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Le groupe coopératif agricole régional Arterris, qui fédère plus de 25000 agriculteurs, muscle sa démarche RSE, orchestrée par Anne-Laure Millet, nommée responsable RSE en avril. Arterris s’engage à sécuriser les exploitations de ses adhérents et à les accompagner pour appréhender au mieux les aléas climatiques. La coopérative a ainsi négocié une assurance multirisques climatiques (couverture mieux adaptée aux besoins, plus large et avec une tarification plus attractive) dont presque 400 exploitations ont bénéficié sur cet exercice. Le deuxième pilier de la démarche est dédié à l’environnement, à savoir aux solutions favorisant une agriculture et un système agroalimentaire durables et innovants.

De fait, Arterris entend juguler le fléau du gaspillage et ainsi minimiser les déchets. Arterris a de fait adhéré au programme « Too good to go », mouvement qui vise à collecter les invendus et à les redistribuer sous forme de paniers. Si à l’heure actuelle, cinq de ses magasins en font partie, trois autres devraient s’ajouter à la liste d’ici deux ans. Plus de 2100 paniers ont ainsi pu être redistribués. Sur le plan sociétal, Arterris a à coeur d’accompagner les nouvelles générations d’agriculteurs à travers des formations « Atout Jeunes ». Forte de 2200 salariés, la coopérative réalise un CA consolidé de plus d’1 Md€.

Âgé de 46 ans, diplômé de l’École Polytechnique et de l’Isae-Supaero, Jean-Philippe Dufour vient d’être nommé au poste de directeur adjoint de l’école d’ingénieur toulousaine. Cet ingénieur en chef de l’armement, précédemment conseiller scientifique à l’Otan, co-pilotera la stratégie de l’Institut, notamment en termes de développement durable et d’innovation. Jean-Philippe Dufour a commencé sa carrière au centre d’essais en vol de la Direction générale de l’armement (DGA) en tant qu’ingénieur d’essais systèmes de drones puis responsable d’affaires et responsable intelligence économique.

Il a ensuite été mis à disposition du Secrétariat général de la Défense nationale avant de prendre la tête du bureau de l’industrie aéronautique de la DGA. Il a occupé par la suite, entre 2009 et 2018, différents postes de management de projet puis de direction de programme, d’abord au Cnes, où il a piloté les premières études Ariane 6 et l’élaboration de la proposition de programme préparatoire à cette dernière, puis à la direction des opérations de la DGA, dans les domaines des missiles, des drones et des communications tactiques.

Fabien Gabel, à la tête de l’orchestre national du Capitole aux côtés de Henri-Franck Beauperin à l’orgue, évoqueront Salomé, la sulfureuse héroïne biblique qui, pour obtenir la tête de Jean-Baptiste, déploya une danse incandescente et mortelle. Humperdinck avec l’ouverture de Königskinder, Liszt, avec sa Fantaisie et Fugue sur le choral « Ad nos, ad salutarem undam », Strauss avec la Danse des sept voiles, extraite de Salomé et Schmitt avec La Tragédie de Salomé, sont en effet au programme de ce concert proposé dans le cadre du festival Toulouse les Orgues le 8 octobre à 20 heures à la Halle aux Grains. Réservations au 056163 13 13 et sur www.onct.toulouse.fr

À l’issue de l’appel d’offres pour la concession de l’A69, autoroute de 54 km entre Castres et Toulouse, c’est le groupement NGE (Nouvelles Générations d’Entrepreneurs) qui a été retenu pour sa réalisation. Pour mener à bien ce projet d’infrastructure déclarée d’utilité publique en juillet 2018, NGE s’appuiera sur les entreprises régionales et prévoit de créer près de 1000 emplois locaux. Une société dédiée dénommée Atosca, en charge de la concession, devrait être créée entre NGE et ses partenaires, à savoir l’exploitant de péage « flux libre » Ascendi, ainsi que les fonds d’infrastructure Quaero Capital et TIIC. La signature du contrat de concession est, elle, prévue au premier semestre 2022 tandis que le démarrage des travaux aura lieu en 2023.

L’auditorium du Conservatoire de Montauban accueille le 6 octobre à 20 h 30, dans le cadre de la 7e édition du festival Passions Ba roques qui se déroule jusqu’au 10 (cf. notre édition du 27 septembre), une lecture musicale avec Yasuko Uyama-Bouvard, pianoforte et Nathalie Vinot, comédienne. Après La Bonne Vie, sur le poète Roger-Gilbert Lecomte, et Lautrec, sur le peintre, l’écrivain Matthieu Mégevand boucle, avec Mozart et Tout ce qui est beau, une trilogie intitulée « créer-détruire » sur ces trois artistes incandescents morts en pleine fleur de l’âge. Dans ce nouveau roman paru chez Flammarion (2021), le romancier suisse nous fait littéralement « entendre » Mozart.

Il n’en fallait pas plus à Yasuko Uyama-Bouvard et Nathalie Vinot pour leur souffler l’idée de cette lecture musicale. Yasuko Uyama-Bouvard interprétera au plus près de la réalité historique des oeuvres du génie du clavier qu’est Mozart tandis que Nathalie Vinot dévoilera quelques fragments de ce roman, en prélude à la rencontre avec l’auteur. L’écrivain genevois est en effet attendu le 9 octobre à 14h30, également à auditorium du Conservatoire de Montauban. Il reviendra sur la genèse de ses livres et donnera également à entendre des extraits de son texte (gratuit sur réservation). Réservations pour la lecture musicale sur le site www.lespassions.fr et par téléphone au 0772119956 Réservations pour la rencontre avec l’auteur sur le site www.confluences.org

Le Club Financier Occitanie, présidé par Stéphane Latouche, directeur régional de la Banque de France, et la CCI de Toulouse organisent le 12 octobre dans ses locaux (salle Gaston Doumergue, 2 rue d’Alsace Lorraine), un nouveau 6 à 8 de l’Économie et de la Finance autour du thème : « quels moyens de paiement pour demain ? ». Interviendra sur ce sujet Claudine Hurman, directrice des infrastructures, innovation et paiements à la Banque de France. Anton Bielakoff, directeur général de la société Lyra, et Frantz Wazé, directeur général de la Banque Edel, apporteront leur témoignage. Inscription à l’adresse sur le site de la Banque de France. Possibilité de participer à la conférence à distance.

Le comédien Guillaume Gallienne incarne le héros du texte du Prix Nobel de littérature Dario Fo en se glissant dans les pas de saint François, le père de la pauvreté. Sur un plateau nu, il donne vie à ce récit truculent d’un homme, un saint vraiment pas comme les autres. Un hymne à la vie aussi spirituel qu’indispensable. Dans l’Italie du XIIIe siècle, où l’insolence conduit rapidement au bûcher, François, homme de foi, libre, parcourt l’Ombrie avec ses compagnons de pauvreté. Sur la route, il restaure les églises, négocie avec le loup, parle aux oiseaux et conte en langue vulgaire les Évangiles. Un spectacle de la Comédie française mis en scène par Claude Mathieu. Du 7 au 9 octobre à 20h30 à la salle Nougaro, 20 chemin Garric à Toulouse. Réservations sur le site www.odyssud.com

Christian Assaf, conseiller régional, a été élu président de l’Agence Régionale Energie Climat (Arec) à la suite de Thierry Cotelle. Il représentera également l’Arec au conseil de surveillance de l’Aris. À ses côtés, Stéphane Marcel, président de Créalia Occitanie depuis 2008, co-fondateur de l’entreprise montpelliéraine Smag et actuellement cadre dirigeant du groupe coopératig international InVivo, prend la présidence du conseil de surveillance de l’Agence régionale des Investissements Stratégiques (ARIS). La vocation de l’Aris, créée en 2020 par le Conseil régional, est de relocaliser en Occitanie des activités ou savoir-faire clés indispensables, assurer l’autonomie de la région sur le plan économique, accélérer la transition écologique du territoire et favoriser l’émergence de l’économie de demain. L’Aris a donc pour mission de soutenir des projets en particulier dans les secteurs clés de la santé, l’alimentation et l’agroalimentaire, les mobilités intelligentes, la transition écologique et énergétique et le numérique.

Le fonds de solidarité, qui devait prendre fin au 31 août, est prolongé jusqu’au 15 décembre 2021 mais les aides deviennent plus ciblées et moins généreuses. Cette prolongation ne vise qu’à permettre le traitement des demandes d’aides au titre du mois d’août 2021. A compter d’octobre, le fonds devrait être supprimé. Le ministre de l’Économie a annoncé « un passage au sur-mesure » en matière d’aides publiques, avec une prise en charge des coûts fixes, visant particulièrement les secteurs de la culture, de l’hôtellerie-restauration et du tourisme.

• Les demandes d’aide pour le mois d’août 2021 peuvent être déposées jusqu’au 31 octobre 2021 (sur impot.gouv.fr).

• L’aide du mois d’août concerne les entreprises particulièrement touchées des secteurs d’activité S1/S1 bis/commerce de détail (sauf automobiles et motocycles) et qui ont bénéficié du fonds de solidarité en avril ou mai 2021. L’entreprise doit avoir subi en août une perte de chiffre d’affaires d’au moins 10 %. L’aide est égale à 20 % de la perte (et non plus à 30 % comme auparavant) dans la limite de 20 % du chiffre d’affaires de référence.

• Pour les entreprises ayant fait en août l’objet d’une interdiction d’accueil du public, l’aide se chiffre à 20 % du chiffre d’affaires de référence. S’il s’agit d’une interdiction continue d’accueil du public, la perte de chiffre d’affaires doit être d’au moins 20 %. Lorsque l’interdiction d’accueil du public a duré au moins 21 jours en août, la perte doit se chiffrer à au moins 50 %.

Décret 2021-1087 du 17 août 2021

• La définition du Code du travail (article L1153-1) est modifié pour s’aligner sur celle du Code pénal (article 222-33) par l’ajout du terme « sexiste ». Caractérisent ainsi le harcèlement sexuel défini par le Code du travail la « connotation sexuelle ou sexiste ». Le sexisme est déjà prohibé par le Code du travail (article L1142-2-1). Il est défini comme un « agissement lié au sexe » qui porte atteinte à la dignité ou crée un « environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant ».

• La loi prohibe aussi désormais le harcèlement de groupe. Il est constitué lorsque plusieurs personnes commettent, à l’égard d’un même salarié, des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste. Peu importe que les agissements aient été concertés ou aient été instigués par une des personnes. Peu importe aussi que chacune des personnes n’aient pas agit de façon répétée. La loi précise encore que, même en l’absence de concertation, le harcèlement est caractérisé si les personnes savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition.

Loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail.

ATR, constructeur d’avions régionaux, co-entreprise d’Airbus et de Leonardo, vient de nommer Guillaume Daudin au poste de directeur des programmes. Il a pris ses fonctions le 1er septembre. À la tête de cette toute nouvelle direction indépendante des « Programmes », il a pour mission d’orchestrer et de synchroniser les différentes fonctions d’ATR (ingénierie, opérations, achats, etc.).

Il est notamment responsable des nouveaux développements avions et des projets d’amélioration continue de la flotte en service, de la gestion de la configuration, de la planification globale intégrée, de l’exécution des commandes clients, de l’établissement des coûts financiers et de la performance de l’entreprise.

Le conseil d’administration extraordinaire d’Aerospace Valley, qui s’est tenu le 3 septembre, vient d’entériner la désignation de Bruno Darboux au poste de président du pôle de compétitivité. Il succède à Yann Barbaux, qui assurait cette fonction depuis 2017. Réussir la transition énergétique et environnementale des entreprises aéronautiques et spatiales du territoire aquitain et occitan tant en assurant une nouvelle compétitivité robuste et durable, tels sont les défis que devra relever le nouveau président d’Aerospace Valley alors que le secteur a été durement frappé par les conséquences de la crise sanitaire. Aerospace Valley, premier pôle de compétitivité européen de la filière aérospatiale, regroupe 825 membres (entreprises, laboratoires de recherche, établissements de formation, collectivités, structures de développement économique), dont 562 PME.

La Commission européenne a approuvé un septième contrat d’achat anticipé avec une entreprise pharmaceutique afin de garantir l’accès à un vaccin potentiel contre la Covid-19 au quatrième trimestre 2021 et en 2022. En effet, en échange du droit d’acheter un nombre défini de doses de vaccin dans un délai donné, la Commission finance une partie des investissements initiaux engagés par les producteurs de vaccin, sous la forme de contrat d’achat anticipé.

Dans le cadre de ce contrat, les États membres pourront acheter jusqu’à 100 millions de doses du vaccin Novavax, avec une option pour 100 millions de doses supplémentaires, en 2021, 2022 et 2023, après que le vaccin aura été examiné et approuvé par l’EMA, l’Agence européenne des médicaments, comme étant sûr et efficace.

Afin d’accélérer la transition agro-écologique au service d’une alimentation saine et durable pour tous les Français, l’État propose aux exploitants des aides au titre du plan de relance pour accompagner des investissements nécessaires à ces pratiques. Parmi les mesures proposées, figurent le renouvellement et l’acquisition d’agro-équipements pour la protection des sols, notamment par la limitation d’utilisation des produits phytosanitaires.

Les exploitants peuvent bénéficier à ce titre d’une aide de 20 à 40 % du montant de l’investissement (pour un plafond de dépenses éligibles de 40 000 €) en complétant un dossier par téléprocédure auprès de FranceAgriMer. En Tarn-et- Garonne, 117 dossiers éligibles ont été déposés pour un montant moyen d’équipement de 32 500 €. Au total, ces dossiers représentent 3,8 M€ de dépenses subventionnables pour 1,6 M€ d’aides. Ce dispositif du plan de relance ouvert le 4 janvier dernier aura permis de financer des projets à hauteur de 215 M€ au niveau national.

Alban Turpin prend la tête du groupe coopératif audois, fondé en 1967, qui compte aujourd’hui 1 251 vignerons en Occitanie. Âgé de 52 ans, Alban Turpin, diplômé de Kedge Business School et de HEC Paris, a fait ses armes chez Ernst & Young à Marseille, comme auditeur financier. Il a rejoint ensuite Pernod Ricard France en 1997 en tant que contrôleur de gestion avant d’occuper successivement les fonctions de responsable des services financiers, de directeur du développement et de la stratégie, de directeur régional des ventes Hauts-de-France et de directeur national des ventes hors-domicile.

En 2015, il a quitté l’entreprise marseillaise pour endosser le costume de directeur commercial et marketing monde chez Château Blanc, filiale du groupe Holder (boulangeries Paul et macarons Ladurée). Passionné d’oenologie (il est officier de l’Ordre des Coteaux de Champagne et a été formé à la Wine & Spirit Education Trust, académie du Vin à Paris), Alban Turpin exerçait depuis 2017, la fonction de manager général France de Lanson international diffusion, filiale de Lanson BCC, 3e groupe mondial de champagne.