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Deux nouvelles structures « France Services » labellisées en Haute-Garonne

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Le préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, Pierre-André Durand vient d’annoncer la labellisation de deux nouveaux espaces France Services : France services de Toulouse Niel-Empalot portée par la mairie de Toulouse et France services de Montréjeau-Comminges portée par le conseil départemental de la Haute-Garonne.

Ces deux nouvelles structures viennent ainsi compléter le réseau de France Services déjà en activité en Haute-Garonne, pour un total de 26 France Services à ce jour. Pour rappel, ce réseau est constitué d’espaces dédiés à l’accompagnement des usagers dans leurs démarches administratives et numériques.

Un ensemble de services de l’État ou partenaires de l’État sont ainsi regroupés en un seul et même lieu, à savoir :

  • la Direction générale des finances publiques (DGFIP) ;
  • l’agence nationale des titres sécurisés (ANTS) ;
  • le point-justice ;
  • la Poste ;
  • Pôle emploi ;
  • la Caisse nationale des allocations familiales (CAF) ;
  • l’assurance maladie (CPAM) ;
  • l’assurance retraite ;
  • la mutualité sociale agricole (MSA).

Dans chaque France Services, deux agents polyvalents, formés par les partenaires précités, dédiés et à l’écoute, ont pour mission d’accueillir le public, d’effectuer un renseignement de premier niveau, d’accompagner les usagers dans des démarches numériques et enfin de l’orienter.

Le maire de Toulouse confirme son soutien au projet de Cité de la Natation sur l’île du Ramier

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Le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc vient de réaffirmer, dans un communiqué en date du 8 août 2024, son soutien au projet du club de natation emblématique de la Ville rose, les Dauphins du TOEC, de réemploi de l’un des trois bassins olympiques dans la future Cité de la Natation sur l’île du Ramier.

Créé en 1908, le club de natation, qui compte 1 500 adhérents, a un palmarès prestigieux. Il a en effet participé à 14 Jeux Olympiques dont neuf d’affilé. Quatre de ses nageurs étaient engagés dans les JO de Paris 2024 : Assia Touati, Guillame Guth, Antoine Viquerat et Léon Marchand, quadruple médaillé d’or et médaillé de bronze en relai.

Pour le maire de Toulouse, ce projet est d’autant plus pertinent au regard des exploits réalisés par Léon Marchand, nageur formé et toujours licencié au club de natation toulousain. Ce projet, présenté à l’automne dernier, devrait prendre place sur l’emplacement du hall 7 de l’ancien parc des expositions. Il comprendrait quatre pôles : santé, loisirs (restaurant, amphithéâtre), formation (salles de cours), sportif (un bassin d’apprentissage, un bassin de 25 m intérieur et un bassin de 50 m extérieur).

Mercredi 7 août 2024, le maire de Toulouse a adressé un courrier en ce sens à Emmanuel Macron président de la République, à Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, et à Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux Olympiques, rappelant la place qu’occupe le club toulousain au sommet de la natation française.

« Toulouse est fière d’être mise à l’honneur par ses sportifs de haut niveau, et notamment par les exploits de l’immense Léon Marchand, formé par les Dauphins du TOEC. Cet emblématique club toulousain s’érige désormais au sommet de la natation française, en ayant présenté quatre nageurs aux JO et à travers les performances exceptionnelles de Léon, devenu une légende », écrit ainsi Jean-Luc Moudenc.

Pour Vincent Gardeau, président des Dauphins du TOEC, ce projet est plus que jamais d’actualité. « L’histoire olympique des Dauphins du TOEC et les résultats de notre champion Léon Marchand méritent une partie de l’héritage Paris 2024 avec le bassin olympique de ses exploits qui trouvera sa place sur le toit de la Cité de la Natation ! », assure-t-il.

Les nageurs toulousains et l’ensemble des sportifs de la Ville rose sélectionnés pour les Jeux Olympiques et Paralympiques seront fêtés à la rentrée lors d’une fête populaire, partagée avec les Toulousains.

Sécheresse : le préfet de Tarn-et-Garonne prend de nouvelles mesures

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Photo d'une fleur sur une terre sèche
(Crédit : Pixabay)

Alors que de nouvelles restrictions d’eau sont entrées en vigueur sur le département de Tarn-et-Garonne depuis le samedi 10 août 2024 à 8 heures, le préfet Vincent Roberti s’est rendu le jeudi 8 août à Nègrepelisse pour présenter le dispositif de surveillance des étiages, aux côtés des services de l’État et des acteurs locaux. Il a également visité avec Morgan Tellier, le maire de la commune, les aménagements mis en place pour une meilleure gestion de l’eau.

Le dispositif de suivi d’étiage vise à mieux comprendre et anticiper les périodes de pénurie, pour améliorer la gestion de la ressource en eau et réduire les impacts socio-économiques, notamment vis-à-vis de la profession agricole, et écologiques. Sous le pilotage du préfet, un travail de surveillance conjoint est mené sur le terrain par l’Office français de la biodiversité (OFB) sur le réseau « ONDE », la Direction départementale des territoires (DDT), la Fédération de pêche et les syndicats, et par le biais du réseau surveillé par la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Occitanie.

Ce sont ainsi une cinquantaine de points en milieu naturel qui sont suivis régulièrement, en termes de débit et d’étiage, sur l’ensemble des bassins versants du département (Aveyron, Tarn, Garonne et leurs affluents, Lot, Neste).

Face au constat d’une récurrence des épisodes de sécheresse et de la nécessité pour tous de rationaliser les usages de l’eau, plusieurs collectivités du département se sont engagées dans des démarches vertueuses. La commune de Nègrepelisse a ainsi mis en place un dispositif de récupération et de réutilisation de l’eau, de nouvelles techniques d’entretien des espaces verts, et des espèces végétales plus adaptées pour les plantations municipales.

Le préfet en a profité pour rappeller que chaque citoyen, soumis ou non à des mesures de restrictions, peut adopter les bons réflexes pour économiser l’eau.

En l’occurrence, pour les particuliers, les recommandations sont les suivantes :

  • J’évite de laisser couler l’eau ;
  • Je limite les arrosages de mon jardin et adopte des bonnes pratiques : paillage, ombrière, installation de goutte-à-goutte, utilisation des eaux de toiture ;
  • J’utilise mes appareils de lavage à plein ;
  • J’installe des équipements économes en eau ;
  • J’évite de laver la voiture ;
  • Je respecte les restrictions sur le remplissage des piscines.

Occitanie : 2,1 M€ pour la construction et la réhabilitation d’une centaine d’équipements sportifs

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La Région Occitanie poursuit ses efforts pour favoriser la pratique du sport pour toutes et tous. Elle va notamment débloquer 21 500€ pour la création d’un city stade avec une piste d’athlétisme en accès libre à Roujan, dans l’Hérault. (©Pixabay)

Alors que la France vibre au rythme des Jeux Olympiques, la Région Occitanie poursuit ses efforts pour favoriser la pratique du sport pour toutes et tous. Réunis en commission permanente le 12 juillet 2024, les élus régionaux ont voté une nouvelle enveloppe de 2,1 M€ pour accompagner les chantiers de construction et de réhabilitation d’une centaine d’équipements sportifs de proximité et accessibles librement dans tous les départements.

Cet investissement vise à permettre à chaque habitant d’Occitanie de pratiquer facilement une activité sportive près de chez lui, renforçant ainsi le statut de l’Occitanie comme « la première région sportive de France avec 3,85 millions de pratiquants », précise Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, ans un communiqué daté du 30 juillet 2024.

Parmi les opérations soutenues par la Région figurent entre autres, l’aménagement d’un terrain multi-activités à proximité du groupe scolaire Roger Sudre à Revel, en Haute-Garonne, pour 22 000 € et la création d’un plateau multisports avec divers sports accessibles (foot, basket, volley-ball, badminton, tennis…) ainsi que d’un terrain de pétanque et d’un parcours de santé à Léojac, en Tarn-et-Garonne, pour 9 000 €.

Depuis 2016, la Région a mobilisé 130 M€ pour financer des infrastructures sportives, contribuant à l’excellence régionale. Avec 76 centres de préparation aux Jeux (CPJ) et 3 centres d’excellence sportive, l’Occitanie est un camp d’entraînement incontournable pour les athlètes mondiaux. À ce jour, plus de 2 400 athlètes de 59 pays ont choisi l’Occitanie pour se préparer aux Jeux Olympiques, confirmant son attractivité et son rôle clé dans la préparation des délégations internationales.

La Région Occitanie déboque 745 000€ pour soutenir les acteurs de la filière audiovisuelle

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Le documentaire « Dans le cœur des vivants » de Marielle Duclos a bénéficié pour sa diffusion d’une subvention de 12 000 € de la Région. (© Artimon Films)

Réunis en commission permanente le vendredi 12 juillet 2024, les élus régionaux ont voté une enveloppe de près de 745 000 € destinés à accompagner 17 porteurs de projet dans la production de films et de documentaires.

Ces fonds soutiendront notamment la production de la fiction TV Meurtres en pays catalan de Rémy Bistini, à hauteur de 40 000€, un épisode dont le tournage est prévu à la fois dans les Pyrénées-Orientales et en Haute-Garonne, à Toulouse. La Région soutient également la production du documentaire Car monde de Nicolas Berges à hauteur de 33 000€ dont le tournage doit avoir lieur en Ariège, Aveyron, Gers, Haute-Garonne et Hérault. La somme de 12 000 € a été attribuée pour soutenir la diffusion du documentaire Dans le cœur des vivants de Marielle Duclos tourné à Toulouse.

La Région, qui s’est hissée à la première place des régions les plus attractives pour les tournages de fictions en 2024, a adopté en juin dernier la stratégie régionale « Occitanie, ça tourne ». L’objectif est de faire de l’Occitanie la première région européenne audiovisuelle et la première destination en France pour les productions internationales à horizon 2028.

En Occitanie, le secteur audiovisuel compte 547 entreprises et près de 11 000 emplois. La région accueille 2 800 jours de tournages de fictions longues chaque année. Ce chiffre a été multiplié par cinq entre 2016 et 2021. Pour rappel, en 2022, les tournages de fiction ont généré 89,9 M€ de retombées économiques. En parallèle, la Région a investi 4,7 M€ pour le fond d’aide à la création audiovisuelle et 600 000 € dans l’agence cinéma Occitanie Films.

La Région Occitanie soutient 371 projets en Haute-Garonne pour 12,4 M€

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Les propriétaires de la boulangerie pâtisserie « La petite ma’Dam » à Pinsaguel, Élise Cotte et Damien Valentie, vont recevoir une aide de 25 000 € de la Région pour l’achat de matériel. (©Pixabay)

Le 12 juillet 2024 à Montpellier, les conseillers régionaux membres de la Commission permanente ont voté un ensemble d’aides pour les 13 départements du territoire. Dans la Haute-Garonne, 371 dossiers vont recevoir une aide régionale représentant un montant total de 12,4 M€. Dans le Tarn-et-Garonne, ce sont 94 dossiers qui vont recevoir une aide régionale représentant un montant total de 1,5 M€.

En Haute-Garonne, parmi ces projets figure celui porté par Élise Cotte et Damien Valentie. Après plusieurs expériences en tant que salariés, le duo a racheté et remis au goût du jour la boulangerie pâtisserie « La petite ma’Dam » à Pinsaguel. Devanture, laboratoire, isolation de la boutique… les travaux ont duré un mois. La Région a décidé d’accompagner les jeunes propriétaires dans l’achat de matériel notamment en leur attribuant une aide de 25 000 €.

En Tarn-et-Garonne, la Région a choisi de soutenir notamment le projet de Yannick Frayssinet et ses filles, producteurs de pommes. Pour faire face à l’augmentation des coûts de l’énergie, l’arboriculteur souhaite en effet installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de sa station de conditionnement. Pour ce faire, il faut au préalable désamianter la toiture du bâtiment. Ce sont ces travaux que la Région va soutenir via une aide de plus de 48 000 €.

Covid de la vache : plus de 8,5 M€ d’aides versées aux éleveurs haut-garonnais

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Cette maladie infectieuse due à un virus est transmise exclusivement par des moucherons du genre Culicoïdes, les mêmes que ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO). (©Pixabay)

Surnommée la « Covid de la vache », la maladie hémorragique épizootique (MHE) avait fait des ravages dans les élevages de bovins du sud-ouest en 2023. Cette maladie infectieuse – qui se transmet via des moucherons piqueurs – affecte principalement les bovins et les cervidés.

Chez les bovins, elle se traduit par de la fièvre, de l’anorexie, des boiteries et une détresse respiratoire. Si la MHE est mortelle dans moins de 1 % des cas, « elle peut dépasser les 90 % chez les cervidés », souligne l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). La détection de foyers de MHE entraîne des mesures de lutte et de prévention spécifiques dans un rayon de 150 km autour des foyers. 454 élevages avaient été déclarés comme foyers en Haute-Garonne depuis septembre 2023, ce qui fait de ce département le troisième département le plus touché de France.

En janvier dernier, le gouvernement avait annoncé l’ouverture de deux dispositifs d’aide pour accompagner les éleveurs impactés par la MHE : 


  • Le premier dispositif d’indemnisation pour les foyers déclarés avait pour objet la prise en compte à hauteur de 90% des animaux morts de la maladie et le remboursement de 90% des frais de soins vétérinaires nécessaires pour soigner les animaux malades. Dans un communiqué daté du 1er août, la Préfecture 31 a annoncé que sur les 306 dossiers d’indemnisations déposés par des exploitants, 295 ont été acceptés. « Le montant total des aides s’élève à 1 929 919 €. Près de 90 % de ce montant concernent des pertes économiques liées à la mortalité même des animaux, les 10 % restant représentant les frais vétérinaires. »
  • Le second dispositif consistait en un déploiement d’un fonds d’urgence pour apporter une « aide de trésorerie » exceptionnelle, de nature forfaitaire, pour prendre en compte les pertes diverses des élevages provoquées par la présence de la maladie sur le territoire, non couvertes par le premier dispositif. Sur les 898 dossiers déposés, 841 ont été acceptés pour. « Le montant total des aides versées s’élève à 6 574 525€. Près de 63 % de ce montant concernent les élevages bovins reconnus foyers (339), tandis que 37 % concernent les élevages bovins non foyers (500) et deux élevages ovins foyers », détaille la Préfecture.

EDF prévoit plus d’un millier de recrutements en Occitanie

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Les sociétés du groupe EDF recruteront en CDI environ 4 500 salariés dans le nucléaire en France, jusqu’à 1 000 salariés dans les renouvelables (l’hydraulique, EDF Renouvelables et EDF ENR), 3 000 dans les services énergétiques, et 1 500 dans les réseaux chez Enedis. (©EDF)

En 2023, EDF comptait 179 550 salariés, toutes professions confondues. La même année et l’année suivante, l’entreprise publique a été sacrée entreprise préférée des ingénieurs. En plus de cela EDF était classée, en 2023, premier employeur idéal auprès des bac+2/+3 actifs en France, et 5e employeur idéal des étudiants.

Ce classement fait écho à la récente augmentation des volumes de recrutements de l’entreprise. En effet, celle-ci ambitionne de recruter près de 20 000 nouveaux collaborateurs pour répondre à ses besoins en compétences industrielles, techniques et numériques. Parmi les contrats proposés, 10 000 nouveaux salariés en CDI, 4 500 alternants et 5 000 stagiaires.

Dans un communiqué datant du 23 mai, l’entreprise assure que « ces recrutements sont réalisés en favorisant la mixité et la diversité. A titre d’exemple, la part des femmes recrutées est passée de 25 à 30% en deux ans à EDF SA. Cette dynamique a vocation à s’amplifier. De la même manière, EDF réaffirme son engagement en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap, y compris dans ses métiers techniques. »

L’Occitanie est aussi concernée par ce plan de recrutement. Sylvain Vidal, le directeur de l’Action régionale du groupe précise que « 600 CDI seront ainsi créés en Occitanie d’ici à la fin de l’année, et 250 alternants et 200 stagiaires accueillis sur ses différents sites. » De nouveaux emplois qui devraient s’inscrire dans les secteurs du nucléaire, des énergies renouvelables et de l’hydraulique.

Les laboratoires Pierre Fabre investissent dans la recherche sur le vieillissement cutané

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Spécialiste de la dermo-cosmétique dont il est l’un des leaders mondiaux, le groupe Pierre Fabre travaille depuis plusieurs années sur la compréhension et la prise en charge du vieillissement cutané. Pour aller plus loin, le géant tarnais, qui possède un imposant portefeuille de marques internationales dont Pierre Fabre Innovative Oncology, Eau Thermale Avène, Ducray, Klorane, René Furterer, Elgydium ou encore Arthrodont, vient de signer une convention de mécénat de cinq ans avec l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) HealthAge, présidée par Bruno Vellas.

Premier pôle d’excellence international consacré au vieillissement, HealthAge a été lancé en avril 2024. L’IHU a pour ambition d’améliorer la compréhension des phénomènes du vieillissement et des pathologies associées, d’imaginer des solutions pour une meilleure prise en charge à grande échelle et un accompagnement vers le bien-vieillir.

Cofondé par le CHU de Toulouse, l’Inserm, l’Université Paul Sabatier, il capitalise ainsi plus de 20 ans d’expérience au sein du Gérontopôle de Toulouse. Depuis 2012, des avancées significatives ont ainsi eu lieu, notamment grâce au programme de recherche lancé en 2020 dans le cadre de la cohorte Inspire T, qui suit plus de 1000 volontaires âgés de 20 à 100 ans sur une période de dix ans.

Le groupe Pierre Fabre a profité de cette cohorte pour mettre en place un programme de recherche unique sur le vieillissement cutané dont « les premiers résultats obtenus sont très prometteurs, et marquent une étape importante dans la compréhension des mécanismes biologiques à l’origine du vieillissement cutané », assure Sandrine Bessou Touya, directrice de recherche appliquée au sein de Pierre Fabre Dermo Cosmétique.

Le groupe tarnais entend s’appuyer sur ces résultats pour améliorer la prise en charge du vieillissement de la peau. Ce programme de recherche avec l’IHU HealthAge doit en effet conduire à l’identification de biomarqueurs prédictifs du vieillissement et de la bascule dans la fragilité cutanée. Ses résultats permettront ainsi de déterminer l’âge biologique d’une personne, souvent différent de l’âge chronologique.

Cette avancée majeure, fondée sur la recherche médicale, pourrait alors ouvrir la voie au développement, au sein d’Eau Thermale Avène, la marque emblématique des Laboratoires Pierre Fabre, de soins sur-mesure, préventifs, capables de retarder, voire d’inverser les premiers signes du vieillissement cutané.

En 2023, le groupe Pierre Fabre a réalisé 2,8 Mds€ de chiffre d’affaires. Il fabrique 95% de ses produits en France et emploie plus de 10 000 collaborateurs dans le monde. Il consacre chaque année près de 200 M€ à la R&D dont près de la moitié est dédiée aux thérapies ciblées en oncologie et 40 % aux thérapies et soins de la peau.

De son côté, HealthAge bénéficie du soutien de l’État et de l’Agence régionale de santé. Mais d’autres collectivités lui ont également apporté leur soutien : la Région Occitanie, le Département de la Haute-Garonne et la mairie de Toulouse. Outre les Laboratoires Pierre Fabre, l’IHU bénéficie également de l’appui de nombreux partenaires et mécènes : la CNSA, l’Assurance Maladie, la CNAV et l’Assurance Retraite, les Mutuelles AXA, Lilly France, La Poste, l’IRCEM, EDENIS, Clariane, EISAI, et EMEIS.

Occitanie : 2,1 M€ pour la construction et la réhabilitation de plus de 100 équipements sportifs.

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La Région Occitanie poursuit ses efforts pour favoriser la pratique du sport pour toutes et tous. Elle va notamment débloquer 21 500€ pour la création d’un city stade avec une piste d’athlétisme en accès libre à Roujan, dans l’Hérault. (©Pixabay)

Alors que la France vibre au rythme des Jeux Olympiques, la Région Occitanie poursuit ses efforts pour favoriser la pratique du sport pour toutes et tous. Réunis en commission permanente le 12 juillet dernier, les élus régionaux ont voté, sur proposition de la présidente de Région Carole Delga, une nouvelle enveloppe de 2,1 M€ pour accompagner les chantiers de construction et de réhabilitation d’une centaine d’équipements sportifs de proximité et accessibles librement dans tous les départements. Cet investissement « vise à permettre à chaque habitant d’Occitanie de pratiquer facilement une activité sportive près de chez lui, renforçant ainsi le statut de l’Occitanie comme première région sportive de France avec 3,85 millions de pratiquants », précise la présidente.

Parmi les opérations soutenues par la Région figurent entre autres, la création d’un streetpark à Saint-Girons (09) pour 22 000 €, d’un city stade et d’une aire d’agrès sportifs à Saint-Marcel-sur-Aude (11) pour 18 000 €. Depuis 2016, la Région a mobilisé 130 M€ pour financer des infrastructures sportives, contribuant à l’excellence régionale. Avec 76 Centres de Préparation aux Jeux (CPJ) et 3 centres d’excellence sportive, l’Occitanie est un camp d’entraînement incontournable pour les athlètes mondiaux. À ce jour, plus de 2 400 athlètes de 59 pays ont choisi l’Occitanie pour se préparer aux Jeux Olympiques, confirmant son attractivité et son rôle clé dans la préparation des délégations internationales.

Sécurité numérique : à Montpellier, Namirial fête ses 20 ans

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Namirial réalise plus de 1,5 millions de vérifications d’identités chaque année. (©Pixabay)

Spécialisée dans les solutions de vérification d’identité, l’entreprise montpelliéraine Netheos a fêter ses 20 ans le 20 juin dernier. Fondée en 2004 par Olivier Détour, la société a été rachetée par le groupe italien Namirial en 2021 pour en devenir un des fleurons, tout en conservant son nom et ses salariés.

Netheos s’est distinguée au fil des années par l’utilisation de technologies de pointe en machine learning et IA, devenant ainsi un des leaders français dans la vérification d’identité à distance. Pionnière en 2015 pour l’analyse automatique des pièces d’identité en France, elle a rejoint le département « transaction de confiance » du groupe Namirial afin de « continuer d’améliorer la sécurité et la fluidité des processus en ligne pour ses clients », a précisé l’entreprise dans un communiqué du 4 juillet 2024.

En 2023, grâce à la solution développée par Netheos, Namirial a été certifiée par l’ANSII PVID, prestataire d’identité à distance. Le groupe opère désormais dans 85 pays et compte près de 900 employés et 150 partenaires stratégiques. Le groupe réalise plus de 1,5 million de vérifications d’identité chaque mois et a ouvert un bureau à Paris pour être plus proche de ses quelque trois millions de clients, particuliers et professionnels.

Les lauréats du Grand Prix Photo de l’ETPA 2024 dévoilés

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Les lauréats du Grand Prix Photographie de l’ETPA 2023-2024 (©Cécile Domenech / ETPA)

Le prestigieux Grand Prix Photographie de l’école de photo de Toulouse (ETPA) a eu lieu le 27 juin dernier, mettant en lumière les talents des étudiants en troisième année de l’ETPA. Le jury, composé de professionnels reconnus, a décerné le Grand Prix, un prix spécial du jury et quatre mentions uniques aux lauréats de la promotion 2023.

Le Grand Prix, distinction annuelle récompensant le projet le plus abouti des étudiants en troisième année d’approfondissement photographique, a été attribué à Pablo Gubitsch. Son travail a impressionné le jury « par la profondeur et l’actualité des thèmes abordés, notamment la relation avec ses parents, les conditions des professeurs, et la problématique des zones blanches en France, en prenant pour exemple Nançay, une commune isolée en raison de la proximité d’une station de radioastronomie », précise le comité de vote.

Nicolas Grimoin a reçu le Prix Spécial du jury pour son documentaire sur l’écovillage de Pourgues en Ariège, un projet photographique évoquant « la fragilité et la poésie de ce mode de vie à travers des portraits et des scènes de vie. » Les mentions spéciales ont été attribuées à Pierre De Coninck, François Laurent, Hippolyte Cail, et Lauren Cameron, tous reconnus pour la qualité et l’originalité de leurs projets respectifs.

Manatour enrichit son offre de visites industrielles avec la chaîne d’assemblage de l’Airbus A321

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Les visites de l’Airbus A321 seront accessibles à partir du mois prochain et comprendront un parcours détaillé à travers les différentes étapes de l’assemblage. (©Manatour)

Manatour, l’entreprise toulousaine fondée en 1990 par Philippe Nau et Jean-Pierre Mas, leader des visites industrielles en France, a annoncé le 22 juillet 2024, l’ouverture des visites guidées des chaînes d’assemblage de l’Airbus A321, à Blagnac, au sein des usines du constructeur européen, dans le plus gros bâtiment de production aéronautique du monde. Une occasion unique pour le public de découvrir les coulisses de la fabrication de cet avion emblématique, l’un des best-sellers d’Airbus.

Situé à Blagnac, Manatour propose déjà plusieurs visites autour de l’industrie aéronautique, notamment celles de l’Airbus A350. L’année dernière, ce sont près de 600 000 visiteurs qui ont découvert les 22 sites de visites gérés par l’entreprise. En 2023, l’entreprise toulousaine, qui emploie une centaine de salariés, avait réalisé un chiffre d’affaires de 8,5 M€.

Les visites de l’Airbus A321, dernier bijou du géant de l’aéronautique, seront accessibles à partir du mois d’août et comprendront un parcours détaillé d’1 h 30 à travers les différentes étapes de l’assemblage, ainsi que des explications sur les spécificités techniques de l’appareil. Les visiteurs auront également l’opportunité de voir de près les installations où l’A321 prend forme, tout en bénéficiant des connaissances des guides experts de Manatour.

Gestionnaire du musée Aeroscopia, Manatour continue d’étendre son rayonnement sur le territoire national. En charge des visites de plusieurs sites d’Airbus et d’EDF, la PME gère également les visites du Palais Garnier, opéra national de Paris, depuis 2021.

L’ARS Occitanie finance des centres de ressources territoriaux pour aider les seniors à bien-vieillir chez eux

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Selon les données de l’Insee, il y avait en 2019 en Occitanie, 230 000 habitants âgés de plus de 85 ans, cela représentait 3,9 % de la population. En 2024, ils seront 407 000, soit 6,3 %. Pour de nombreux seniors, continuer à vivre chez soi malgré une perte d’autonomie est un souhait souvent malheureusement difficile à réaliser. Et pour cause, les passages de l’aide à domicile et de l’infirmier(e) peuvent devenir insuffisants.

Pour répondre à ce besoin croissant, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie a décidé de financer la création de centres de ressources territoriaux (CRT) sous le label « Le choix de vieillir chez moi ». 17 CRT sont désormais opérationnels dans 12 des 13 départements de la région, tant dans les grandes villes de la région comme Montpellier, que dans les zones rurales comme Seix en Ariège.

Ce dispositif s’adresse aux personnes de plus de 60 ans, en perte d’autonomie, ayant besoin d’aide ou de soins pour la vie quotidienne et pour qui les services existants ne suffisent plus, notamment après un séjour à l’hôpital. Les équipes de professionnels du grand âge interviennent directement auprès des personnes âgées souhaitant rester chez elles, offrant des services intégralement financés par l’ARS et accessibles gratuitement.

Quels sont les services proposés ?

  • Les conseils d’un ergothérapeute pour adapter et sécuriser votre domicile,
  • Une téléassistance 7j/7 et 24h/24 qui peut déclencher l’intervention d’un professionnel si nécessaire,
  • Des consultations avec des professionnels de santé au sein d’un Ehpad à proximité,
  • Des ateliers de prévention : ateliers anti chutes, ateliers mémoire,
  • Des activités de loisirs et de convivialité (repas partagé, visites culturelles, jeux de société, ateliers sportifs, etc.) avec possibilité de transport,
  • Des conseils et un soutien pour les aidants.

D’ici 2028, 50 centres devraient être ouverts sur l’ensemble de la région Occitanie. Pour contacter le CRT de votre département, cliquez-ici.

Europolia ouvre son capital à 23 communes de Toulouse Métropole

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Photo de l'écoquartier de la Cartoucherie à Toulouse printemps 2023.
Oppidea et Europolia gèrent plus de vingt projets d’aménagement urbain dont l’écoquartier de la Cartoucherie. (©Oppidea Europolia)

Spécialisée dans l’aménagement et le renouvellement urbain durable, la société publique locale Europolia a acté le 17 juillet 2024, à l’issue de sa dernière Assemblée Générale extraordinaire, l’entrée à son capitale de 23 communes de Toulouse Métropole : Aigrefeuille, Aucamville, Ausonne, Beauzelle, Blagnac, Brax, Castelginest, Colomiers, Cugnaux, Fenouillet, Fonbeauzard, Gagnac-sur-Garonne, L’Union, Launaguet, Lespinasse, Mondoville, Montrabé, Pibrac, Saint-Alban, Saint-Jory, Toulouse, Tournefeuille et Villeneuve-Tolosane.

Europolia marque ainsi une nouvelle étape de sa transformation, élargissant ses capacités d’intervention au service de ses collectivités actionnaires. Cela fait suite à l’évolution de l’objet social d’Europolia adopté le 2 novembre 2022, passant de Société publique locale d’aménagement (SPLA) à Société publique locale (SPL).

Avec une équipe pluridisciplinaire de 85 collaborateurs, le groupe Oppidea Europolia pilote aujourd’hui plus d’une vingtaine de projets d’aménagement et de renouvellement urbain, des projets de construction d’équipements publics, de co-promotion immobilière, de foncière commerciale, de rénovation énergétique et de production d’énergies renouvelables.

Parmi ces projets, celui du Grand Matabiau quais d’Oc, qui comprend notamment la construction d’ici 2030 d’une Halle des Transports de 4 400 m2, d’une vélostation de 1 000 places ou encore un immeuble de bureaux de plus de 6 300 m2. Ce programme immobilier ambitieux, vise, dans la perspective de l’arrivée de la LGV, à transformer la gare en véritable pôle d’échanges en combinant différents modes de transport (train, métro, vélo).

Le second concerne l’écoquartier de La Cartoucherie situé sur la rive gauche de la Garonne. Véritable laboratoire urbain, cet ensemble immobilier comprendra à terme de plus de 3500 logements.