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Valorem s’associe aux chasseurs du 31 pour mieux intégrer la biodiversité dans ses projets solaires

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Grâce à son nouveau partenariat avec la Fédération départementale des chasseurs de la Haute-Garonne, Valorem va tenir compte de la faune et de la flore du territoire pour ses projets photovoltaïques. (©Freepik)

Le producteur d’énergies renouvelables bordelais Valorem a signé, le 8 juillet dernier, un partenariat inédit avec la Fédération départementale des chasseurs de la Haute-Garonne. Pour la première fois dans le 31, un acteur du solaire intègre les enjeux cynégétiques (l’ensemble des données sur une espèce d’animaux, initialement destinées aux chasseurs) dans le développement de ses projets photovoltaïques.

D’une durée de trois ans, cette collaboration prévoit des études de terrain, des diagnostics de la faune, mais aussi des temps de concertation avec les acteurs de la chasse locale. Objectif ? « Un développement de projets solaires respectueux des enjeux et besoins de gestion de la faune sauvage », annonce Valorem dans un communiqué daté du 8 juillet dernier.

Déjà présent depuis plus de dix ans en Haute-Garonne, Valorem exploite actuellement trois parcs photovoltaïques sur le territoire. Ce nouveau partenariat s’inscrit dans une démarche de co-construction locale « pour travailler ensemble à une utilisation partagée harmonieuse du territoire ». Des échanges sont déjà engagés avec l’Associations communales de chasse agréées (ACCA) de Poucharramet, dans le cadre du développement d’un projet solaire sur la commune.

« C’est une opportunité précieuse pour travailler au co-usage du territoire : production d’énergie verte et gestion cynégétique. Les chasseurs, à travers leur connaissance fine des écosystèmes et des cycles de la faune, sont des interlocuteurs clés pour développer des projets inscrits dans la réalité du territoire », déclare Frédéric Petit, responsable de l’agence Valorem Occitanie-Auvergne.

Pour garantir l’accès à une alimentation saine et locale, Toulouse métropole étend son réseau de fermes

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(©Toulouse Métropole)

En 2023 Toulouse Métropole a lancé un fonds de concours de 1,2 M€ dédié à l’accompagnement de projets agricoles émergents sur son territoire. Objectif ? Développer un réseau de fermes dans les communes de la métropole. Cette initiative a été mise en place dans le cadre du projet alimentaire territorial porté par la collectivité depuis 2018 et labellisée par l’État, afin «  de bâtir un système alimentaire durable et ancré localement ».

Dans le détail, ce fonds cofinance les dépenses d’investissement nécessaires à l’activité agricole comme l’achat de matériel, les recrutements mais également un accompagnement en ingénierie aux communes. À terme, ce réseau d’exploitations doit permettre aux habitants de la métropole d’acheter directement chez le producteur et de fournir la restauration collective grâce à des circuits courts.

Depuis 2024, ces mécanismes ont contribué à la création de trois nouvelles fermes axées sur le maraîchage et la production de légumes bios et de saison à Colomiers, Cugnaux et L’Union. Aussi, plusieurs fermes existantes poursuivent leur développement grâce à cette initiative :

  • La ferme des Quinze Sols, à Blagnac
  • La ferme de Salsas, à Quint-Fonsegrives
  • La ferme de Borde Bio, aux 3 Cocus à Toulouse
  • Le Parc Naturel Agricole, à Pin-Balma
  • Les Jardins du Ricotier, à Fenouillet
  • Le domaine de Candie, la régie agricole de la Mairie de Toulouse à Portet.

Une autre exploitation doit démarrer son activité à Pibrac en 2026, dans l’attente d’une réponse à l’appel à candidatures lancé par la commune.

Fonds hydraulique agricole en Occitanie : le deuxième appel à projets est lancé

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Pour assurer la résilience du secteur face au changement climatique, un deuxième appel à projets dans le cadre du Fonds hydraulique agricole est doté de 20 M€ à l’échelle nationale en 2025. (©Pixabay)

Dans le cadre du plan d’action pour une gestion résiliente et concertée de l’eau, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a annoncé l’ouverture d’un deuxième appel à projets régional « aide aux investissements portant sur des infrastructures hydrauliques agricoles d’irrigation » pour 2025.

Doté d’une enveloppe nationale de 20 M€, ce dispositif vise à accompagner la modernisation, la sécurisation et le développement de nouvelles infrastructures hydrauliques agricoles. Cette opération s’inscrit dans la continuité du Varenne agricole de l’eau (2022) et du Plan eau (2023), et vise à renforcer la résilience des exploitations face aux effets du changement climatique et à garantir la souveraineté alimentaire, tout en assurant la préservation de la ressource en eau.

En 2024, à la suite du premier appel à projets, une cinquantaine de réalisations avaient ainsi été soutenues financièrement dans toute la France : création de retenues collinaires, extensions de réseaux d’irrigation, optimisation du patrimoine hydraulique... ou encore réutilisation des eaux usées pour l’irrigation de 600 nouveaux hectares à Argelès-sur-mer.

L’appel à projets est ouvert en Occitanie jusqu’au 24 septembre 2025 (fermeture à 23:59). À noter que la demande d’aide doit porter sur un coût total présenté minimum de 120 K€. Les bénéficiaires éligibles sont :

  • les exploitations agricoles ;
  • les structures collectives de regroupement d’agriculteurs ;
  • les coopératives d’utilisation de matériel agricole ;
  • les organismes uniques d’irrigation au sens de l’article L.211-3 du code de l’environnement ;
  • les associations syndicales de propriétaires (ASP) : associations syndicales libres (ASL), associations syndicales autorisées (ASA) ou associations syndicales constituées d’offices (ASCO) ;
  • les sociétés anonymes d’économie mixte ;
  • les établissements publics ;
  • les collectivités territoriales.

Pour connaître les informations relatives au dépôt des dossiers ainsi que les conditions d’éligibilité des projets, rendez-vous directement sur le site internet de la DRAAF Occitanie en cliquant ici.

Une nouvelle agence Temporis s’installe au cœur du quartier des Minimes

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Avec sa nouvelle franchise installée dans le quartier des Minimes, le réseau Temporis veut apporter un accompagnement sur-mesure aux demandeurs d’emploi comme aux entreprises. (©Temporis)

Le réseau d’agences d’emploi Temporis s’est installé, depuis le 14 août dernier, à Toulouse. Créé en 2000 à Brive-la-Gaillarde en Nouvelle-Aquitaine, l’acteur national de l’emploi, fort de plus de 200 établissements dont 110 franchisés à travers tout l’Hexagone, a ouvert une nouvelle agence dans le quartier des Minimes, au nord de la Ville rose. L’entreprise propose de l’intérim, de la formation ou encore des CDD/CDI à ses quelque 9 000 clients présents dans plus de 6 500 entreprises, ce qui lui a permis d’engranger un chiffre d’affaires de 400 M€ en 2024.

À la tête de la nouvelle franchise, Pierre-Jean Cazalbou, entrepreneur Toulousain. Après 10 ans d’expérience dans le domaine de l’immobilier, le quadragénaire se lance dans le secteur de l’emploi avec la volonté d’offrir un accompagnement sur-mesure aux candidats comme aux entreprises.

L’agence Temporis Toulouse Nord veut ainsi se distinguer par une approche locale et humaine grâce à « une équipe impliquée et un accompagnement personnalisé, pour mettre en relation candidats et entreprises avec la même exigence de qualité », précise l’équipe de Temporis Toulouse Nord dans un communiqué daté du 14 août dernier. Et d’ajouter : « Ces actions permettent à la fois de tisser des liens directs avec les acteurs économiques et d’offrir à ses clients intérimaires l’accès à des événements conviviaux. »

Installée au 146 avenue des Minimes, l’agence ambitionne à terme d’élargir son activité vers des zones plus éloignées du centre-ville, afin d’aller à la rencontre des entreprises locales et de se rapprocher des clients intérimaires du secteur.

Volotea relance sa ligne directe Toulouse-Luxembourg

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À compter du 20 février 2026, Volotea reconnectera Toulouse au Luxembourg avec deux vols
hebdomadaires, opérés les mardis et vendredis. Connue pour abriter plusieurs institutions européennes, la capitale du Grand-Duché se distingue par son centre historique classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ses fortifications médiévales et ses quartiers contemporains. Entre affaires et loisirs, le Luxembourg offre un cadre idéal pour les voyageurs en quête de découvertes culturelles et d’art de vivre, le temps d’un séjour urbain authentique.

Avec cette nouvelle destination, la compagnie aérienne espagnole ajoute un sixième pays à son réseau depuis la Ville rose, confirmant son rôle clé dans la connectivité de la région Occitanie. Cette nouvelle liaison est d’ores et déjà disponible à la vente sur l’ensemble des canaux de distribution. Cette destination vient par ailleurs enrichir l’offre de Volotea qui connecte dorénavant Toulouse à 20 destinations réparties dans six pays : Croatie, Espagne, France, Grèce, Italie et désormais le Luxembourg.

« La ligne directe vers Luxembourg est une excellente nouvelle pour notre territoire. Elle vient compléter notre offre de liaisons européennes et répond à une forte demande, notamment de la part des acteurs économiques et institutionnels. Ce nouveau lien aérien renforce le positionnement de Toulouse vers les grandes capitales et centres de décision européens, tout en offrant un accès direct à une destination culturelle et ouverte sur le monde », a indiqué Bruno Balerdi, directeur commercial, clients et communication de l’Aéroport de Toulouse-Blagnac dans un communiqué daté du 13 août dernier.

À noter que Volotea prévoit d’atteindre d’ici la fin de l’année le cap des 4 millions de passagers transportés depuis et vers l’Aéroport de Toulouse-Blagnac. La compagnie proposera par ailleurs près de 540 000 sièges en 2025. Avec la création de près de 50 emplois directs, elle se positionne plus que jamais comme l’un des acteurs majeurs du paysage économique local.

Le toulousain Ô Rugby devient l’équipementier officiel de la Ligue Occitanie rugby

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Pierrick Riche, directeur général de Ô Rugby, et Joël Castany, président de la Ligue Occitanie rugby ont signé un partenariat stratégique le 30 juillet dernier pour la fourniture d’équipements et tenues aux sélections régionales. (©LOR)

La Ligue Occitanie rugby (LOR), déclinaison régionale de la Fédération française de rugby, vient d’annoncer, dans un communiqué daté du 30 juillet 2025, la signature d’un partenariat avec Ô Rugby. L’entreprise toulousaine devient ainsi l’équipementier officiel de la LOR pour les quatre prochaines saisons, soit jusqu’en juin 2029.

En vertu de cet accord, les sélections régionales, les conseillers techniques de club, les arbitres ainsi que les lauréats des challenges et compétitions organisés par la LOR seront désormais équipés avec des tenues et du matériel sportif issus des marques de référence Adidas et Ô Rugby.

Fondée en 2009 par quatre amis d’enfance passionnés de rugby, l’entreprise commercialise maillots, crampons, casques, ballons et autres équipements ainsi que des articles sportswear de nombreuses marques. Elle compte deux magasins en région toulousaine mais est présente aussi à Montauban, Agen, Bordeaux et Lyon. Elle a également ouvert une boutique en ligne, s’imposant comme un acteur majeur de l’équipement sportif.

Elle a signé des partenariats avec quelque 350 clubs dont certains évoluent au plus haut niveau comme le RC Vannes, le SU Agen, Montauban, Grenoble et Narbonne.

À Toulouse, fermeture définitive du parking-relais de Jolimont le 29 août

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À compter du vendredi 29 août 2025, le parking-relais de Jolimont de 285 places fermera définitivement. Cette emprise cédée à Nexity Immobilier permettra la création du projet urbain Dessine-moi Toulouse MyJolimont porté par Toulouse Métropole. Cette décision, votée en Comité Syndical de Tisséo Collectivités en 2021, est rendue nécessaire par la transformation des quartiers Jolimont et Guillaumet ces dernières années.

« Les parkings relais sont conçus pour offrir du stationnement en entrée de ville, alors que Jolimont appartient maintenant au centre urbain de la grande agglomération toulousaine.
Contrairement à la mise en service de la ligne A, en 1993, Jolimont n’est plus une station terminus. Les habitants du quartier bénéficieront également d’un meilleur cadre de vie avec la réduction des émissions polluantes des déplacements en voiture, la congestion et l’insécurité routière », explique, dans un communiqué daté du 4 août, Tisseo, autorité organisatrice des transports dans l’agglomération.

Plusieurs solutions sont proposées aux automobilistes souhaitant emprunter les transports en commun :

  • Parcs relais Argoulets (à 5 min en voiture) et Balma-Gramont (à moins de 10 min en voiture) en connexion avec la ligne A du métro ;
  • Avec la ligne A du métro, à compter du lundi 1er septembre 2025, les habitants pourront voyager sur le Linéo 12 qui desservira le P+R Borderouge (terminus de la ligne). Cette ligne desservira les stations de métro Roseraie, Cité de l’Espace et Montaudran (en 2028) et Rangueil (avec un accès vers la station Ramonville qui est dotée également d’un P+R).

Les P+R de Borderouge, Balma Gramont et Argoulets proposent environ 3 900 places. Il reste des places disponibles sur le parc relais d’Argoulets sur l’ensemble de la journée. Celui de Ramonville a récupéré près de 200 places supplémentaires (initialement occupées par l’emprise du chantier de la Ligne C) en mai 2025.

Canicule : à Toulouse, TIsséo dégaine son Ticket Planète

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© Kyah117, CC BY 4.0

Alors que l’alerte canicule niveau « vigilance rouge », a été déclenchée en Haute-Garonne le lundi 11 août 2025 à 12 heures et jusqu’au mardi 12 août 21 heures, Tisséo met à disposition des voyageurs empruntant les transports métropolitains le Ticket Planète.

Ce titre de transport à 3€ [1], leur permet d’utiliser l’ensemble du réseau métro, tram et bus (hors la Navette Aéroport), tout au long de la journée et autant de fois qu’ils le souhaitent. Il est au prix de 1 € la journée
sur le service Vélo Toulouse.

Objectif : encourager les usagers à délaisser leur véhicule personnel pour se déplacer au profit des transports en commun et ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Ce ticket est disponible aux distributeurs automatiques, sur l’application mobile Tisséo, dans les agences Tisséo ou chez les commerçant partenaires.

Mis en place, en 2017, pour faciliter les déplacements et encourager les habitants de l’agglomération toulousaine à privilégier les transports en commun lors des pics de pollution (déclenchement du seuil d’alerte), le ticket Planète a été étendu en juillet 2023 aux jours d’alerte rouge canicule.

En parallèle, depuis le début de l’été, Tisséo a également activé son plan fraîcheur qui liste une multitude de destinations, accessibles en transports en commun, pour passer l’été au frais. Pour consulter le plan de ces destinations, cliquez ici.

Occitanie Musées et liO signent un partenariat pour une culture plus accessible

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Grâce à un partenariat entre la Région Occitanie, liO, le réseau régional de transport en commun, et le réseau Occitanie Musées, les voyageurs en train et car liO bénéficient désormais de réductions dans de nombreux musées du territoire.

Le partenariat vise un double objectif : favoriser les mobilités décarbonées, en cohérence avec le Pacte Vert régional et l’objectif de devenir une région à énergie positive en 2050 d’une part et encourager l’accès à la culture d’autre part.

La région compte plus de 130 musées, une véritable richesse. Malheureusement beaucoup sont implantés dans des zones reculées. « L’enjeu est de rendre la culture accessible sans voiture, et de reconnecter les gens à leur territoire », détaille Claire Muchir, présidente de l’Association Occitanie Musées et directrice du musée d’art moderne de Collioure dans les Pyrénées-Orientales.

Déjà proposée par 25 musées dont le musée Soulages à Rodez et le musée Toulouse-Lautrec à Albi, l’offre permet sur simple présentation d’un titre de transport liO (train ou car) de bénéficier d’un tarif réduit. Une aubaine car dans de nombreuses villes, trouver une place pour garer sa voiture relève de la gageure.

Comme le résume Claire Muchir : « Je souhaite que venir jusqu’à nous ne soit plus un problème, mais une chance : celle de découvrir des lieux auxquels on n’aurait pas pensé. Un arrêt de bus, un tarif abordable, une envie spontanée : “Tiens, j’y vais !” C’est le luxe de la proximité. »

Pour connaitre la liste des musées qui proposent cette offre, cliquez ici.

Incendie dans l’Aude : la Région Occitanie pleinement mobilisée

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"La Région prendra toute sa part pour travailler avec les acteurs du territoire à la reconstruction des biens, des services et des entreprises touchés, viticoles et touristiques en particulier", a déclaré le 7 août 2025 Carole Delga, présidente du Conseil régional, réagissant aux dégâts causés par l’incendie meurtrier qui ravage le département de l’Aude. ©Pixabay

Réagissant au mégafeu qui ravage actuellement l’Aude et plus particulièrement les Corbières, le Grand Narbonne et le Lézignanais, la présidente de Région Carole Delga a précisé, dans un communiqué daté du 7 août, que la collectivité prendrait toute sa part « pour travailler avec les acteurs du territoire à la reconstruction des biens, des services et des entreprises touchés, viticoles et touristiques en particulier ».

Déplorant plusieurs victimes et blessés, elle a ajouté : « Nous continuerons à lutter contre le réchauffement climatique et à œuvrer pour la protection de l’Aude et de l’Occitanie, que ce soit en faveur des équipements des sapeurs-pompiers, par l’aide aux communes pour le débroussaillement ou encore sur le plan hydraulique, forestier, de l’agriculture et de la vigne, meilleur moyen de lutte contre le feu. »

Avant de conclure : « Je demande au président de la République de tenir parole concernant les moyens supplémentaires, humains et matériels annoncés en 2023 pour que l’ensemble des acteurs mobilisés sur le terrain puisse, en lien avec la base de sécurité civile de Nîmes-Garons, intervenir dans de bonnes conditions. Il convient également de prendre date de l’émergence d’une filière industrielle de construction française et européenne de bombardiers d’eau. »

Une filière qui pourquoi pas pourrait prendre racine en Occitanie. En effet, plusieurs entreprises et start-up implantées en région travaillent actuellement au développement d’avions bombardiers d’eau pour remplacer les appareils utilisés aujourd’hui par la sécurité civile et dont beaucoup sont en fin de vie.

Le montpelliérain Semco Technologies annonce un chiffre d’affaires au premier semestre 2025 de 16,6 M€

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Semco Tehnologies conçoit et fabrique des chucks électrostatiques ou eChucks destinés à la production de semi-conducteurs. (©Semco Tehnologies)

Spécialisée dans la conception et la fabrication d’éléments stratégiques pour la production de semi-conducteurs, l’entreprise Semco Technologies, basée à Montpellier, poursuit sa croissance. Dans un communiqué daté du 28 juillet, elle indique avoir réalisé 16,6 M€ de chiffre d’affaires au premier semestre 2025. Un résultat en phase avec l’objectif qu’elle s’est fixé, à savoir atteindre les 33 M€ de CA cette année.

L’entreprise conçoit et fabrique des chucks électrostatiques ou eChucks destinés à la production de semi-conducteurs, ces composants électroniques présents partout : dans nos smartphones, nos écrans, nos objets connectés, l’électroménager, les véhicules, etc. Fort de 54 collaborateurs et d’un chiffre d’affaires de 26,4 M€ en 2024, Semco Technologies est depuis le 9 juillet dernier cotée en bourse, sur Euronext Growth.

L’entreprise a récemment mis en service une nouvelle salle blanche destinée au déploiement d’une ligne de production. Cette installation, actuellement en mode semi-automatique, passera en pleine automatisation dès septembre 2025. Elle devrait permettre de doubler la production annuelle, avec une capacité de production de 2 000 eChucks supplémentaires.

Toulouse, première destination sur le marché du bus en Occitanie

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Depuis 2019, près d’un million de passagers transportés par BlaBlaCar Bus ont débarqué à Toulouse. (©BlaBlaCar Bus)

Engagée en 2015, la libéralisation du marché du transport par autocar a transformé la façon de voyager en France. Depuis, le nombre de passagers n’a cessé d’augmenter, pour atteindre un niveau record en 2024, avec 18 millions de voyageurs.

À l’occasion de ce dixième anniversaire, la plateforme BlaBlaCar Bus, l’un des gros acteurs du marché, a dressé un bilan de la fréquentation de ses lignes en Occitanie depuis 2019, année de l’acquisition de Ouibus.

Côté destination la plus prisée, la ville de Toulouse occupe la première place, avec près d’un million de passagers débarqués depuis 2019, soit l’équivalent de plus de 30 Stadium de Toulouse pleins à craquer !

Respectivement, les destinations de Montpellier et Perpignan occupent la deuxième et troisième place avec près de 762 000 et 285 000 passagers débarqués.

Au départ de la région, des nouvelles lignes de bus ont été mises en service pour l’été, avec pour destination Munich, Milan, ou encore Turin.

Agriculture méditerranéenne et climat : 9,5 M€ d’aides pour 18 projets de filière en Occitanie

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Le préfet de la région Occitanie a dévoilé le 10 juillet les 18 lauréats de l’appel à projets "Structuration de filières" pour 2025 dans le cadre du Plan Agriculture Climat Méditerranée. Ils bénéficieront de 9,5 M€ d’aides de l’État. (©Pixabay)

L’agriculture méditerranéenne est particulièrement exposée aux effets du dérèglement climatique, qui fragilisent les cultures et menacent la pérennité des productions agricoles locales.
Face à ce constat, le ministère de l’Agriculture a lancé il y a un an, le 16 juillet 2024, un plan d’adaptation.

Le plan Agriculture Climat Méditerranée (PAM) a pour objectif de structurer des filières résilientes et durables dans les régions les plus exposées au risque climatique. En application de ce plan, le 21 octobre 2024, un appel à projets Structuration de filières – PAM a été lancé par FranceAgriMer.

À l’issue de cet appel à projet, le préfet de la région Occitanie vient de dévoiler les 18 projets retenus en région. Au total, ces projets représentent un montant d’investissements de 23,7 M€ de dépenses immatérielles et/ou matérielles, dont 9,5 M€ d’aide de l’État, sous réserve de l’instruction
approfondie des dossiers.

Parmi les dossiers retenus, on peut citer :

  • Defipur dont la vocation est de renforcer et développer les filières territoriales prune et raisin de table face aux défis du changement climatique, un projet porté par la chambre départementale d’agriculture de Tarn-et-Garonne, un projet qui intéresse également le Tarn, la Haute-Garonne, le Lot et le Lot-et-Garonne ;
  • LegHumInOcc qui ambitionne de structurer une filière territorialisée légumineuses à graines destinées à l’alimentation humaine, porté par la chambre départementale d’agriculture du Tarn et qui concerne également les départements de l’Aude, Haute-Garonne et Tarn-et-Garonne ;
  • Valond’oc porté par la société Grana, basée à Aulon (31), qui vise la production et la valorisation des légumes secs. Il concerne la Haute-Garonne, le Gers, l’Aude, le Tarn et le Tarn-et-Garonne ;
  • SojAlim Humaine de Gascogne, porté par la coopérative agricole gersoise L’Isle aux Grains autour de la culture du soja. Sont concernés le Gers, le Lot-et-Garonne, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées et le Tarn-et-Garonne ;
  • Capt’Ad, collectif climat dont l’ambition est d’aller vers une adaptation durable à travers la polyculture élevage des territoires porté par société coopérative agricole Arterris, un projet qui inclut les départements du Gers, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l’Hérault et l’Aude ;
  • Chloé qui cherche à structurer une filière chanvre locale dont l’ambition est de développer une filière autour d’un géotextile biosourcé, biodégradable, bas niveau d’intrant et climato-adapté pour l’Occitanie. Porté par la chambre d’agriculture de l’Aude, il concerne également l’Ariège, la Haute-Garonne et le Tarn.

Prix Occitanie-Médicis : Nesrine Salem, lauréate de la 8e édition

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Nesrine Salem. (©Camille Ramanana Rahary/Triangle-Astérides)

Créé en 2018 par la Région en partenariat avec l’Académie de France à Rome - Villa Médicis, le prix Occitanie-Médicis s’inscrit dans la politique régionale d’aide au rayonnement international des artistes du territoire. Cette année encore, ce prix a réuni près de 60 candidatures d’artistes plasticiens et visuels, désireux de profiter de l’opportunité unique d’une résidence au sein de l’un des lieux les plus emblématiques de la création artistique. Au final, sept candidats ont présenté leurs œuvres devant un jury composé d’artistes et de professionnels du milieu artistique, présidé par les représentants de la collectivité et de la Villa Médicis.

Alors qui a succédé à la franco-suisse Anna Meschiari, lauréate de l’édition 2024 ? Eh bien, c’est l’artiste plasticienne et autrice Nesrine Salem qui a été distinguée. L’intéressée va bénéficier d’une résidence de trois mois à la Villa Médicis, d’octobre à décembre 2025, prise en charge par la Région, ainsi que d’une bourse de 10 500 €, octroyée par la collectivité. À l’issue de son séjour, elle aura l’opportunité de présenter son travail dans le cadre d’une exposition au Centre régional d’art contemporain de Sète, à l’automne 2026.

Diplômée de l’École supérieure des Beaux-Arts de Montpellier, la jeune femme cultive un art protéiforme : elle élabore des courts-métrages, des performances et des installations, et dirige une série de publications. Son projet de résidence, « 7or » - qui signifie libre en dialecte algérien - reprend une de ses thématiques fortes, à savoir le deuil. Lors de sa résidence à la Villa Médicis, Nesrine Salem souhaite étudier la culture mortuaire de la Rome Antique : « les rituels funéraires et les constructions destinées aux morts comme la Nécropole de Banditaccia ou la Nécropole de l’Isola Sacra ».

Transformation des bureaux en logements : le législateur assouplit les conditions

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Le législateur vient d’assouplir les conditions exigées pour le transformation des bureaux en logements. (©Pixabay)

Alors que pas moins de neuf millions de mètres carrés d’immeubles de bureaux sont vides en France, la transformation de ces surfaces inoccupées en locaux d’habitation peut constituer une réponse pour lutter contre la pénurie de logements notamment dans les zones tendues.

Cependant, jusqu’à présent, la transformation des parties privatives à usage autre que d’habitation telles que bureaux, ateliers... en logements ne pouvait se faire qu’à l’unanimité des copropriétaires lorsque cette transformation contrevenait à la destination de l’immeuble. L’opposition d’un seul copropriétaire suffisait pour que le changement n’ait pas lieu.

Une loi du 16 juin 2025 supprime cette exigence. Désormais, l’approbation de cette transformation par l’assemblée générale des copropriétaires se fait à la majorité des voix exprimées (copropriétaires présents, représentés ou ayant voté par correspondance). Cette majorité est aussi instaurée pour la modification de la répartition des charges qui résulte de ce changement de destination.

La modification des parties privatives en locaux d’habitation est toutefois réalisée sans approbation préalable de l’assemblée générale lorsqu’elle respecte la destination de l’immeuble. À noter que ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas aux locaux commerciaux.