. (© CCEP)

Dans un communiqué daté du 9 avril 2025, Coca-Cola Europacific Partners France (CCEP) annonce la nomination de Carine Barin au poste de directrice du site de production de Castanet-Tolosan. Ingénieure de formation, l’intéressée cumule plus de 20 ans d’expérience dans la qualité, la sécurité et l’environnement, notamment chez Nutrition & Santé, entreprise révéloise spécialisée dans la distribution et le gros de produits alimentaires biologiques de haute qualité. Arrivée chez CCEP en 2019 comme responsable qualité, environnement, santé et sécurité (QESH), elle a œuvré à l’amélioration continue du site, en développant notamment « une culture d’excellence opérationnelle ».

L’usine de Castanet-Tolosan, ouverte en 1968, est l’un des cinq, mais également l’un des plus anciens sites de production de Coca-Cola en France. Elle emploie 117 personnes et se concentre sur la réduction de son impact environnemental, un des champs d’action de Carine Barin dans sa présidence. En effet, depuis 2019, CCEP a investi 7 M€ pour réduire les émissions de carbone de l’usine occitane. Résultat, le complexe affiche des performances « parmi les meilleures d’Europe, avec une consommation d’eau réduite à 1,17 litre par litre produit ».

Carine Barin aura pour mission de poursuivre l’innovation industrielle, de continuer de réduire l’empreinte environnementale de l’usine et d’en renforcer la sécurité. Vice-présidente de la chaîne d’approvisionnement et du service client de CCEP, Francesca Faure s’est félicité de cette nomination soulignant l’expertise et l’implication de Carine Barin : « Des atouts majeurs pour le développement de notre site de Castanet-Tolosan ». Et de conclure : « Nous sommes également fiers de compter désormais deux directrices à la tête de deux de nos cinq sites de production en France, en ligne avec nos ambitions en matière de diversité au sein de notre chaîne d’approvisionnement. »

Le spécialiste de l’intérim Proman annonce 4 900 recrutements dans l’aéronautique

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Proman, spécialiste français du recrutement et du travail temporaire, annonce l’ouverture de 4 900 postes dans l’industrie aéronautique, partout en France. (©Airbus)

Secteur majeur de l’économie toulousaine et haut-garonnaise, l’aéronautique a enregistré une hausse de 5,3 % de son chiffre d’affaires et une progression de 3,7 % de ses effectifs en 2024, selon les chiffres de la Chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Garonne. En 2025, la filière devrait maintenir cette dynamique avec une prévision de l’ordre de +5,6 % sur l’année.

Pour soutenir cette croissance et répondre aux besoins des leaders du secteur et de leurs sous-traitants, 4 900 recrutements sont annoncés dans le secteur. Afin d’accompagner les entreprises dans leurs recherches de candidats, Proman, spécialiste français du travail temporaire, met à leur disposition son réseau de 400 agences et ouvre les recrutements dans plusieurs bassins d’emploi dont ceux de Paris, Cergy, Argenteuil, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Marignane, Saint-Nazaire, Pau, Rochefort, Lourdes, Montoir-de-Bretagne ou encore Carquefou.

Tous les profils sont recherchés, qu’ils soient débutants, expérimentés, demandeurs d’emploi, en reconversion professionnelle, avec ou sans diplômes. Les nouvelles recrues pourront être employées en CDI, CDD ou en intérim et pourront bénéficier de formations. De multiples postes sont ouverts :

  • ajusteurs-monteurs, mécaniciens aéronautiques, électriciens, techniciens support technique…
  • ingénieur supply chain, chef de projet digitalisation, coordinateurs cadres…
  • techniciens qualité, agents administratifs…

Pour postuler, les candidats peuvent se rendre sur le site de Proman, sur l’application myProman ou dans l’une des 400 agences Proman en France.

Artisanat en Occitanie : deuxième édition des Journées de la reconversion les 9 et 11 avril

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La Chambre de métiers et de l’artisanat Occitanie organise, les mercredi 9 et vendredi 11 avril, la deuxième édition des « Journées de la reconversion ». Accompagnement, conseil, financement, formation : dans les 13 départements, des conseillers experts répondront aux questions des personnes qui souhaitent se reconvertir dans l’artisanat.

La reconversion professionnelle présente de multiples avantages, offrant la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences et de s’épanouir dans une carrière alignée avec ses aspirations et ses valeurs. Afin d’accompagner les personnes qui ont un projet de reconversion ou de requalification dans l’artisanat, la CMA Occitanie propose les deuxièmes Journées de la reconversion, les 9 et 11 avril de 14 heures à 17 heures. L’objectif : comprendre les éléments de la réussite du projet, faciliter les démarches, rencontrer des conseillers experts pour trouver des réponses à toutes ses questions.

Pour en savoir plus, cliquez ici.