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Pour attirer davantage de jeunes femmes et d’élèves boursiers, les écoles d’ingénieurs toulousaines Isae-Supaero et l’Enac s’engagent depuis plus de 15 ans à travers des programmes d’ouverture sociale étudiante. Aujourd’hui, ces dispositifs, labellisés Cordée de la Réussite, ne semblent plus suffire. L’Isae-Supaero compte actuellement 26% d’élèves boursiers sur le cycle ingénieur et 24% de jeunes femmes. De son côté, l’Enac compte 30% d’élèves boursiers sur le cycle ingénieur et 23% de jeunes femmes.

Deux phénomènes récents expliquent la stagnation de ces chiffres. L’un est lié à la réforme du baccalauréat intervenue il y a trois ans qui a rendu les mathématiques facultatives au lycée. Le nombre de bachelières dans les filières scientifiques a dès lors dégringolé de 60%. L’autre phénomène est lié à l’augmentation de la précarité étudiante qui n’incite pas les étudiants boursiers à s’engager dans des études longues et exigeantes.

Face à ces évolutions, l’Isae-Supaero a renforcé son engagement en faveur de l’inclusivité en créant le dispositif de mentorat « OSE inGE » (Ose intégrer une Grande École). Soutenu par la Fondation Isae-Supaero, la Fondation Enac et le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), ce programme vise à favoriser l’accès aux études supérieures ainsi qu’une meilleure insertion professionnelle pour les boursiers et les jeunes filles en classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques (CPGE).

Afin de renforcer ses actions, l’Enac a décidé, cette année, de rejoindre ce programme dont vont bénéficier au total 84 élèves de prépa en Occitanie.
Six lycées de la région, Pierre de Fermat, Déodat de Séverac et Bellevue à Toulouse, Jean Dupuy et Théophile Gautier à Tarbes, Ferdinand Foch à Rodez, sont entrés dans le dispositif. Ils proposent aux élèves un mentorat individualisé, lors des deux années de prépa, afin de les aider à construire leur projet d’avenir.

Ce mentorat est assuré pour chaque élève par un bénévole diplômé depuis moins de 10 ans de l’Isae-Supaero ou de l’Enac. L’alumni apporte à l’étudiant des conseils pour la préparation des concours, construire son projet d’orientation ou gérer la pression de la prépa.
Le programme comprend également des stages d’immersion sur les campus des deux grandes écoles : deux stages en première année afin de démarrer la prépa et découvrir le dispositif et un second en deuxième année pour préparer notamment les oraux de concours. Chaque année est également rythmée par des événements thématiques divers proposés aux élèves (soirée de l’orientation, échanges avec des professionnels aux parcours inspirants, travail autour des oraux de concours, etc.).

Le programme, qui vise à accompagner 250 élèves entre 2022 et 2026, a également vocation à être étendu à l’ensemble des écoles du groupe ISAE.

Rendez-vous annuel incontournable des professionnels et des consommateurs qui souhaitent acheter des produits fabriqués dans l’Hexagone, le salon Made In France revient du jeudi 9 au 12 novembre 2023 au Parc des expositions – Porte de Versailles, à Paris.

Pour cette 11e édition du MIFExpo, la Région Occitanie sera mise à l’honneur avec près d’une centaine d’artisans et entreprises qui présenteront leurs meilleurs produits. Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et présidente de Régions de France, visitera le salon et rencontrera des artisans et entreprises, acteurs du made in France en Occitanie, et au-delà, le vendredi 10 novembre. 

La Région Occitanie à travers son agence AD’OCC valorise le savoir-faire et l’innovation des entreprises régionales, souvent des TPE et PME qui, en s’inscrivant dans la démarche du Made In France, contribue au maintien et au développement des emplois et du savoir-faire artisanal et technique de l’Occitanie.

Cette année, près de 100 exposants originaires d’Occitanie seront présents au MIF, dont 44 exposants sur le stand de la Région, 26 autres entreprises sur le pôle Village de l’Artisanat piloté par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat France et 28 qui participeront de façon indépendante.

Par ailleurs, quatre entreprises d’Occitanie ont été sélectionnées aux Grands Prix du Made in France, qui récompensent les entreprises les plus impliquées dans la démarche :

• Pour la catégorie Grand Prix MIF « Produits » => l’entreprise tarnaise Pollux et sa lampe de bureau intelligente qui adapte son intensité en fonction de la luminosité ambiante et la marque de cosmétiques Eclaé (Gard) qui propose une gamme beauté complète, conçue à partir d’un ingrédient phare, à savoir l’algue rose.
• Pour la catégorie Grand Prix MIF « Entrepreneur » => l’Atelier Tuffery(Lozère), fabricant centenaire de jeans français.
• Pour la catégorie Grand Prix MIF « Innovation » => la start-up toulousaine Floatee et son tee-shirt anti-noyade et anti-UV qui se transforme automatiquement en gilet de sauvetage et sauve votre enfant en cas de chute dans l’eau.

La chambre de métiers et de l’artisanat de Haute-Garonne (CMA 31) organise le 21 novembre 2023 de 9 heures à 11 heures un P’tit Déj Créa. Objectif : réunir des porteurs de projet et des créateurs pour échanger sur la création d’une entreprise artisanale.

L’occasion pour chacun d’eux d’identifier les aides et les dispositifs d’accompagnement qu’ils peuvent mobiliser, de connaître les bases du numérique (gestion, communication...) pour leur activité et enfin de découvrir les formations proposées par la chambre de métiers.

Cette rencontre, qui aura lieu dans les locaux de la CMA 31, 18 bis, boulevard Lascrosses à Toulouse, se déroule dans le cadre de la Semaine nationale de la création transmission d’entreprise organisée par le réseau des CMA et du Mois de la création reprise de la Région Occitanie avec le RésO Entreprenez.Les personnes intéressées peuvent s’inscrire jusqu’au 14 novembre.

Plus d’infos et inscription au 05 61 10 47 15 ou sur le site de la CMA 31.

Le constructeur européen a annoncé dans un communiqué de presse publié le 23 octobre 2023 avoir signé un contrat de 1,2 Mds€ avec la Direction générale de l’armement et la Direction de la maintenance aéronautique pour la modernisation et la maintenance des A330 MRTT de l’armée française de l’air et de l’espace.

Le contrat Standard 2 prévoit l’extension des capacités des MTRT françaises, axées sur la connectivité en tant que pilier clé ainsi que sur les capacités d’autoprotection. Dans le but d’être connecté en toutes circonstances, y compris dans des environnements bloqués et des conditions météorologiques extrêmes, l’avion sera équipé de la station de communication par satellite Melissa.

Le deuxième contrat porte sur le soutien en service de la flotte "Phénix " pendant 10 ans, plus deux années optionnelles, à la base aérienne d’Istres, dans le sud de la France, où se trouve la 31e escadre stratégique de ravitaillement et de transport aériens.

Le contrat Standard 2 prévoit l’extension des capacités des MTRT françaises, axées sur la connectivité en tant que pilier clé ainsi que sur les capacités d’autoprotection. Dans le but d’être connecté en toutes circonstances, y compris dans des environnements bloqués et des conditions météorologiques extrêmes, l’avion sera équipé de la station de communication par satellite Melissa.

Le deuxième contrat porte sur le soutien en service de la flotte " Phénix " pendant 10 ans, plus deux années optionnelles, à la base aérienne d’Istres, dans le sud de la France, où se trouve la 31e escadre stratégique de ravitaillement et de transport aériens.

L’armée de l’Air et de l’Espace française exploite actuellement 12 A330 MRTT Phénix qui totalisent plus de 18 000 heures de vol. La France est le premier client de l’A330 MRTT avec 15 appareils commandés.

La Fédération du Bâtiment d’Occitanie qui tenait son assemblée générale le 17 octobre a réélu Frédéric Carré à la présidence de la fédération régionale pour un nouveau mandat de trois ans. Il sera épaulé par Guy Durand, président délégué. Frédéric Carré est, depuis 1994, président du groupe Carré spécialisé dans les secteurs de la métallerie et de la serrurerie, basé à Tournefeuille (Haute-Garonne).

Parmi les grands dossiers de ce second mandat, figure la création d’un Conseil Croissance et Territoires qui travaillera notamment au suivi du nouveau contrat de filière régional 2023-2028 que la FFB Occitanie doit signer avec la Région Occitanie d’ici fin 2023, pour l’accompagnement des transitions.

La nouvelle instance, placée sous la responsabilité de Guy Durand et Céline Torres, respectivement président délégué et présidente du Pôle Habitat de la FFB Occitanie, aura également en charge l’organisation, au 2e semestre 2024, de la première édition du Sommet de la construction en Occitanie, en y associant toutes les fédérations départementales. Une initiative qui réunira, à l’invitation de la FFB Occitanie, l’ensemble des acteurs régionaux de la filière : bailleurs sociaux, promoteurs, bureaux d’études, économistes de la construction, architectes, institutionnels.

La FFB Occitanie prévoit également la création du dispositif « Batigroup Énergie » pour répondre aux marchés de rénovation énergétique, l’instauration d’ateliers de travail « Décarbonation » pour la prise en compte des impacts environnementaux dans les méthodes constructives, ou encore le déploiement du système de management Mase Construction, pour l’amélioration des pratiques de santé, sécurité et environnement au travail.

Par ailleurs les dispositifs phares Transmibat, pour l’accompagnement à la transmission d’entreprise, et Lean Construction, pour l’optimisation des process de construction, sont reconduits. La FFB Occitanie réunit et représente 6 000 entreprises dont 3 500 artisans en Occitanie. En région, le bâtiment représente 160 000 actifs dont 94 000 salariés et 11 500 jeunes en formation. Le secteur réalise un chiffre d’affaires de plus de 11 Mds€.

Le Salon de l’Entreprise Occitanie s’est imposé comme l’événement incontournable dédié à l’entrepreneuriat en Occitanie. En 2022, il avait rassemblé plus de 3 000 personnes.

Pour sa 19e édition, le rendez-vous phare de l’économique régionale revient le 14 novembre prochain au MEETT de Toulouse (Haute-Garonne). De 9 h à 18 h, il rassemblera tout l’écosystème de la création, du financement et du développement des entreprises.

Lors de cette journée, porteurs de projets, créateurs et repreneurs d’entreprise, start-ups et PME, pourront rencontrer experts de l’entrepreneuriat, du développement économique et investisseurs.

Le salon sera réparti autour de six thématiques clés :

• Réseaux d’accompagnement et territoires / Collectivités territoriales / Chambres consulaires
• Financement
• Services aux entreprises / Développement des entreprises
• Bien-être, santé au travail
• Franchise
• Reconversion professionnelle

Tout au long de cette journée, des conférences seront proposées au public sur diverses thématiques autour de l’entrepreneuriat. Les experts présents répondront à l’ensemble des questions afin d’orienter au mieux les participants et leur permettre d’entreprendre en toute sérénité ! Inscription en ligne :www.salon-entreprise-occitanie.fr

Salon de l’entreprise Occitanie, mardi 14 novembre 2023. Rendez-vous au Centre de Convention MEETT de Toulouse, de 9 h à 18 h. Entrée gratuite

La start-up toulousaine vole de succès en succès. En 2023, Hector le Collector a franchi le cap des 200 points de collecte, en mobilisant les entreprises et les restaurants de la métropole toulousaine. Une réussite pour la jeune entreprise qui a déjà récolté 400 tonnes de biodéchets, multipliant par plus de deux sa quantité de déchets récoltés en 1 an. Un succès pour cette société en pleine expansion qui a triplé ses effectifs passant de 3 à 10 salariés.

Hector le Collector développe une logistique du premier kilomètre pour la collecte des biodéchets en milieu urbain. L’objectif est de mettre les déchets organiques dans des filières de valorisation écologiquement adaptées. Concrètement, la start-up propose des solutions de collecte à destination des restaurants, des entreprises et des commerces alimentaires ou lors d’évènements (la jeune pousse était partenaire du Rose festival 2023 et de la Coupe du Monde de Rugby à Toulouse).

Aujourd’hui, le réseau Hector le Collector est composé de plus de 200 points de collecte générant chacun entre 1 et 15 tonnes de déchets par an. Consciente qu’il est toujours difficile pour les structures de connaître le volume de biodéchets produits par semaine et de calibrer le nombre de collectes hebdomadaires nécessaires, la start-up propose un accompagnement personnalisé, afin de se placer au plus proche de la réalité de ses clients. Parallèlement, Hector le Collector a lancé un test gratuit pour tous les restaurateurs et entreprises qui souhaitent mesurer leur volume de déchets.

Développement en île de France

Hector le Collector, qui a signé des contrats auprès de Groupama, La Caisse d’Épargne, Météo France mais également Le Florida, Mama Shelter et Carrefour, se déploie aujourd’hui dans la capitale tout en maintenant sa dimension sociale et écologique du ramassage des déchets et biodéchets en France en s’engageant avec CEDRE (Création d’Emplois Durables dans le Recyclage et l’Environnement). Basée en Ile de France, cette entreprise adaptée et familiale française est née en 2005 d’une double ambition : participer activement à la protection de l’environnement, tout en créant des emplois locaux et durables pour des personnes en situation de handicap (55% des collaborateurs en situation de handicap).

Pour l’horizon 2024 et dans la continuité de leur développement parisien, Hector le Collector a pour ambition de se déployer dans d’autres métropoles françaises. Il prévoit ainsi de doubler ses effectifs pour les deux années à venir.

Pour rappel, l’obligation de tri à la source des biodéchets ne s’applique que pour les entreprises et les collectivités dont la production annuelle dépasse 5 tonnes, mais ce volume minimum sera supprimé dès janvier 2024 et l’ensemble de la population (entreprises, collectivités et ménages) devra se doter d’une solution de tri à la source des biodéchets.

L’agence de communication Pure, basée à Toulouse et Paris, vient de fêter ses 10 ans dans ses nouveaux locaux, situés rue des Amidonniers. L’occasion pour Anthony Garcia, fondateur et directeur de l’agence, spécialisée en design et expérience de marque, de dévoiler un changement d’identité structurant. Pure devient en effet Madaré.

Ce changement est le résultat d’un travail collectif, nous avons pris le temps de nous redéfinir. Madaré, c’est nourrir les marques pour qu’elles deviennent grandes. Tiré de la racine mater, en référence à la mère, et dare, du latin donner, ce nouveau nom porte toute notre approche du métier et des marques, qui consiste à accompagner nos clients dans leur développement, à s’épanouir et à se connecter au monde extérieur », explique Anthony Garcia.

Ce changement de nom s’accompagne de l’arrivée d’un nouvel associé : Jean-Baptiste Laureau qui devient directeur de la stratégie. Il a été auparavant chef de cabinet de Pascal Cagni, ambassadeur aux investissements étrangers chez Business France. Il mettra toute son expérience des relations à l’international au service de l’agence. L’ambition de Madaré est en effet d’étoffer rapidement son portefeuille clients auprès de marchés européens.

Dans cette optique, elle vient également d’ouvrir une succursale à Rome. Elle sera pilotée par Olivier Laborde. Ce dernier réside depuis 10 ans à dans la capitale italienne. Il mettra, lui aussi, son réseau et son expérience passée de responsable marketing au sein de plusieurs entreprises du secteur médical, notamment en Suisse, Irlande et Canada, au service de cette nouvelle agence.

« Jean-Baptiste, Olivier et moi nous sommes connus sur les bancs de l’école il y a 18 ans. Au-delà de nos valeurs communes, nos chemins professionnels ont la chance de s’être alignés aujourd’hui pour écrire un nouveau chapitre de Madaré », conclut Anthony Garcia.

Madaré, qui emploie aujourd’hui 27 collaborateurs, compte parmi ses clients des PME et des grands groupes dont Bofrost, Bouygues Immobilier, Capgemini, Labservice, Lafitte Finance, Lallemand, Marin, Mutuelle Santé MNH, Tutti Pizza, Vinci Autoroutes ou encore Younited.

Lancé en 2022, ce concours, organisé en région Occitanie par l’association Les Pépites et le Grand Marché MIN Toulouse, en partenariat avec BNP Paribas, Invest In Toulouse et Régal Pro - Sud de France, a pour ambition de récompenser des initiatives et des projets innovants participant à renforcer la durabilité de notre alimentation.

Véritable vivier de produits, de savoir-faire et d’acteurs, le secteur de l’agroalimentaire représentent un enjeu majeur pour la Région Occitanie qui se positionne comme la deuxième région agricole de France, la première région de l’Hexagone pour le bio. Elle compte par ailleurs un grand nombre de produits sous signe d’identification de la qualité et de l’origine.

Cependant, la crise de la Covid 19 a mis en lumière la dépendance de notre système alimentaire, la fragilité de certaines chaînes de valeur et la nécessité de transformer notre modèle agroalimentaire et alimentaire pour aller vers des modèles plus résilients, durables et respectueux de l’environnement.

Dans ce contexte, le concours Les Pépites de la Food vise plus particulièrement à :

• faire émerger des innovations en lien avec l’alimentation,
• détecter des initiatives prometteuses et porteuses de sens,
• mettre en lumière la richesse du territoire (entrepreneuriat, initiatives, démarches, produits, procédés, savoir-faire...).

Grâce à ce concours, le Grand Marché, l’association Les Pépites et ses partenaires souhaitent de fait soutenir les initiatives, les solutions, et les jeunes entreprises et associations répondant aux défis socio-économiques et environnementaux de nos modèles alimentaires en lien avec l’amélioration de notre autonomie alimentaire, la lutte contre le gaspillage, la précarité alimentaire, la diversification de nos productions, l’approvisionnement local, les pratiques agricoles vertueuses, la valorisation des produits et savoir-faire locaux.

Les porteurs de projet ont jusqu’au 13 novembre pour se porter candidats à cette deuxième édition du concours en adressant leur dossier par mail. Après une phase de pré-sélection, les pitchs finaux et la remise des prix auront lieu au Régal Pro - Sud de France, le 15 décembre 2023 à Toulouse.

Les projets doivent s’inscrire dans au moins l’un des axes suivants :

• Alimentation saine, durable et ancrée dans son territoire, alimentation éco-responsable ;
• Lutte contre le gaspillage alimentaire ;
• Promouvoir auprès des consommateurs les produits locaux, savoir-faire, et filières courtes ;
• Eau et énergie : économie et gestion maîtrisée, usages et risques ;
• Sensibiliser à une alimentation locale et de qualité accessible à tous ;
• Santé, intérêt nutritionnel, intérêt agronomique, super aliments ;
• Services de distribution, de livraison et logistiques propres et/ou de proximité, le dernier kilomètre de demain ;
• Innovations en matière de gestion RH, attractivité des métiers de la restauration.

Les lauréats seront incubés pendant un an au sein la Pépinière Alimentaire du Grand Marché, et bénéficieront d’un accompagnement par les membres des Pépites et les partenaires BNP Paribas et Invest In Toulouse.

La première édition du concours avait récompensé Oh My Cacao, Qualinoa, PimpUp et Foliz Kombucha.

Le monde de demain se dessine aujourd’hui, et il est empreint de technologies de pointe et de métiers du futur. Voilà pourquoi les secteurs de la défense et du spatiale sont souvent présentés comme des filières d’avenir. Mais comme d’autres, elles font face à de nombreux défis, notamment celui du recrutement.

Pour y répondre ses acteurs se mobilisent à travers de multiples actions visant à accroître leur visibilité et leur attractivité. Ce sera de nouveau le cas le mercredi 25 octobre 2023 avec une journée de recrutement spécialement dédiée aux métiers de la défense et du spatial.

Plus de 70 partenaires industriels, institutionnels et académiques sont attendus pour ce rendez-vous qui se déroulera de 9 h 30 à 18 h 30, à l’Hôtel de Région Occitanie Toulouse, situé 22 boulevard du Maréchal Juin. Parmi eux : Aerotec, Airbus Defense and Space, Thales Alenia Space, Alter Technology, Arcys, Boreal, Vinci Energie, Cegelec Defense, le Ministère des Armées, la Direction Générale à l’Armement, la Région Occitanie, les CCI du Tarn et de la Haute-Garonne....

« Cette journée job dating est une opportunité unique de dynamiser l’emploi dans les secteurs de la défense et du spatial et de connecter toujours plus de demandeurs d’emplois avec les sociétés de la région en quête de talents », souligne Gilles Laborde, président duCluster Primus défense et sécurité.

Dédié avant tout aux étudiants, aux jeunes diplômés, aux personnes en reconversion et aux demandeurs d’emploi, cet événement gratuit s’articulera autour de deux espaces :

• Un espace d’échange entre les sociétés présentes qui recrutent et les candidats en recherche d’emploi, en vue de leur embauche.
• Un espace « fabrique défense » où les partenaires des secteurs militaire et industriel mettront en avant leurs compétences, produits et services novateurs lors de démonstrations.

Pour participer à cette journée job dating, il est recommandé de s’inscrire en cliquant ici avant le lundi 23 octobre. Les candidats sont invités à joindre leur CV, tous les CV étant ensuite transmis à l’ensemble des recruteurs.

L’association Space Aero s’est donné pour mission d’améliorer la performance industrielle des PME et TPE de la filière aéronautique. Un véritable défi industriel pour la supply chain française et internationale compte tenu des attentes des avionneurs. La filière doit en effet se réorganiser pour accompagner des hausses de cadence sans précédent sur l’ensemble des programmes de l’aviation et du spatial.

C’est dans ce contexte que Pierre Perdoux, vice-président senior des Opérations d’approvisionnement chez Airbus, vient d’être élu à la présidence de l’association. Il succède à Jean-Philippe Bédos en poste depuis 2019.

Diplômé de l’Insa et de Stanford, Pierre Perdoux a commencé sa carrière professionnelle en 1990 chez Plastic Omnium et a travaillé entre autres au Japon, en Amérique du Nord, en France et au Royaume-Uni. En 2008, il a rejoint Faurecia puis Stelia Aerospace en 2012. Il a intégré Airbus en 2014 en tant que vice-président senior de la stratégie et des systèmes industriels. En 2017 et 2018, il a dirigé la montée en puissance du programme A320.

Depuis sa création en 2008, Space Aero propose des formations et des accompagnements mutualisés. Elle a notamment mis en œuvre les grands programmes collectifs du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) : Performance Industrielle 1 & 2 (2014-2019) et le Programme Industrie du futur (2019-2023). 1 200 entreprises ont été accompagnées et plus de 12 000 personnes formées au cours des dix dernières années.

Fort de cette expérience, Space Aero ajoute une nouvelle corde à son arc : le pilotage et le déploiement de la Démarche Aero Excellence en France et à l’international. Il s’agit de rationaliser le nombre d’évaluations, aujourd’hui hétérogènes, dans les chaînes d’approvisionnement en parlant le même langage, et de concentrer les efforts sur des plans d’amélioration concrets. Depuis plus d’un an, avec le support du Gifas et de Space Aero, les principaux fabricants d’équipement d’origine (OEM) et certains de leurs fournisseurs pilotes contribuent activement à mettre au point ce référentiel de maturité. La démarche sera prochainement testée puis déployée sur le plan mondial.

«  Depuis 2022, Space Aero contribue en étroite collaboration avec le Gifas, à la construction de cette démarche de manière pragmatique au plus près des ateliers de production. Nous avons sollicité des dizaines de sociétés, de la TPE au grand groupe, pour tester chaque idée et concept de la démarche. Les retours sont plus qu’encourageants et nous sommes aujourd’hui prêts à la déployer dès janvier 2024 en France puis à l’international. La démarche Aero Excellence s’inscrit totalement dans les missions de Space Aero pour améliorer en continue l’efficience collective avec l’aide d’un référentiel entièrement recalibré sur les meilleures pratiques industrielles mais aussi en prenant en compte les nouvelles contraintes d’aujourd’hui et de demain, comme la cybersécurité ou la performance environnementale », indique Christophe Delqué, directeur général de Space Aero.

L’arrivée de Pierre Perdoux marque la volonté de l’association de renforcer sa gouvernance avec la nomination de décideurs industriels et supply chain opérants au plus haut niveau dans la profession.

Responsable des marchés professionnel, agriculture et entreprise de la Banque Populaire Occitane depuis deux ans, Caroline Tourrel (40 ans) rejoint le comité de direction de la Banque Populaire Occitane en qualité de directrice de l’expérience client et de la responsabilité sociétale et environnementale.

Elle va animer une équipe de 37 collaborateurs. C’est Laurent Vayssettes qui lui succède au sein de la direction de développement de la Banque.

Pour Christophe Bosson, Directeur Général de la banque : « Viser l’excellence commerciale et opérationnelle nécessite une symétrie des attentions portées à nos clients et aux équipes qui sont à leur service. L’analyse des résultats de différentes enquêtes nous ont conduit à des décisions d’adaptation de nos organisations. Cette nouvelle direction aura pour mission d’améliorer la
performance durable et globale de l’entreprise dans toutes ses dimensions : économique, sociale et
sociétale. »

Diplômée d’un master en management en finance d’entreprise, Caroline Tourrel débute sa carrière comme commissaraire aux comptes chez Ernst & Young, puis KPMG. Elle rejoint la Banque Populaire Méditerranée en 2013 en qualité de superviseur audit interne.

En 2016, elle intègre le Centre d’affaires des Alpes Maritimes en qualité de chargée d’affaires entreprises puis prend la direction en 2019 du Centre d’affaires entreprises du Vaucluse. Elle prend la responsabilité des marchés professionnel, agriculture et entreprise de la Banque Populaire Occitane en 2022.

La 19e édition d’Occitanie Invest aura lieu le 14 mars 2024 à la Cité de Toulouse. Organisée par Ad’Occ, et soutenue par la Région Occitanie et Irdi Capital Investissement, Occte, l’Aris Occitanie, Exco, la Banque Populaire du Sud, la Banque Populaire Occitane, M Capital et le Crédit Agricole Languedoc, cette convention d’affaires offre aux dirigeants en recherche de fonds l’opportunité de rencontrer un large panel d’investisseurs en capital.

Pour se préparer à l’exercice, les entreprises intéressées peuvent bénéficier d’un parcours d’accompagnement personnalisé à la levée de fonds. Dans cette optique, Ad’Occ lance un nouvel appel à candidatures. Les entreprises ont jusqu’au 20 décembre 2023 pour se manifester. Mêlant pitchs d’entreprises et rendez-vous en face à face avec les investisseurs, Occitanie Invest est devenu au fil des éditions une étape majeure et incontournable pour le financement des entreprises innovantes en Occitanie, grâce à une méthodologie qui fait son succès.

À l’issue d’une sélection par un jury régional composé de financiers, d’incubateurs, d’accélérateurs et de professionnels de l’accompagnement des entreprises, et d’entrepreneurs, les entreprises lauréates (une vingtaine) bénéficient en effet pendant un mois et demi d’un coaching personnalisé à la levée de fonds. Pour pouvoir se porter candidat, il faut remplir quelques conditions :

• être une start-up, une TPE ou une PME mature, implantée en Occitanie ;
• proposer un produit, procédé ou service différenciant avec des perspectives de croissance forte (en France et à l’international) ;
• bénéficier d’une situation financière saine ;
• justifier d’un chiffre d’affaires et disposer d’une trésorerie couvrant au minimum six mois de charges pour une start-up ;
• être en recherche d’investisseurs financiers dans le cadre d’une stratégie ambitieuse de développement.

Six mois après l’édition 2023, qui avait réuni 196 participants dont 46 fonds d’investissements, neuf entreprises lauréates sont en passe de clore une levée de fonds.
Pour participer à la sélection d’Occitannie Invest, cliquez ici.

A l’occasion du salon Serviciz qui s’est tenu le 5 octobre au Pavillon du Stade Toulousain à Toulouse, six entreprises ont été récompensées dans le cadre du Prix de la TPE Haute-Garonne.

L’entreprise My Green Training Box a reçu le prix Être qui récompense le parcours du chef d’entreprise, son savoir-être et sa réussite, en l’occurrence celle d’Annabel Levert, sa présidente. La TPE basée à Nailloux a lancé une plateforme digitale entièrement gratuite dédiée au développement durable. Elle propose en effet des contenus sur l’agriculture durable, la construction écologique ou encore les énergies renouvelables.

L’entreprise Axolotl Beauty s’est vue remettre le prix Faire qui récompense « l’entreprise qui agit, crée et fait face aux crises ». Installée à Albiac dans le Lauragais, la TPE a été fondée en 2022 par Dolores Manrique. Elle développe, fabrique et commercialise une gamme de produits cosmétiques artisanaux et végans à base de poudre de tépezcohuite, issus du Mimosa tenuiflora, un arbre originaire d’Amérique centrale.

Appro Moutain a remporté le prix Piloter qui récompense « le chef d’entreprise qui met en place les outils pour piloter son entreprise, se projeter, se développer et anticiper l’avenir ». Cette TPE de Montauban-de-Luchon dirigée par Jérôme Aguasca, est un distributeur spécialisé en textile et matériel pour les acteurs sociaux et économiques de la montagne, stations, clubs ou écoles de ski.

Mecanicycle a été récompensée par le prix S’engager qui distingue « l’entreprenariat engagé territorial, sociétal et environnemental ». Basée à Toulouse, la TPE, fondée par Camille Chalain en 2014, propose un service de réparation de vélo à domicile, grâce à une flotte de vélos ateliers.

Le prix Coup de cœur du Conseil départemental, partenaire financier du prix de la TPE depuis sa création, est allé à la maison d’édition Les éditions sésames spécialisée dans les ouvrages scolaires et parascolaires. Très engagé dans l’égalité Femmes Hommes, cette maison d’édition indépendante, fondée par Céline Monchoux, autrice et illustratrice, est installée à Tournefeuille.

Le Coup de cœur du public a distingué, lui, Le Potager du Hérisson, une TPE créée en 2021 par Vincent Couderc, qui produit en permaculture à Bouloc et propose des paniers de produits de saison sous forme de casiers digitalisés en libre-service (accessibles sept jours sur sept et 24 heures sur 24) que l’on peut réserver en ligne.

Créé en 2003, et soutenu par la Région Occitanie, le Prix de la TPE valorise chaque année les très petites entreprises des départements de l’Hérault, de la Haute-Garonne et du Gard. La finale régionale du Prix de la TPE se tiendra le 13 décembre 2023.

La récente crise migratoire ayant abouti à la mise en place de contrôles renforcés aux frontières annoncés par plus d’un quart des pays de l’espace Schengen, les ministres de l’Intérieur des 27 Etats membres de l’UE se sont réunis fin septembre pour trouver un compromis sur le pacte migratoire européen.

En effet, présenté par la Commission en 2020 vu l’augmentation des demandes d’asile, ce texte vise à refonder la politique migratoire de l’UE et faire face aux situations d’urgence. En vertu du règlement européen Dublin III en vigueur depuis 2013, c’est aujourd’hui le premier pays d’arrivée des migrants en Europe qui doit gérer le flux de migrants, faisant parfois peser une importante pression sur ces pays d’arrivée.

Or, le nouveau Pacte européen migratoire vise à rééquilibrer cette situation et demande davantage de solidarité entre les États puisqu’il estime « qu’aucun État membre ne devrait se voir imposer une responsabilité disproportionnée ». Ainsi, les Etats membres se sont entendus sur différents volets du pacte : la mise en place d’un premier filtrage des migrants aux frontières de l’UE, incluant l’identification par contrôle sanitaire ou relevé d’empreintes digitales de toutes les personnes qui franchissent sans autorisation les frontières extérieures de l’UE, ainsi que l’extension de l’instrument Eurodac (qui recueille les données des migrants).

Toutefois, à cause de l’opposition de l’Allemagne entre autres, les 27 n’étaient pas parvenu à un accord sur le dernier volet concernant la mise en place en cas de crise du « mécanisme de solidarité », qui obligerait chaque Etat membre à choisir entre l’accueil, soutenu par des financements européens, de demandeurs d’asile situés dans les pays de l’UE confrontés à une forte pression migratoire, et le versement d’une compensation financière.

Très récemment, l’Allemagne s’est finalement ralliée au compromis sur le volet « crise » du Pacte malgré l’opposition des Verts au pouvoir qui critiquent les nouvelles dispositions autorisant en outre, en cas d’afflux de migrants, « de suspendre une partie des protections dont [ils] doivent jouir à leur arrivée en Europe ». Les sociaux-démocrates dénoncent une approche qui entraînerait davantage de violations des droits de l’homme par une durcissement du droit d’asile européen. Toutefois, à la dernière minute l’Italie a demandé du temps supplémentaire pour « examiner plus en détail » le contenu des propositions.

Néanmoins, « nous parviendrons à un accord, la proposition a été approuvée à une large majorité, et cela se fera dans quelques jours », a déclaré Ylva Johansson, la commissaire européenne chargée des Affaires intérieures. Ainsi, les discussions devraient se poursuivre, puisque le Parlement européen s’est engagé à tout mettre en oeuvre pour finaliser la réforme avant avril 2024 et les prochaines élections européennes.