Vite lu

Agriculture méditerranéenne et climat : 9,5 M€ d’aides pour 18 projets de filière en Occitanie

Vite lu
Publié le
Le préfet de la région Occitanie a dévoilé le 10 juillet les 18 lauréats de l’appel à projets "Structuration de filières" pour 2025 dans le cadre du Plan Agriculture Climat Méditerranée. Ils bénéficieront de 9,5 M€ d’aides de l’État. (©Pixabay)

L’agriculture méditerranéenne est particulièrement exposée aux effets du dérèglement climatique, qui fragilisent les cultures et menacent la pérennité des productions agricoles locales.
Face à ce constat, le ministère de l’Agriculture a lancé il y a un an, le 16 juillet 2024, un plan d’adaptation.

Le plan Agriculture Climat Méditerranée (PAM) a pour objectif de structurer des filières résilientes et durables dans les régions les plus exposées au risque climatique. En application de ce plan, le 21 octobre 2024, un appel à projets Structuration de filières – PAM a été lancé par FranceAgriMer.

À l’issue de cet appel à projet, le préfet de la région Occitanie vient de dévoiler les 18 projets retenus en région. Au total, ces projets représentent un montant d’investissements de 23,7 M€ de dépenses immatérielles et/ou matérielles, dont 9,5 M€ d’aide de l’État, sous réserve de l’instruction
approfondie des dossiers.

Parmi les dossiers retenus, on peut citer :

  • Defipur dont la vocation est de renforcer et développer les filières territoriales prune et raisin de table face aux défis du changement climatique, un projet porté par la chambre départementale d’agriculture de Tarn-et-Garonne, un projet qui intéresse également le Tarn, la Haute-Garonne, le Lot et le Lot-et-Garonne ;
  • LegHumInOcc qui ambitionne de structurer une filière territorialisée légumineuses à graines destinées à l’alimentation humaine, porté par la chambre départementale d’agriculture du Tarn et qui concerne également les départements de l’Aude, Haute-Garonne et Tarn-et-Garonne ;
  • Valond’oc porté par la société Grana, basée à Aulon (31), qui vise la production et la valorisation des légumes secs. Il concerne la Haute-Garonne, le Gers, l’Aude, le Tarn et le Tarn-et-Garonne ;
  • SojAlim Humaine de Gascogne, porté par la coopérative agricole gersoise L’Isle aux Grains autour de la culture du soja. Sont concernés le Gers, le Lot-et-Garonne, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées et le Tarn-et-Garonne ;
  • Capt’Ad, collectif climat dont l’ambition est d’aller vers une adaptation durable à travers la polyculture élevage des territoires porté par société coopérative agricole Arterris, un projet qui inclut les départements du Gers, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l’Hérault et l’Aude ;
  • Chloé qui cherche à structurer une filière chanvre locale dont l’ambition est de développer une filière autour d’un géotextile biosourcé, biodégradable, bas niveau d’intrant et climato-adapté pour l’Occitanie. Porté par la chambre d’agriculture de l’Aude, il concerne également l’Ariège, la Haute-Garonne et le Tarn.

Prix Occitanie-Médicis : Nesrine Salem, lauréate de la 8e édition

Vite lu
Publié le
Nesrine Salem. (©Camille Ramanana Rahary/Triangle-Astérides)

Créé en 2018 par la Région en partenariat avec l’Académie de France à Rome - Villa Médicis, le prix Occitanie-Médicis s’inscrit dans la politique régionale d’aide au rayonnement international des artistes du territoire. Cette année encore, ce prix a réuni près de 60 candidatures d’artistes plasticiens et visuels, désireux de profiter de l’opportunité unique d’une résidence au sein de l’un des lieux les plus emblématiques de la création artistique. Au final, sept candidats ont présenté leurs œuvres devant un jury composé d’artistes et de professionnels du milieu artistique, présidé par les représentants de la collectivité et de la Villa Médicis.

Alors qui a succédé à la franco-suisse Anna Meschiari, lauréate de l’édition 2024 ? Eh bien, c’est l’artiste plasticienne et autrice Nesrine Salem qui a été distinguée. L’intéressée va bénéficier d’une résidence de trois mois à la Villa Médicis, d’octobre à décembre 2025, prise en charge par la Région, ainsi que d’une bourse de 10 500 €, octroyée par la collectivité. À l’issue de son séjour, elle aura l’opportunité de présenter son travail dans le cadre d’une exposition au Centre régional d’art contemporain de Sète, à l’automne 2026.

Diplômée de l’École supérieure des Beaux-Arts de Montpellier, la jeune femme cultive un art protéiforme : elle élabore des courts-métrages, des performances et des installations, et dirige une série de publications. Son projet de résidence, « 7or » - qui signifie libre en dialecte algérien - reprend une de ses thématiques fortes, à savoir le deuil. Lors de sa résidence à la Villa Médicis, Nesrine Salem souhaite étudier la culture mortuaire de la Rome Antique : « les rituels funéraires et les constructions destinées aux morts comme la Nécropole de Banditaccia ou la Nécropole de l’Isola Sacra ».

Transformation des bureaux en logements : le législateur assouplit les conditions

Vite lu
Publié le
Le législateur vient d’assouplir les conditions exigées pour le transformation des bureaux en logements. (©Pixabay)

Alors que pas moins de neuf millions de mètres carrés d’immeubles de bureaux sont vides en France, la transformation de ces surfaces inoccupées en locaux d’habitation peut constituer une réponse pour lutter contre la pénurie de logements notamment dans les zones tendues.

Cependant, jusqu’à présent, la transformation des parties privatives à usage autre que d’habitation telles que bureaux, ateliers... en logements ne pouvait se faire qu’à l’unanimité des copropriétaires lorsque cette transformation contrevenait à la destination de l’immeuble. L’opposition d’un seul copropriétaire suffisait pour que le changement n’ait pas lieu.

Une loi du 16 juin 2025 supprime cette exigence. Désormais, l’approbation de cette transformation par l’assemblée générale des copropriétaires se fait à la majorité des voix exprimées (copropriétaires présents, représentés ou ayant voté par correspondance). Cette majorité est aussi instaurée pour la modification de la répartition des charges qui résulte de ce changement de destination.

La modification des parties privatives en locaux d’habitation est toutefois réalisée sans approbation préalable de l’assemblée générale lorsqu’elle respecte la destination de l’immeuble. À noter que ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas aux locaux commerciaux.

Tri des capsules de café en aluminium : l’Occitanie, bonne élève ?

Vite lu
Publié le
Selon le dernier baromètre IFOP/ARCA, 79 % des Occitans trient leurs capsules en aluminium au moins occasionnellement. (©DR)

Le tri des capsules de café en aluminium progresse en France, et la région Occitanie se distingue particulièrement cette année, se hissant dans le top 5 des régions les plus performantes, ex aequo avec les Pays de la Loire.

C’est ce que révèle la troisième édition du baromètre IFOP réalisé pour l’Alliance pour le recyclage des capsules en aluminium (ARCA). Grâce à la modernisation de 11 centres de tri implantés sur le territoire (dont Valcopia à Bessières en mars dernier), couvrant 4,5 millions d’habitants, et à une sensibilisation accrue aux gestes de tri, l’Occitanie affiche des progrès notables par rapport à 2023.

L’étude, menée en janvier 2025 auprès de 1 981 consommateurs, met en effet en lumière l’évolution encourageante des comportements, dans un contexte où la circularité de l’aluminium devient un enjeu clé pour la transition écologique. Ainsi, 79 % trient leurs capsules de façon occasionnelle (+10 points vs 2023), contre 78 % au national, et ils sont 56 % à le faire systématiquement. Un chiffre encourageant puisqu’en nette progression sur an (+9 points) mais toujours en deçà de la moyenne nationale (60 %).

On apprend par ailleurs que la poubelle jaune est la solution la plus utilisée par les consommateurs. En Occitanie, 64 % des trieurs déclarent y jeter systématiquement leurs capsules (+9 points), contre 68 % au nationale.

Maintenance annuelle : le téléphérique Téléo à l’arrêt du 4 au 17 août inclus

Vite lu
Publié le
Photo d'une cabine du téléphérique urbain de Toulouse
Le Téléo c’est 82 M€ investis, trois kilomètres de parcours avec un point culminant à 70 mètres de haut, trois stations desservies en 10 minutes : l’Oncopole, le CHU de Rangueil et l’Université Paul Sabatier. 15 cabines pouvant contenir chacune 35 personnes. (©Gazette du Midi)

Téléo, téléphérique urbain de l’agglomération toulousaine fonctionne quotidiennement de 5h15 à 0h30, avec un passage de cabine toutes les 1 minute 30 en heure de pointe. Le téléphérique transporte en moyenne près de 6 000 voyageurs par jour en semaine.

À la différence de ceux de montagne, son amplitude horaire étendue et sa fréquence soutenue nécessitent une vérification spécifique des équipements et systèmes, ainsi qu’une mise à jour des logiciels pour assurer un très haut niveau de sécurité. 15 jours consécutifs d’interruption sont nécessaires afin de réaliser des opérations de maintenance plus longues qui ne peuvent pas être effectuées pendant les fermetures de nuit.

Cette interruption estivale fait partie d’un cycle normal de maintenance générale réglementaire, et elle a lieu chaque été « pour réduire au maximum les perturbations, l’affluence étant moins importante sur cette période » rappelle Serge Jop, président de Tisséo Voyageurs. Cet “arrêt forcé” intervient alors que le téléphérique a franchi la barre symbolique des 5 millions de validations enregistrées depuis mai 2022, date de sa mise en service.

Alors comment se déplacer pendant l’interruption de Téléo ? Plusieurs choix s’offrent aux voyageurs. Une navette spéciale sera mise en place pour assurer la liaison entre la station Université Paul Sabatier et l’Hôpital Rangueil. Son temps de trajet estimé est de cinq minutes. Ses horaires : depuis l’Université Paul Sabatier : de 5h30 à 23h40. Depuis l’Hôpital Rangueil : de 5h35 à 23h45. Sa fréquence, toutes les 10 minutes en heure de pointe du lundi au vendredi. Toutes les 20 minutes hors heure de pointe, ainsi que le samedi et le dimanche.

À noter que des lignes de bus alternatives permettront de poursuivre son déplacement :

  • Avec Linéo 5 : cette ligne permettra de relier la station Oncopole à la ligne B du métro à Empalot. De là, il sera possible de rejoindre la station Université Paul Sabatier.
  • Avec la ligne 152 : en complément de la ligne Linéo 5, la ligne 152 permettra de relier Empalot depuis Oncopole en heure de pointe du lundi au vendredi.

Mécanique de précision : le toulousain Lhers accueille Bpifrance à son capital

Vite lu
Publié le
Le sous-traitant industriel était présent au 55e édition du Salon du Bourget, qui s’est tenu à Paris du 16 au 22 juin 2025. (©Lhers)

Basée à Aucamville, près de Toulouse, Lhers est une entreprise industrielle reconnue pour son expertise en usinage de précision et en fabrication de sous-ensembles. Acteur majeur dans l’aéronautique, le spatial, la défense et le médical, la société fournit des pièces de haute précision pour des petites et moyennes séries à de grands donneurs d’ordres.

Forte aujourd’hui d’une très forte croissance, elle réalise 30 % de son chiffre d’affaires à l’export. Portée par des clients de référence tels qu’Airbus, Safran, Liebherr, Thalès ou encore Lacroix, l’entreprise - qui emploie 60 collaborateurs - prévoit de réaliser cette année un chiffre d’affaires de 7,4 M€.

En 2024, Lhers a franchi une étape majeure dans son développement avec l’implantation d’une nouvelle filiale en Floride, aux États-Unis. Opérationnel à partir de septembre 2025, ce site de 500 m² doit permettre à l’entreprise de répondre localement aux besoins de ses clients, notamment Airbus, Safran et Beyond Gravity. Pour accompagner la croissance de la nouvelle entité, la société prévoit de recruter douze personnes d’ici fin 2026.

Pour mener à bien ce projet, l’entreprise toulousaine peut compter sur un soutien de taille, celui de la Banque publique d’investissement. Dans un communiqué daté du 24 juillet dernier, Lhers a en effet annoncé l’entrée de Bpifrance à son capital pour un montant de 2 M€.

« L’entrée de Bpifrance à notre capital est un signal fort pour LHERS et pour l’industrie française, a ainsi déclaré son président Olivier Geysels. Ce partenariat stratégique vient consolider notre ambition de développement à l’international, tout en réaffirmant notre ancrage local. Avec ce soutien, nous renforçons nos moyens pour répondre aux exigences de nos clients et accélérons notre implantation aux États-Unis, au plus près des grands donneurs d’ordre. »

De son côté, Arnaud Despoisse, directeur de participations chez Bpifrance a souligné l’importance de soutenir des projets industriels innovants : « Le développement international de Lhers est particulièrement stratégique dans le contexte de tensions commerciales croissantes actuel et nous sommes fiers de contribuer à faire rayonner son savoir-faire industriel français à l’international. »

Le sur-tourisme a son indicateur : Toulouse classée D au Touriscore

Vite lu
Publié le
La Ville rose est classée D dans le Touriscore développé par le site Ville de rêve. L’outil permet de mesurer la pression qu’exerce le sur-tourisme sur le territoire. (©Pixabay)

La start-up francilienne Ville de rêve vient de publier un nouvel indicateur qui permet de classer les communes françaises de plus de 10 000 habitants en fonction de la pression qu’exerce le sur-tourisme sur le territoire et plus précisément sur leur centre-ville.

Ce Touriscore s’appuie sur quatre indicateurs : le taux de meublés touristiques, la prédation des logements, le taux de loueurs professionnels et le nombre de bars et restaurants par km² dans le centre-ville. Et à l’image du Nutriscore, il va du A pour une faible pression touristique, au E qui indique une ville très touristique et une très forte pression touristique sur la population.

Sans grande surprise, on trouve parmi les communes où cette pression est la plus forte, les villes du sud-est de la France  : Cannes, Nice, Antibes, Avignon, Aix-en-Provence et Marseille qui écopent d’un E mais aussi Paris et Annecy. En Occitanie, six communes se voient attribuées la lettre D : Lourdes, Carcassonne, Agde, Nîmes, Toulouse et Sète. Montpellier s’en sort légèrement mieux avec un C au même titre que Cahors, Montauban ou encore Millau.

La Région Occitanie débloque 17 M€ pour aider 2 800 exploitations touchées par des événements climatiques ou sanitaires

Vite lu
Publié le

En réponse aux épisodes climatiques nombreux et violents survenus en 2024, auxquels se sont ajoutées des épizooties, la Région Occitanie s’était engagée, en avril dernier, à débloquer une aide exceptionnelle à la trésorerie pour soutenir les agriculteurs et éleveurs impactés. Engagement tenu aujourd’hui : 17 M€ de fonds européens FEADER seront mobilisés par la collectivité pour accompagner 2 800 exploitations.

« En Occitanie, nous tenons les engagements pris envers nos agriculteurs. Il y a quelques mois, je m’étais engagée à débloquer 15 M€ d’aides exceptionnelles, dans un contexte budgétaire particulièrement contraint, pour garantir le maintien de l’activité pour nos agriculteurs et éleveurs les plus touchés par des aléas climatiques ou sanitaires. Nous avons réussi à rassembler 17 M€, soit 2 M€ de plus que prévus, qui permettront de soutenir des centaines de dossiers. Ce sont autant d’exploitations agricoles dont l’avenir est préservé », a ainsi déclaré la présidente de Région Carole Delga.

Cette aide est destinée aux exploitations agricoles du territoire qui ont été affectées par une baisse d’au moins 30 % de leur production en raison de calamités agricoles ou d’affections sanitaires pour les élevages. Pour la financer, la Région a mobilisé des fonds européens (FEADER) dont elle a la gestion et a souhaité l’ouvrir le plus largement possible à toutes les filières, animales et végétales, ainsi qu’aux coopératives viticoles et fruitières, avec un effort particulier envers les nouveaux installés, plus fragiles. Le montant forfaitaire de l’aide est de 5 000€ par exploitation (bonifiée de 2 000€ pour les nouveaux installés), de 30 000€ pour les coopératives et jusqu’à 10 000€ pour les groupements agricole d’exploitation en commun (GAEC).

À la suite d’un appel à projets, la Région a reçu 3 800 demandes d’aide, soit près du double de ce qui était estimé. Après instruction des demandes, ce sont près de 2 800 dossiers qui ont finalement été présentés au comité régional de programmation qui s’est réuni le 11 juillet dernier. Les premiers paiements seront réalisés dès le mois d’août.

Conjoncture économique en Occitanie : entre sursaut d’activité et inquiétudes pour l’avenir

Vite lu
Publié le
Le réseau des Chambres de commerce et d’industrie d’Occitanie (1 CCI régionale et 13 CCI territoriales) regroupe plus de 500 membres élus et 750 collaborateurs. (©Gazette du Midi)

La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Occitanie a publié le 23 juillet les résultats de son enquête de conjoncture menée auprès de 2 423 chefs d’entreprise de la région. Si le deuxième trimestre 2025 laisse entrevoir un léger sursaut d’activité, les perspectives restent globalement incertaines, voire préoccupantes dans plusieurs secteurs.

Dans le détail, 44 % des entreprises interrogées déclarent une baisse de chiffre d’affaires, contre seulement 19 % une hausse. Les marges continuent de se contracter, impactées par la hausse des charges et du coût de l’énergie. La trésorerie reste fragile pour un tiers des entreprises, et les difficultés de recrutement persistent.

L’enquête montre une situation contrastée selon les secteurs :

  • Industrie : l’activité reste faible, malgré une légère amélioration des carnets de commandes. La confiance progresse timidement, mais les incertitudes économiques et géopolitiques pèsent lourd.
  • Construction : le secteur demeure fragilisé par la baisse des aides à la rénovation, le recul de la commande publique et la hausse des coûts. Les trésoreries se détériorent, et la visibilité reste très limitée.
  • Commerce : sous tension, le commerce souffre d’une baisse de fréquentation et d’une consommation en berne. La confiance des commerçants reste à un niveau historiquement bas, malgré un léger mieux.
  • Hôtellerie-restauration : un secteur inquiet, qui compte sur la saison estivale pour se redresser. Les tensions sur les marges et les trésoreries restent fortes, tout comme les difficultés de recrutement.
  • Services : seul secteur à afficher un regain d’optimisme prudent. La demande se stabilise et les intentions d’embauche repartent à la hausse, malgré une pression économique toujours forte.

Autre enseignement de cette enquête de la CCI d’Occitanie, la transition écologique est plus que jamais un enjeu majeur pour les entreprises face aux défis environnementaux actuels. 12,5 % des entreprises ont ainsi réalisé un bilan carbone (+1,6 point en un an), une dynamique portée surtout par l’industrie. Par ailleurs, 77 % des entreprises mettent en place des actions de tri et de recyclage, et plus de 60 % sensibilisent leurs salariés aux écogestes.

Lancement d’un appel à manifestation d’intérêt pour un complexe événementiel au MEETT

Vite lu
Publié le
Le site de cet AMI se situe sur le secteur « Parvis » du Pôle économique du MEETT, qui s’étend sur environ 10 ha et s’inscrit dans un territoire en pleine transformation. Il est à l’Est de l’entrée principale piétonne du MEETT, de l’autre côté de l’A62, et s’étend jusqu’au terminus du tram. (©Europolia)

Europolia, en partenariat avec Toulouse Métropole et la mairie de Beauzelle, annonce le
lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) en vue de sélectionner un groupement pour le développement d’un complexe évènementiel innovant et d’envergure nationale et internationale, sur 35 000 m² de surface plancher environ, qui prendra place à proximité immédiate du parc des expositions et centre de conventions et en complémentarité avec l’offre du MEETT.

Piloté par Europolia, l’aménageur de la ZAC du Pôle économique du MEETT, ce projet ambitieux vise à renforcer le rayonnement de la métropole et son attractivité sur les scènes économique, touristique, culturelle et sportive mais aussi auprès de tous les publics. Le programme (indicatif) vise en priorité le développement d’activités dans les domaines :

  • Sports, cultures, loisirs (sur 15 000 m²) ;
  • Commerces spécialisés et équipements liés aux filières créatives (sur 8 000 m²) ;
  • Activités tertiaires, dans une logique de complémentarité territoriale (sur 7 000 m²) ;
  • Et 5 000 m² de surface résiduelle à affecter.

Toulouse Métropole souhaite ainsi faire émerger un véritable lieu de vie métropolitain, capable de fonctionner en synergie avec le MEETT mais aussi de manière autonome. L’objectif est en effet de proposer une offre d’usages attractive, innovante et inclusive, activée par une gestion dynamique et qualitative, ancrée dans son environnement urbain, économique et écologique.

Toulouse Métropole, Europolia et la Mairie de Beauzelle recherchent un groupement unique qui, en sa qualité d’ensemblier urbain, sera en mesure de répondre aux différents enjeux du projet. Il pourra être composé de promoteurs, investisseurs, gestionnaires/exploitants, animateurs, programmistes, brokers, assistants à maîtrise d’usages, ainsi que toutes autres expertises jugées nécessaire.

Les groupements candidats ont jusqu’au 17 novembre 2025 pour déposer leur dossier. Jusqu’à cinq groupements seront ensuite présélectionnés pour une phase de dialogue approfondi au premier semestre 2026. L’objectif est de désigner le groupement lauréat mi 2026, pour un début des travaux prévu en 2028 et une mise en exploitation du complexe à l’horizon 2030.

BPOC : Corinne Cassassoles nommée directrice du secteur agriculture pour la Haute-Garonne

Vite lu
Publié le
Corinne Cassassoles. (©Banque Populaire Occitane)

Banque coopérative, la Banque Populaire Occitane (BPOC) exerce tous les métiers de la banque commerciale et de l’assurance. Elle est présente sur huit départements (Aveyron, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn, Tarn-et-Garonne) et compte 613 334 clients (+6 500 sur un an), dont 199 160 sociétaires, et 1 972 collaborateurs déployés dans 196 agences, une dizaine de centres d’affaires et réseaux spécialisés ainsi que trois sites centraux.

Après une année 2023 difficile marquée par des résultats financiers en retrait, la banque coopérative régionale a su rebondir en 2024 malgré un contexte économique et politique toujours contraint. Avec un produit net bancaire de 370 M€ (+5,2 %) et un résultat net de plus de 74 M€ (+2,3 %), l’entreprise affiche une santé financière solide se félicitait en mars dernier son directeur général Christophe Bosson.

Dans un communiqué daté du 3 juillet 2025, la BPOC a annoncé la nomination de Corinne Cassassoles au poste de directrice du secteur agriculture de la Haute-Garonne. Elle succède à Dorian Blanquier et sera localisée à l’agence de Saint-Gaudens.

Originaire du Comminges et issue d’une famille d’exploitants agricoles, l’intéressée est particulièrement bien placée pour comprendre les attentes et besoins des agriculteurs. Âgée de 46 ans, Corinne Cassassoles a débuté sa carrière à la Banque Populaire Occitane en 2000, à l’agence de Boulogne-sur-Gesse. Au fil des années, elle a occupé plusieurs postes, notamment à l’agence de Saint-Gaudens, en qualité de conseillère de clientèle professionnels et directrice adjointe. En 2021, elle a pris la direction de l’agence de Bagnères-de-Luchon, « prouvant ainsi sa capacité à manager et à établir des relations de confiance avec ses clients ».

Dans sa nouvelle fonction, Corinne Cassassoles supervisera une équipe de cinq conseillers agricoles au service de 1 000 clients agriculteurs de la Haute-Garonne. Elle aura son propre portefeuille de clients en gestion et représentera la Banque Populaire Occitane lors de divers événements agricoles régionaux : la Foire du Boulonnais, les journées agricoles du Volvestre et les Pyrénéennes.

Haute-Garonne Numérique : la transition vers la fibre s’accélère sur le territoire

Vite lu
Publié le

Le syndicat mixte Haute-Garonne Numérique a pour but d’assurer le déploiement, la mise en œuvre et la gestion du haut-débit sur le 31. Il est composé du Conseil départemental et de l’ensemble des communautés de communes et communautés d’agglomérations de son territoire. Il intervient sur la totalité du département à l’exception des communes situées en zone « denses », à savoir Toulouse Métropole, Muret, Plaisancedu-Touch et Ramonville-Saint-Agne.

Le 20 décembre dernier, Haute-Garonne Numérique signait le protocole de fin de déploiement du réseau fibre optique sur son territoire. Si au départ le syndicat mixte s’engageait à déployer 278 000 prises sur les 548 communes couvertes, ce sont finalement 333 000 prises qui sont aujourd’hui rattachées et comptabilise 68 % de foyers raccordés à cette technologie a annoncé dans un communiqué son président Victor Denouvion : « Cette mission de déploiement qui nous est confiée n’est jamais véritablement terminée puisque notre département attire chaque année de nouveaux habitants et de nouvelles habitations sortent de terre. »

Avec cette large couverture désormais atteinte, le syndicat mixte se focalise maintenant sur une nouvelle mission, celle d’accompagner les élus des collectivités à informer les populations sur la disponibilité de ce service, qui viendra en remplacement de l’ADSL, vouée à disparaitre à l’horizon 2030. Un enjeu majeur alors qu’au 1er juillet, Haute-Garonne Numérique comptabilise encore 106 225 foyers n’ayant pas procédé à la migration vers la fibre.

« Au-delà des actions locales que nous menons sur le terrain, pour expliquer et valoriser l’arrivée de la fibre optique sur nos communes, nous avons besoin que l’État mette en place une campagne d’information à l’échelle nationale, pour sensibiliser toutes les populations aux échéances à venir. Trop de gens sont encore dans l’ignorance sur ce sujet et n’ont pas conscience qu’elles doivent agir pour migrer vers la fibre », affirme Victor Denouvion.

À noter que la mise en oeuvre opérationnelle de la fermeture du réseau cuivre, assurée par Orange qui en est propriétaire, s’organise de manière progressive et par tranche. Trois communes ont déjà été concernées (Albiac, La Salvetat Lauragais et Venerque) et d’ici janvier 2028, 449 communes sur les 548 du territoire verront ce service fermer au fur et à mesure. Pour en savoir plus cliquez-ici.

Toulouse : déjà plus de 10 000 visiteurs pour l’exposition immersive Claude Monet

Vite lu
Publié le
(©Exhibition Hub)

Après Londres, Bruxelles, Budapest, Barcelone ou encore Los Angeles, c’est à Toulouse que l’exposition « Claude Monet : The Immersive Experience » a été présentée pour la première fois en France. Visible depuis le 3 juillet dernier au coeur des Espaces EDF Bazacle, elle a déjà conquis plus de 10 000 visiteurs en moins de deux semaines !

Derrière cet événement, la société belge Exhibition Hub, connue pour ses créations immersives à succès telles que « Van Gogh : The Immersive Experience », « The Art of The Brick » ou encore la dernière exposition accueillie par les Espaces EDF Bazacle : M.C. Escher qui à elles trois ont ravi plus de 500 000 visiteurs.

Depuis sa création en 2019, « Claude Monet : The Immersive Experience » déplace les foules partout dans le monde avec plus de 1 million de visiteurs. Grâce à un dispositif d’art numérique à 360º, cette exposition invite les spectateurs à pénétrer dans l’univers du peintre français, fondateur et chef de file du mouvement impressionniste.

Pour son installation toulousaine aux Espaces EDF Bazacle, l’exposition a été repensée pour tenir compte de la singularité et des spécificités du lieu. Plus de 300 tableaux ont été sélectionnés et utilisés afin d’animer l’oeuvre de Claude Monet au moyen d’un important dispositif de projection. Sur les murs bien sûr, mais aussi sur le sol de ce site patrimonial unique historique, les peintures projetées prennent vie tantôt de manière spectaculaire, tantôt de manière plus subtile, en très grands ou plus petits formats.

L’exposition offre également à ses visiteurs la possibilité de vivre une expérience de réalité virtuelle en suivant un parcours de dix minutes dans les pas du maître français. Tandis qu’au sous-sol, un autre espace où sont reproduits le pont de Giverny - lieu aussi emblématique que central de la vie et des inspirations du peintre - et son atelier, permet d’en apprendre davantage sur Claude Monet, son environnement et son oeuvre.

Pour la (re)découvrir, rendez-vous aux Espaces EDF Bazacle (11 Quai Saint-Pierre) du lundi au mercredi de 10 heures à 20 heures, du jeudi au samedi de 10 heures à 23 heures, et le dimanche de de 10 heures à 20 heures. Pour savoir plus et accéder à la billetterie, cliquez-ici.

Nubbo ouvre les candidatures pour son programme de pré-incubation

Vite lu
Publié le

Nubbo, incubateur régional d’Occitanie spécialisé dans l’accompagnement des projets B2B innovants, ouvre les candidatures pour son programme de pré-incubation estival. Destiné aux porteurs de projets en phase amont, ce parcours permet de tester la faisabilité d’une idée avant d’engager une démarche entrepreneuriale complète. Le programme s’articule autour de trois axes :

  • l’identification d’un problème de marché concret,
  • l’évaluation de la valeur ajoutée de l’innovation envisagée et enfin,
  • l’analyse de la faisabilité globale du projet d’entreprise.

Entièrement gratuit, l’accompagnement repose sur des outils prêts à l’emploi et un suivi personnalisé, avec pour objectif de permettre aux futurs entrepreneurs de valider leur concept avant une éventuelle incubation. « Toute start-up commence par une conviction. Notre rôle, c’est de transformer celle-ci en démarche structurée, en projet testable, en solution crédible. La pré-incubation, c’est ce premier pas concret vers l’entrepreneuriat », explique Anne-Laure Charbonnier, la directrice de Nubbo.

Ouvert à tous les projets innovants à vocation B2B, quel que soit leur degré de maturité technique, ce programme vise à structurer les premières étapes du développement entrepreneurial. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 août 2025. Pour sauter le pas, rien de plus simple, il vous suffit de cliquez-ici.

Pour mémoire, l’incubateur régional fête cette année ses 25 ans d’existence. Période durant laquelle la structure a accompagné 373 projets innovants et donné naissance à 320 entreprises ayant généré 3 470 emplois et levé 1,234 Md€. Loin d’être rassasié, Nubbo veut désormais aller titiller les plus grands incubateurs, notamment parisiens. Pour cela, il annonce un budget annuel à la hausse de 1,75 M€, contre 1,5 M€ en 2024.

Toulouse Métropole et Casablanca renouvellent leur coopération

Vite lu
Publié le
Nabila Rmili, présidente du conseil de la ville de Casablanca et Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole. (©Toulouse Métropole)

Première ville du Maroc avec plus de 4 millions d’habitants, Casablanca est la capitale économique du pays. Elle abrite plus de la moitié des usines du territoire et représente plus d’un tiers des échanges extérieurs.

En déplacement au Maroc, Jean-Luc Moudenc, le maire de la Ville rose et président de Toulouse Métropole, a signé le 11 juillet dernier avec Nabila Rmili, présidente du conseil de la ville de Casablanca, un nouvel accord de coopération qui lie les deux métropoles pour une durée de trois ans. Était également présent Jean-Claude Dardelet, le vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’attractivité, du tourisme, de l’Europe et de l’international.

Avec ce nouvel accord, Casablanca et Toulouse Métropole souhaitent consolider le développement socio-économique, culturel, environnemental et scientifique entre leurs territoires. « Les deux collectivités s’engagent notamment à renforcer les liens entre leurs universités, à promouvoir les échanges culturels, à partager expertise et bonnes pratiques pour améliorer la résilience de leur métropole face au changement climatique, et à développer les échanges économiques en encourageant la mobilité des talents », développe Toulouse Métropole dans un communiqué.

Cette démarche s’inscrit dans la suite du précédent accord conclu entre les deux territoires de 2017 à 2020. Les signataires avaient salué « des échanges équilibrés » et des réussites concrètes : coopérations entre les Muséum des deux villes, renforcement du partenariat avec Toulouse Business School (construction d’un nouveau campus en 2025 dans le quartier de Finance City de Casablanca), et le financement, via le dispositif de la loi Oudin, en 2019 et 2020, de deux projets au Maroc visant à construire un château d’eau et à faciliter l’accès à l’eau potable.