Vite lu

17 PME de Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne présentes au salon SITEVI

Vite lu
Publié le

126 entreprises de la région Occitanie participeront au SITEVI (salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin, olive, fruits-légumes) qui se déroulera du 25 au 27 novembre 2025 au Parc des Expositions de Montpellier (Hérault). L’occasion pour ces PME et start-up de présenter leur savoir-faire et leurs nouveautés.

Avec en 2023, 55 000 entrées professionnelles, 1 000 exposants en provenance de 20 pays, cette foire-exposition bi-annuelle est devenue un événement incontournable pour les professionnels des trois filières vinicole, arboricole et oléicole.

Parmi les entreprises occitanes présentes, 12 sont issues de Haute-Garonne et cinq sont originaires du Tarn-et-Garonne. Pour le 31, il s’agit de BM Emballage (plants de vigne et pépinières viticoles), Coliège Metalco Emballages (fournitures pour l’emballage et le conditionnement), Compagnie Industrielle du Roulement (équipements de vinification de pressurage et de traitement des moûts et des vins), Green Gen Technologies (fournitures pour l’emballage et le conditionnement), HT Diffusion (matériel pour l’entretien, greffage, palissage des vignes et arbres fruitiers), Lafitte Liège (fournitures pour l’emballage et le conditionnement), MAPEI (construction de chais, équipement d’intérieur d’exploitation), Naïo Technologies (fournisseur de matériels agricoles), Ramondin France (mise en bouteille, distribution et expédition des vins) + Cerfrance Occitanie, Frcuma Occitanie et Unisson.

Pour le 82, on retrouve :

  • L’Univers de l’Emballage, racheté en 2015 par le groupe Filpack, un des leaders français des solutions de protection, d’emballage, et des matériels de conditionnement,
  • Maf Agrobotic, groupe international spécialisé dans la conception et fabrication de projets clé en main de calibrage et de conditionnement destinés au secteur des fruits et légumes,
  • Prooftag, expert reconnu des solutions de traçabilité, d’authentification sécurisée et de protection des marques,
  • Pulsfog France, fabricant d’équipements pour les traitements phytosanitaires et enfin,
  • Soverdi, expert des systèmes d’irrigation, de pompage et de filtration.

À noter que cinq entreprises de la région sont nominées aux SITEVI Innovation Awards 2023 qui récompensent les matériels, produits, techniques et services les plus innovants présentés par les exposants du salon.

Près de 1 297 défaillances d’entreprises en Occitanie au 3e trimestre 2025

Vite lu
Publié le

Allianz Trade, le spécialiste de l’assurance-crédit, a publié le 24 octobre dernier sa dernière étude sur les défaillances d’entreprises en France et en Occitanie au cours du troisième trimestre 2025. 14 438 ouvertures de procédures collectives ont été enregistrées dans l’Hexagone sur cette période, soit une hausse de 5 % par rapport au T3 2024. Un minimum de 67 500 défaillances d’entreprises est désormais attendu d’ici la fin de l’année, soit une hausse de +2 % sur un an.

Au niveau régional aussi l’hécatombe se poursuit avec une augmentation de 4 % sur les 12 derniers mois (après une hausse de +13 % sur l’ensemble de l’année 2024 et de +39 % en 2023). Cela représente 1 297 entreprises en grandes difficultés. Dans le détail, les trois grands secteurs principalement touchés restent les services (32 %), la construction (22 %) et le commerce (20 %). L’hébergement/ restauration arrive en 4e position à 15 %.

Au niveau départemental, de grandes disparités existent. Ainsi, en nombre de défaillances ce sont la Haute-Garonne, l’Hérault - et dans une moindre mesure le Tarn-et-Garonne - qui sont les plus touchés avec respectivement 314 cas (+5 %), 287 cas (-11 %) et 78 cas (+50 %) au T3. Parmi les territoires les moins impactés par cette vague de défaillances, on retrouve la Lozère avec 9 cas (-18 %), l’Aveyron avec 21 cas (-32 %) et le Gers avec 23 cas (-45 %), suivis de près par le Lot avec 28 cas (+17 %) et les Hautes-Pyrénées avec 29 cas (-12 %).

Quid en 2026 ? D’après les dernières prévisions, la progression des défaillances devrait se poursuivre mais sur un rythme légèrement moins soutenu. « Nous prévoyons également un nombre élevé de cas pendant une période prolongée en 2026, en raison de la faiblesse persistante de la croissance économique, qui ne s’accélère que légèrement, et du soulagement limité apporté par la politique monétaire. Cela se traduirait par une baisse limitée à 65 500 cas (-3 %), les incertitudes fiscales liées à l’instabilité politique restant des risques importants à la hausse pour ces perspectives, avant une nouvelle amélioration limitée en 2027 (-3 % à 63 700 cas) », explique ainsi Maxime Lemerle, responsable de la recherche défaillances chez Allianz Trade.

Aéroport Toulouse-Blagnac : un trafic en retrait au troisième trimestre 2025

Vite lu
Publié le
En 2024, la société Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) a enregistré des résultats financiers en hausse avec un chiffre d’affaires de 160 M€ (+3,9 %) et un résultat net stabilisé autour des 19 M€. (©Gazette du Midi)

En septembre 2024, easyJet annonçait la fermeture d’ici mars 2025 de sa base à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Effective depuis maintenant plus de huit mois, cette décision avait soulevé à l’époque de vives inquiétudes, notamment au regard de son impact sur le trafic puisque la compagnie low-cost britannique transportait à elle seule près de 2 millions de passagers depuis et vers la Ville rose rien qu’en 2023.

Inquiétude justifiée si l’on regarde les derniers chiffres publiés par l’aéroport relatifs au trafic du troisième trimestre 2025 (du 1er juillet au 30 septembre). Au cours de ces trois mois, ce sont 1 926 642 passagers qui ont transité par le tarmac toulousain, soit une baisse de 7,4 % par rapport à la même période en 2024. « La fermeture de la base easyJet début avril explique en grande partie cette évolution sur la seconde partie du programme été. Ce nombre de passagers représente 77 % du trafic enregistré en 2019 », explique ainsi la société Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) dans un communiqué daté du 28 octobre.

Dans le détail, le trafic international représente 66 % du trafic total avec 1 279 493 passagers (-9 % versus T3 2024). En comparaison avec 2024, le trafic à l’intérieur de l’espace Schengen recule de 9 %, tandis que celui hors Schengen baisse de 8 %. Sur la scène domestique aussi, l’aéroport enregistre une dynamique baissière avec 647 149 passagers (-4 % versus T3 2024). Le trafic vers Paris reste stable représentant 23 % du total. Les vols transversaux cèdent eux également du terrain (- 12 %) à cause là aussi à la fermeture des lignes easyJet vers Lille et Rennes.

Enfin, avec 7 510 tonnes traitées, le volume de fret et poste progresse de 3 % par rapport au troisième trimestre 2024, alors que dans le même temps les mouvements commerciaux, au nombre de 15 258, reculent, eux, de 11 %.

Les Victoires by Garance 2025 : deux start-up toulousaines dans la short list

Vite lu
Publié le
Photo de la tablette de Touch2See
A la tête de Touch2See trois associés : Arthur Chazelle, Frédéric Jenn Alet et Théo Debled. Leur tablette est aujourd’hui utilisée dans différentes enceintes sportives dont ici au Stade de France. (©Touch2See)

Lancés en 2023, les Victoires by Garance récompensent des projets à impact. Pour cette raison, l’apport financier (dotation totale de 95 000 €, allant de 15 K€ pour le prix du public à 50 K€ pour le 1er prix) se double d’un accompagnement sur mesure (juridique, comptable…) et la possibilité de rencontrer des partenaires pour accélérer leur développement : France Active, Maddyness, Finance Innovation et Mayer Prezioso. « Avec eux, ils pourront bénéficier d’un suivi spécifique, d’une mise en lumière ou tout simplement de mentorat », précise sur son site le groupe français mutualiste 100 % indépendant.

Dans un communiqué daté du 4 octobre, la mutuelle Garance a dévoilé le nom des 16 projets finalistes retenus pour l’édition 2025. Parmi eux, deux sont portés par des entreprises toulousaines. Créée en 2024 par Marnie Atgé et Clara Silveiro, la start-up Clarnie veut faciliter la mise en relation des agriculteurs en recherche de main-d’œuvre avec des étudiants issus de toutes formations.

Développée dans le cadre du cursus scolaire des deux étudiantes au sein de l’Ensat (École nationale supérieure d’agronomie de Toulouse), la jeune pousse ambitionne de soulager la charge de travail des agriculteurs en leur offrant une aide sur divers aspects de leur exploitation (tâches agricoles, communication, numérique, vente, administratif, etc.) et de permettre aux étudiants de trouver des missions adaptées à leurs besoins (contrats étudiants, alternance, CDD, contrats pro...) et d’encourager les vocations. Comment ? En relayant auprès des étudiants de la région Occitanie des offres de stages ou d’alternances via un site internet dédié.

Autre finaliste haut-garonnais, la start-up Touch2See qui permet aux personnes malvoyantes de profiter des rencontres sportives grâce à sa tablette interactive et immersive accompagnée d’informations audio complémentaires.

Plusieurs fois récompensée (lauréate du challenge Eventec et du concours Pépite-Bpifrance entre autres), l’entreprise fondée en 2024 par Arthur Chazelle couvre désormais une grande partie des championnats de football et de rugby tels que la Ligue 1, le Top 14 ou encore les rencontres internationales de la Fédération Française de Football (FFF), à hauteur de plusieurs déploiements par semaine. Son ambition ? Diversifier l’offre sportive pour les déficients visuels, en rendant chaque discipline accessible et en améliorant constamment l’expérience des fans à travers le monde.

En lice respectivement dans les catégories « Engagement sociétal et éducation » et « Innovation technologique et santé/accessibilité », les dirigeants des deux pépites toulousaines seront à Paris le 18 novembre prochain pour la remise des prix.

Haute-Garonne : un nouveau protocole pour lutter contre l’habitat indigne

Vite lu
Publié le
Pierre-André Durand, préfet de la Haute-Garonne et d’Occitanie, aux côtés des signataires de ce nouveau protocole de lutte contre l’habitat indigne 2025-2030 en Haute-Garonne. (©Préfecture Occitanie)

Dans un dossier de presse publié en juillet 2025, le ministère du Logement rappelle qu’en France, « 420 000 logements sont considérés comme indignes. Plus largement, sur les 10 millions de logements en copropriété, 150 000 sont en difficulté avérée, 215 000 présentent un taux d’impayés supérieur à 20 ».

C’est dans ce contexte que le 31 octobre dernier, Pierre-André Durand, le préfet de la Haute-Garonne et d’Occitanie, a présidé la cérémonie de signature du protocole départemental de lutte contre l’habitat indigne 2025-2030. Objectifs affichés ? Garantir la santé et la sécurité des occupants, améliorer la qualité du parc de logements et lutter contre les pratiques des marchands de sommeil.

Construit en concertation avec l’ensemble des partenaires mobilisés dans la lutte contre ce fléau (État, Conseil départemental, Toulouse Métropole, communautés d’agglomération du Sicoval et du Muretain, CAF, MSA, ARS, ADIL, parquets de Toulouse et de Saint-Gaudens, MSA Midi-Pyrénées Sud, Habitat Social en Occitanie...), ce nouveau protocole renforce la mobilisation collective autour d’une stratégie claire articulée en trois volets complémentaires :

  • Prévenir : repérer plus tôt les situations à risque, mieux coordonner les interventions et diffuser les bons réflexes auprès des acteurs de terrain ;
  • Agir : accélérer la prise en charge des situations signalées, en s’appuyant sur le pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne et sur un travail partenarial renforcé ;
  • Sanctionner : combattre sans relâche les marchands de sommeil, en lien étroit avec les parquets de Toulouse et de Saint-Gaudens, et faire usage, lorsque cela s’impose, des pouvoirs de police et de substitution du préfet.

« La réussite de cette démarche repose sur l’engagement conjoint de l’État, des collectivités et de l’ensemble des acteurs sociaux et sanitaires. Les intercommunalités et les communes, par leur proximité avec les habitants et leur connaissance des territoires, occupent une place essentielle dans la détection des situations et l’accompagnement des ménages concernés », explique ainsi la Préfecture.

Emirates recrute ses futurs membres d’équipage à Toulouse le 22 novembre

Vite lu
Publié le
Emirates compte actuellement 23 200 membres d’équipage de cabine et cherche à en recruter 5 000 pour l’exercice en cours. (©Emirates)

L’année dernière, Emirates a recruté plus de 8 000 membres d’équipage de cabine et a organisé des événements de recrutement dans 353 villes du monde entier. Tout au long de cette année 2025, l’équipe de recrutement de la compagnie aérienne basée à Dubaï organise de nouvelles journées portes ouvertes dans plus de 460 villes à travers les six continents. Objectif ? Recruter 5 000 collaborateurs supplémentaires.

En France, cinq dates sont prévues, dont une à Toulouse le 22 novembre au Plaza Hôtel, situé place du Capitole. Les candidats souhaitant embarquer peuvent déposer dès maintenant leur candidature en ligne (cliquez-ici), accompagnée d’un CV en anglais et d’une photographie récente. Pour faciliter le processus de ce rendez-vous dédié à l’emploi, il est conseillé de se préinscrire. La session de recrutement durera toute la journée. Les personnes présélectionnées seront informées le jour même des horaires, évaluations et entretiens supplémentaires.

Les membres d’équipages ont pour missions d’assurer les opérations à bord et de veiller à la sûreté des passagers en suivant les différentes procédures. « Tout le personnel de bord d’Emirates bénéficiera d’une formation dispensée au centre d’entraînement de la compagnie à Dubaï », précise la compagnie dans un communiqué daté du 29 octobre 2025.

Avec une flotte moderne de plus de 260 avions gros porteurs et plus de 310 appareils en commande, Emirates est actuellement le principal exploitant de Boeing 777 et d’Airbus A380. La compagnie dessert la France avec 35 vols hebdomadaires passagers, dont trois vols quotidiens au départ de Paris, deux autres au départ de Nice et de Lyon.

Le prix de l’eau baisse de 30 % jusqu’au 31 mai pour les habitants des 37 communes de Toulouse Métropole

Vite lu
Publié le
Mise en place en 2024, la tarification saisonnière entend préserver la ressource quand elle est rare et inciter chacun à une utilisation plus raisonnée de l’eau. (©Gazette du Midi)

C’est la fin d’un mythe : celui de l’eau perçue comme une ressource abondante et peu chère. Particulièrement impactée par les effets du changement climatique, la région Occitanie souffre en effet désormais chaque année d’épisodes de sécheresse à répétition, contraignant les pouvoirs publics à prendre des mesures de restriction des usages de l’eau.

La sécheresse ne sévit d’ailleurs plus seulement l’été mais également en hiver. Si la situation est nettement moins dramatique dans le territoire de la métropole toulousaine, la collectivité a mis en place depuis avril 2024 un train de mesures destiné à préserver la ressource.

Parmi elles, l’instauration d’une tarification saisonnière incitative. Concrètement, pendant la période où la Garonne est la plus basse, soit du 1er juin au 31 octobre, l’eau coûtera aux Métropolitains plus cher : +42 % sur la partie variable du tarif de l’eau, celle qui est proportionnelle à la consommation. En contrepartie, durant le reste de l’année, le prix de l’eau baissera de 30 %.

Et bonne nouvelle, la tarification saisonnière de l’eau entrera dans sa phase hivernale dès demain, samedi 1er novembre et jusqu’au 31 mai prochain. « Le prix du mètre cube baisse de 30 %, soit 2,62€/m³ TTC par rapport au tarif de base, de 3,39 €/m³ TTC », annonce ainsi Toulouse Métropole dans un communiqué daté du 30 octobre.

À noter que cette baisse hivernale et la hausse estivale s’appliquent uniquement aux prix de l’eau potable et de l’assainissement, sans y inclure les taxes fixes sur l’eau. Ces redevances sont perçues par les organismes publics (État, SMEAG...) et comprises dans le prix final.

À Toulouse, le musée Saint-Raymond s’apprête à fermer ses portes pour cinq mois de travaux

Vite lu
Publié le

Après le musée des Augustins - fermé au public depuis 2019 pour d’importants travaux de restauration chiffrés à plus de 10 M€ - c’est au tour musée Saint-Raymond de baisser son rideau. Niché place Saint-Sernin, le musée d’Archéologie de Toulouse, fermera ses portes à compter du 3 novembre 2025 pour une durée de cinq mois afin de réaliser lui aussi des travaux de rénovation et d’amélioration de l’accueil du public.

Ce chantier va permettre de :

  • Moderniser le système de traitement d’air. Installé à la fin des années 1990, le dispositif actuel ne permettait plus de garantir un climat stable pour les collections ni des conditions de visite optimales, notamment lors des épisodes de forte chaleur. Sa rénovation assurera une ventilation, une climatisation et un chauffage adaptés aux exigences muséales et à la fréquentation annuelle qui a doublé.
  • Renforcer l’accessibilité du musée. Une partie du revêtement en galets de la cour sera poncée afin de faciliter l’accès aux personnes en fauteuil roulant.
  • Moderniser le système d’éclairage. D’abord à l’intérieur avec une meilleure mise en lumière des œuvres pour améliorer l’expérience de visite. Mais aussi à l’extérieur avec un éclairage de la cour du musée plus performant afin de renforcer l’accessibilité et mettre en valeur les abords de l’établissement.

À noter que ces travaux interviennent près de quatre ans après une première fermeture de deux mois. À l’époque, l’institution avait remodelé ses espaces d’accueil et sa boutique. À sa réouverture, le musée Saint-Raymond proposera une exposition exceptionnelle : Gaulois, mais Romains ! Chefs-d’œuvre du musée d’Archéologie nationale, en provenance du musée de la Romanité de Nîmes.

Occitanie Talent Marketplace : inédit, ce salon se veut un véritable pont entre les étudiants et les start-up académiques

Vite lu
Publié le
Occitanie Talent Marketplace est le premier salon dédié au recrutement des talents en région par les start-up académiques. Il se déroulera à la Cité de Toulouse, à Montaudran. (©Gazette du Midi)

À vos agendas ! Le jeudi 13 novembre 2025, à Toulouse, La Cité ( quartier Montaudran) accueillera la première édition de l’« Occitanie Talent Marketplace », un salon qui réunira une cinquantaine de start-up issues des établissements d’enseignement supérieur et de la recherche de la région ainsi que les étudiants ou jeunes diplômés en quête d’opportunités entrepreneuriales. Objectif ? Créer des ponts entre les talents formés sur le territoire et les jeunes pousses innovantes qui recrutent.

Inédit, cet évènement est porté par un collectif d’acteurs majeurs, à savoir : l’IMT Mines Albi, Isae-Supaero, TBS Education, Toulouse INP-ENSEEIHT, l’Université de Toulouse, UT Innovation, le Pôle Universitaire d’Innovation (PUI) d’Occitanie Ouest, la Région Occitanie et Toulouse Tech Transfer.

« Les acteurs de l’enseignement supérieur et de l’innovation se sont mobilisés pour créer ce salon, afin de répondre aux besoins croissants des start-ups en matière de recrutement. Il s’agit de mettre en lumière les talents locaux et de favoriser les échanges entre les établissements et les jeunes pousses », explique François du Cluzel, porte-parole des organisateurs. Et de poursuivre : « Notre ambition est triple : stimuler la multidisciplinarité des start-up, valoriser les talents et compétences issus des établissements académiques de la région et renforcer durablement l’ancrage des pépites en Occitanie. »

Ouvert de 13 heures à 17 heures, le salon débutera par un cycle de conférences réservé aux start-up exposantes et dédié aux enjeux RH de l’entreprise, suivi par le forum de type « job dating » entre les entreprises et les étudiants. Un espace pour échanger et se former aux défis du recrutement est également annoncé. Pour plus d’informations, cliquez-ici.

Restauration scolaire : 23 nouveaux lycées d’Occitanie obtiennent le label Cant’Occ 

Vite lu
Publié le
La Région Occitanie a remis le label Cant’Occ à 23 lycées. À cette occasion, une cérémonie était organisée le 21 octobre 2025 à l’Hôtel de Région de Toulouse, en présence de Kamel Chibli, vice-président en charge de l’Éducation, de l’Orientation, de la Jeunesse et des Sports. (©Région Occitanie)

En septembre dernier, la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, annonçait un investissement massif de 65 M€ pour la rentrée scolaire 2025-2026. Un budget « offensif » qui devait garantir en moyenne 800 € d’économies pour les familles des 230 000 lycéens occitans.

Outre les gros postes de dépenses que représentent la réhabilitation et la sécurisation des lycées, la mobilité ou encore les aides à l’apprentissage (gratuité des manuels scolaires, prêt d’un ordinateur portable, etc.), la collectivité a aussi décidé d’augmenter, « au cas par cas », les aides dédiées à la restauration. Ainsi, près de 1,8 M€ seront alloués à l’accompagnement des foyers rencontrant des difficultés à payer l’accès à la cantine, soit une hausse de 10 % par rapport à 2024-2025.

Concernant la qualité, là aussi, la Région Occitanie a annoncé poursuivre ses investissements via plusieurs dispositifs (plus de 3 M€ engagés), dont la labellisation « Cant’Occ pour les cantines de demain ». Lancé en 2024, ce processus d’attribution d’un label a été mis en place pour valoriser une restauration scolaire engagée et durable. Une reconnaissance qui intervient alors que les établissements font face à de nouvelles attentes de la part de leurs usagers : proposer des menus plus variés, intégrer des produits de qualité, souvent locaux ou bio, et limiter le gaspillage.

Dans un communiqué daté du 23 octobre dernier, la collectivité rappelle que l’entrée dans le dispositif de labellisation repose « sur une démarche volontaire des lycées ». Les établissements engagés sont accompagnés par la Région tout au long du processus, puis audités par l’organisme de certification Ecocert. Les résultats de ces audits sont ensuite présentés en Commission régionale de labellisation (CRL), réunissant l’ensemble des parties prenantes de la restauration scolaire : élus, membres du Conseil régional des jeunes (CRJ), associations de parents d’élèves, équipes de direction et responsables restauration des lycées, centrale d’achat Occit’Alim...

Et bonne nouvelle : cette année, ce sont 23 lycées publics d’Occitanie qui obtiennent le label Cant’Occ, après une première campagne en 2024 qui avait permis de distinguer 14 lycées. Parmi les nouveaux labellisés figurent les lycées haut-garonnais de Bagatelle, Hélène Boucher et Victor Hugo, ainsi que le Tarn-et-Garonnais Norman Foster. À noter que la campagne de candidatures pour l’année 2026 vient de s’achever, et que 15 nouveaux candidats ont déjà fait part de leur intérêt pour recevoir cette certification.

Bourses de création littéraire : qui sont les lauréats de l’édition 2025 ?

Vite lu
Publié le

Créées dans le cadre de la « Charte de la lecture publique » de Toulouse Métropole, les bourses de création littéraire ont pour ambition de soutenir auteurs, artistes et acteurs du livre et d’encourager la création et la diffusion littéraires en lien avec les festivals du territoire.
 
À la suite d’un appel à candidatures lancé le 14 février 2025, 15 projets d’artistes et d’auteurs ont été retenus pour concourir.
Le comité de sélection, composé de représentants de la collectivité présidée par Jean-Luc Moudenc, du Festival du livre de jeunesse Occitanie, du Festival BD de Colomiers, du Marathon des mots et des bibliothèques de Toulouse, s’est réuni en avril dernier et a choisi de récompenser deux projets pour leur qualité artistique, leur originalité et leur ambition littéraire :

  • Dans la catégorie « Littérature jeunesse » c’est l’auteure-illustratrice
Estelle Gaujac qui a été plébiscitée pour Danse avec les mains, une création littéraire en langue des signes française, explorant la rencontre entre texte, geste et musique. Elle bénéficie à ce titre d’une bourse de 6 000 €.
  • Dans la catégorie « Arts et bande dessinée »
ce sont les jumeaux Damien et Guillaume Filliatre-Borja qui ont été distingués pour Les prix Colomiers, un récit graphique qui interroge avec humour et poésie la place de l’artiste dans la société contemporaine. Eux aussi repartent avec une bourse de 6000 €.
     
    Dans un communiqué daté du 22 octobre, Toulouse Métropole rappelle que les projets soutenus seront présentés dans quatre communes de la Métropole, en partenariat avec les festivals du Livre de Jeunesse Occitanie et BD de Colomiers.

Le studio toulousain TAT Productions affiche 10,5 millions d’entrées en 25 ans

Vite lu
Publié le

TAT Productions fête cette année ses 25 ans. Pour l’occasion, le studio toulousain d’animation - qui employait 300 salariés en 2024 - annonce avoir passé la barre des 10,5 millions d’entrées depuis sa création par David Alaux et Jean-François Tosti. Son succès repose sur un équilibre entre créativité, humour, aventures et émotions, associé aux techniques de l’animation 3D.

La production doit cette réussite à plusieurs longs-métrages diffusés dans plus de 70 pays et traduits dans des dizaines de langues, comme Les As de la Jungle (2017), avec 2,1 millions d’entrées dans plus de 60 territoires, quatrième film français au box office international la même année, et sixième en 2018. Ou encore Pattie et la colère de Poseidon et ses 2,2 millions d’entrées, troisième film français le plus vu à l’étranger en 2023. Qu’il s’agisse de Terra Willy – Planète inconnue (2017), Pil (2021) et Les As de la jungle 2 (2023), pas un seul n’a fait moins d’un million d’entrées à l’échelle mondiale !

Dernier succès en date, Falcon Express sorti cette année arrive déjà à la deuxième place des films majoritaires français les plus vus à l’étranger, tous genres confondus, avec 1,6 million d’entrées en seulement quelques mois. Fort de cette belle dynamique, le studio annonce déjà la sortie en 2026 de la série Les Aventures de Pil, inspirées du film éponyme. Ses équipes travaillent aussi sur les longs-métrages Lovebirds (2027) et Ringo at Summer Camp, prévus pour 2027 et 2028.

Tour de France 2026 : les quatre étapes où l’Occitanie devrait encore briller

Vite lu
Publié le
Les paysages pyrénéens seront particulièrement mis à l’honneur à l’occasion du Tour de France 2026 avec des arrivées inédites aux Angles et à Gavarnie-Gèdre. (©Pixabay)

Le Tour de France 2026, qui s’élancera de Barcelone, Espagne, le 4 juillet 2026, devrait faire un passage remarqué sur les routes d’Occitanie. En effet, notre région n’accueillera pas moins de quatre étapes, avec une arrivée aux Angles, dans les Pyrénées-Orientales, dès le 6 juillet à l’occasion de la troisième étape.

Le lendemain 7 juillet, les coureurs partiront de Carcassonne pour traverser l’Aude puis l’Ariège, au fil d’un parcours accidenté, en vue d’une arrivée prévue à Foix. Le 8 juillet, la cinquième étape, entre Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, et Pau dans les Pyrénées-Atlantiques, permettra aux cyclistes de souffler un peu avant une sixième étape plus relevée.

De fait, cette étape de montagne devrait mettre les organismes à rude épreuve. Partis de Pau, les sportifs rallieront en effet Gavarnie-Gèdre, dans les Hautes-Pyrénées, après avoir escalader les cols d’Aspin et du Tourmalet pour finir dans le village de Gavarnie, à 1380m, pour la journée du 9 juillet.

À l’annonce du parcours par les organisateurs du Tour de France, le 23 octobre 2025 à Paris, Carole Delga, présidente de la Région, s’est dit particulièrement satisfaite de ce tracé. « Aux côtés de mon vice-président Kamel Chibli et du pack des collectivités locales, nous travaillons chaque année avec les organisateurs pour que l’Occitanie conserve cette place unique dans l’histoire du Tour de France. Pour les habitants comme pour les visiteurs du monde entier, c’est une formidable vitrine de nos paysages, de nos savoir-faire et de notre sens de l’accueil », a-t-elle rappelé.

Pointant l’arrivée inédite aux Angles, elle y voit « une formidable reconnaissance pour la montagne catalane, ses habitants et ses habitués, les acteurs et les élus locaux qui œuvrent à un développement raisonné associant sport, tourisme et environnement ! »

L’élue salue également un tracé qui permettra d’offrir aux spectateurs du monde entier des « images magnifiques de nos cités médiévales, en passant par les vignobles audois, les Corbières, et les reliefs ariégeois », mais aussi « une traversée superbe de la Bigorre, du Magnoac et du Val d’Adour », sans parler du franchissement « des légendaires cols de l’Aspin et du Tourmalet, hauts-lieux de l’épopée des géants de la route » avant « un final grandiose, au pied du cirque de Gavarnie classé au patrimoine mondial de l’Unesco. »

Avant de conclure : « Avec ces quatre journées en Occitanie, toute la diversité et la beauté de nos paysages seront mises en valeur. Le Tour de France, c’est l’Occitanie qui rayonne, c’est le sport qui rassemble et c’est la fierté de nos territoires ! »

Pierre Fabre nouveau mécène du Ballet de l’Opéra du Capitole

Vite lu
Publié le
Le Toulousain aux 3,1 Md€ de chiffre d’affaires en 2024, apporte son soutien dans la protection de la santé physique et mentale des artistes du Ballet de l’Opéra du Capitol. (©Établissement public du Capitole)

Un nouveau mécène, et pas des moindres. Le directeur général des Laboratoires Pierre Fabre, Éric Ducourneau, et Francis Grass, président de l’Établissement public du Capitole, ont signé le 18 octobre 2025 une convention de mécénat. Le groupe pharmaceutique et dermo-cosmétique aux 3,1 Md€ de chiffre d’affaires en 2024 est désormais un acteur majeur dans le soutien apporté aux danseurs et danseuses du Ballet de l’Opéra du Capitole, récemment nommé meilleure compagnie chorégraphique de la saison 2024/2025 par le Syndicat national de la critique de théâtre, musique et danse.

Le Tarnais, deuxième entreprise internationale dans le domaine des cosmétiques, investit d’abord dans la création d’une salle de physiothérapie au sein des locaux du Ballet et l’achat de matériel de récupération et de renforcement musculaire. Le but est d’améliorer l’environnement de travail des danseurs et des danseuses.

Les Laboratoires Pierre Fabre souhaitent également « apporter leur soutien en nature par des dons de produits et de conseils personnalisés accessibles aux membres de la compagnie de danse au concept-store de l’entreprise, le LAB, situé à deux pas du théâtre du Capitole », explique le groupe dans un communiqué daté du 20 octobre.

Cette convention fait suite à l’initiation en 2024 par l’Établissement public du Capitole d’un pôle dédié à la santé de ses artistes sportifs. « Le soutien des Laboratoires Pierre Fabre intervient à une étape déterminante de l’histoire du Ballet de l’Opéra national du Capitole, placé récemment sous la direction de Beate Vollack. Désormais, nous intégrons à l’excellence artistique, les enjeux de préservation de la santé de nos artistes », s’est félicité Francis Grass.

Pour mémoire, l’Établissement public du Capitole réunit l’Opéra national et l’Orchestre national du Capitole et la Halle aux grains, et compte parmi les plus grandes institutions culturelles françaises en région.

Labège et Ramonville Saint-Agne accueillent 10 stations VélôToulouse

Vite lu
Publié le

Alors que les actions et projets en faveur des mobilités dites actives font désormais partie intégrante des politiques de la majorité des collectivités locales, le Sicoval n’est pas en reste. La communauté d’agglomération du sud-est toulousain (36 communes) a adopté en 2023 un « schéma directeur cyclable ». Objectif affiché ? Accélérer la mise en œuvre de la politique cyclable sur son territoire et plus précisément d’augmenter la part du vélo dans les trajets domicile/travail et domicile/études.

Intitulé « Plan Vélo 2023-2032  », celui-ci prévoit de multiplier par deux les infrastructures cyclables d’ici 2032 ainsi qu’un engagement de 30 M€ du Sicoval pour le financement des travaux liés à leur création, réhabilitation, fiabilisation, entretien et rénovation. L’annonce, le 17 octobre 2025, d’une première installation à Labège et Ramonville de 10 stations VélôToulouse marque une nouvelle étape importante de la feuille de route mobilité de la collectivité.

Dans le détail, le Sicoval annonce que huit stations de vélos en libre-service (VLS) seront mises en service d’ici le mois de novembre et deux de plus d’ici 2026. Et d’insister sur le fait que l’arrivée de ces équipements ne constitue pas une fin en soi : « D’autres stations pourront être ultérieurement déployées au centre historique de Labège, sur d’autres communes, ou sur de nouveaux sites, pour accompagner les besoins de la population en matière de mobilité décarbonée et la mise en service de nouveaux équipements tels que la Ligne C du métro », indique la communauté d’agglomération saluant au passage l’engagement financier des deux villes aux cotés de Tisséo Collectivités et de son prestataire JCDecaux.

Zoom sur les 10 nouvelles stations VLS du territoire :

  • Enova Labège en accueillera quatre (avant une possible extension de ce dispositif pilote autour du centre historique de la commune) : Occitane Sienne (sur la rue Occitane, à proximité du McDo), Labège Innopole (près de la halte SNCF et de la Station V), Occitane Marco Polo (devant le restaurant le Supper) et enfin, Méridienne Occitane (près du lac de Labège, côté cinéma).
  • Ramonville Saint-Agne en comptera six : métro Ramonville, Tolosane Pouciquot (sur l’avenue Tolosane, à proximité de l’église), médiathèque (allée Pompidou), mairie, Tolosane Pastourelles (sur l’avenue Tolosane, face à la pizzeria) et enfin, Tolosane Sud (implantation précise en cours de définition).

À noter que la flotte de VLS est composée de 50 % de vélos à assistance électrique (VAE) de couleur orange et de 50 % de vélos « classiques » de couleur rose. Les vélos traditionnels sont adaptés aux trajets plats et courts, les VAE sont parfaits pour les collines du Sicoval ou les longues distances (environ 40 km d’autonomie).