Jusqu’au 26 juillet, le festival de musique du monde déploie sa programmation le long du canal du Midi, de Montech à Frontignan. La scène navigante fait escale dans l’agglomération toulousaine avec un arrêt à Ramonville, le 5 juillet. Au menu deux concerts : les chanteurs et chanteuses de Barrut qui s’inscrivent avec force dans le mouvement des nouvelles polyphonies occitanes ; puis Derya Yildirim & Grup Simsek. Alliant le traditionnel anatolien et les grooves contemporains, le groupe flirte volontiers avec les sons psychédéliques 70’s, le jazz ou la funk. Le 6 juillet, c’est au Port de l’Embouchure que le festival fait escale avec Kutu, un trio né de la rencontre à Addis Abeba du violoniste, improvisateur touche à tout Théo Ceccaldi, avec les voix fusionnelles des deux chanteuses rock éthiopiennes Hewan Wold & Haleluya Tsadik ; puis Ami Yerewolo, une référence de pointe sur la scène rap malienne.
Le 7 juillet, la soirée débute avec Aurus, aka Bastien Picot, qui distille le Maloya de ses racines réunionnaises dans un écrin pop orchestral et percussif ; la soirée se poursuit avec le groupe Dowdelin, qui mêle langue créole, beat de la Caraïbe et énergies urbaines. Le 9 juillet, c’est à l’écluse de Castanet-Tolosan, que le festival jette l’ancre avec en première partie de soirée Monsieur Doumani, un trio chypriote composé d’un tromboniste, d’un guitariste et d’un joueur de tzouras (un instrument à cordes proche du bouzouki grec), qui échafaude un folklore électrique et tribal sur les fondations de musiques traditionnelles ; puis avec, en seconde partie, le groupe féminin ghanéen Lipstick Queens, rejoint pour l’occasion par le timbre chaud de St Beryl pour un show entre afrobeat et gospel teinté de soul, de funk et de jazz.
