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La Région Occitanie déboque 745 000€ pour soutenir les acteurs de la filière audiovisuelle

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Le documentaire « Dans le cœur des vivants » de Marielle Duclos a bénéficié pour sa diffusion d’une subvention de 12 000 € de la Région. (© Artimon Films)

Réunis en commission permanente le vendredi 12 juillet 2024, les élus régionaux ont voté une enveloppe de près de 745 000 € destinés à accompagner 17 porteurs de projet dans la production de films et de documentaires.

Ces fonds soutiendront notamment la production de la fiction TV Meurtres en pays catalan de Rémy Bistini, à hauteur de 40 000€, un épisode dont le tournage est prévu à la fois dans les Pyrénées-Orientales et en Haute-Garonne, à Toulouse. La Région soutient également la production du documentaire Car monde de Nicolas Berges à hauteur de 33 000€ dont le tournage doit avoir lieur en Ariège, Aveyron, Gers, Haute-Garonne et Hérault. La somme de 12 000 € a été attribuée pour soutenir la diffusion du documentaire Dans le cœur des vivants de Marielle Duclos tourné à Toulouse.

La Région, qui s’est hissée à la première place des régions les plus attractives pour les tournages de fictions en 2024, a adopté en juin dernier la stratégie régionale « Occitanie, ça tourne ». L’objectif est de faire de l’Occitanie la première région européenne audiovisuelle et la première destination en France pour les productions internationales à horizon 2028.

En Occitanie, le secteur audiovisuel compte 547 entreprises et près de 11 000 emplois. La région accueille 2 800 jours de tournages de fictions longues chaque année. Ce chiffre a été multiplié par cinq entre 2016 et 2021. Pour rappel, en 2022, les tournages de fiction ont généré 89,9 M€ de retombées économiques. En parallèle, la Région a investi 4,7 M€ pour le fond d’aide à la création audiovisuelle et 600 000 € dans l’agence cinéma Occitanie Films.

La Région Occitanie soutient 371 projets en Haute-Garonne pour 12,4 M€

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Les propriétaires de la boulangerie pâtisserie « La petite ma’Dam » à Pinsaguel, Élise Cotte et Damien Valentie, vont recevoir une aide de 25 000 € de la Région pour l’achat de matériel. (©Pixabay)

Le 12 juillet 2024 à Montpellier, les conseillers régionaux membres de la Commission permanente ont voté un ensemble d’aides pour les 13 départements du territoire. Dans la Haute-Garonne, 371 dossiers vont recevoir une aide régionale représentant un montant total de 12,4 M€. Dans le Tarn-et-Garonne, ce sont 94 dossiers qui vont recevoir une aide régionale représentant un montant total de 1,5 M€.

En Haute-Garonne, parmi ces projets figure celui porté par Élise Cotte et Damien Valentie. Après plusieurs expériences en tant que salariés, le duo a racheté et remis au goût du jour la boulangerie pâtisserie « La petite ma’Dam » à Pinsaguel. Devanture, laboratoire, isolation de la boutique… les travaux ont duré un mois. La Région a décidé d’accompagner les jeunes propriétaires dans l’achat de matériel notamment en leur attribuant une aide de 25 000 €.

En Tarn-et-Garonne, la Région a choisi de soutenir notamment le projet de Yannick Frayssinet et ses filles, producteurs de pommes. Pour faire face à l’augmentation des coûts de l’énergie, l’arboriculteur souhaite en effet installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de sa station de conditionnement. Pour ce faire, il faut au préalable désamianter la toiture du bâtiment. Ce sont ces travaux que la Région va soutenir via une aide de plus de 48 000 €.

Covid de la vache : plus de 8,5 M€ d’aides versées aux éleveurs haut-garonnais

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Cette maladie infectieuse due à un virus est transmise exclusivement par des moucherons du genre Culicoïdes, les mêmes que ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO). (©Pixabay)

Surnommée la « Covid de la vache », la maladie hémorragique épizootique (MHE) avait fait des ravages dans les élevages de bovins du sud-ouest en 2023. Cette maladie infectieuse – qui se transmet via des moucherons piqueurs – affecte principalement les bovins et les cervidés.

Chez les bovins, elle se traduit par de la fièvre, de l’anorexie, des boiteries et une détresse respiratoire. Si la MHE est mortelle dans moins de 1 % des cas, « elle peut dépasser les 90 % chez les cervidés », souligne l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). La détection de foyers de MHE entraîne des mesures de lutte et de prévention spécifiques dans un rayon de 150 km autour des foyers. 454 élevages avaient été déclarés comme foyers en Haute-Garonne depuis septembre 2023, ce qui fait de ce département le troisième département le plus touché de France.

En janvier dernier, le gouvernement avait annoncé l’ouverture de deux dispositifs d’aide pour accompagner les éleveurs impactés par la MHE : 


  • Le premier dispositif d’indemnisation pour les foyers déclarés avait pour objet la prise en compte à hauteur de 90% des animaux morts de la maladie et le remboursement de 90% des frais de soins vétérinaires nécessaires pour soigner les animaux malades. Dans un communiqué daté du 1er août, la Préfecture 31 a annoncé que sur les 306 dossiers d’indemnisations déposés par des exploitants, 295 ont été acceptés. « Le montant total des aides s’élève à 1 929 919 €. Près de 90 % de ce montant concernent des pertes économiques liées à la mortalité même des animaux, les 10 % restant représentant les frais vétérinaires. »
  • Le second dispositif consistait en un déploiement d’un fonds d’urgence pour apporter une « aide de trésorerie » exceptionnelle, de nature forfaitaire, pour prendre en compte les pertes diverses des élevages provoquées par la présence de la maladie sur le territoire, non couvertes par le premier dispositif. Sur les 898 dossiers déposés, 841 ont été acceptés pour. « Le montant total des aides versées s’élève à 6 574 525€. Près de 63 % de ce montant concernent les élevages bovins reconnus foyers (339), tandis que 37 % concernent les élevages bovins non foyers (500) et deux élevages ovins foyers », détaille la Préfecture.

EDF prévoit plus d’un millier de recrutements en Occitanie

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Les sociétés du groupe EDF recruteront en CDI environ 4 500 salariés dans le nucléaire en France, jusqu’à 1 000 salariés dans les renouvelables (l’hydraulique, EDF Renouvelables et EDF ENR), 3 000 dans les services énergétiques, et 1 500 dans les réseaux chez Enedis. (©EDF)

En 2023, EDF comptait 179 550 salariés, toutes professions confondues. La même année et l’année suivante, l’entreprise publique a été sacrée entreprise préférée des ingénieurs. En plus de cela EDF était classée, en 2023, premier employeur idéal auprès des bac+2/+3 actifs en France, et 5e employeur idéal des étudiants.

Ce classement fait écho à la récente augmentation des volumes de recrutements de l’entreprise. En effet, celle-ci ambitionne de recruter près de 20 000 nouveaux collaborateurs pour répondre à ses besoins en compétences industrielles, techniques et numériques. Parmi les contrats proposés, 10 000 nouveaux salariés en CDI, 4 500 alternants et 5 000 stagiaires.

Dans un communiqué datant du 23 mai, l’entreprise assure que « ces recrutements sont réalisés en favorisant la mixité et la diversité. A titre d’exemple, la part des femmes recrutées est passée de 25 à 30% en deux ans à EDF SA. Cette dynamique a vocation à s’amplifier. De la même manière, EDF réaffirme son engagement en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap, y compris dans ses métiers techniques. »

L’Occitanie est aussi concernée par ce plan de recrutement. Sylvain Vidal, le directeur de l’Action régionale du groupe précise que « 600 CDI seront ainsi créés en Occitanie d’ici à la fin de l’année, et 250 alternants et 200 stagiaires accueillis sur ses différents sites. » De nouveaux emplois qui devraient s’inscrire dans les secteurs du nucléaire, des énergies renouvelables et de l’hydraulique.

Les laboratoires Pierre Fabre investissent dans la recherche sur le vieillissement cutané

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Spécialiste de la dermo-cosmétique dont il est l’un des leaders mondiaux, le groupe Pierre Fabre travaille depuis plusieurs années sur la compréhension et la prise en charge du vieillissement cutané. Pour aller plus loin, le géant tarnais, qui possède un imposant portefeuille de marques internationales dont Pierre Fabre Innovative Oncology, Eau Thermale Avène, Ducray, Klorane, René Furterer, Elgydium ou encore Arthrodont, vient de signer une convention de mécénat de cinq ans avec l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) HealthAge, présidée par Bruno Vellas.

Premier pôle d’excellence international consacré au vieillissement, HealthAge a été lancé en avril 2024. L’IHU a pour ambition d’améliorer la compréhension des phénomènes du vieillissement et des pathologies associées, d’imaginer des solutions pour une meilleure prise en charge à grande échelle et un accompagnement vers le bien-vieillir.

Cofondé par le CHU de Toulouse, l’Inserm, l’Université Paul Sabatier, il capitalise ainsi plus de 20 ans d’expérience au sein du Gérontopôle de Toulouse. Depuis 2012, des avancées significatives ont ainsi eu lieu, notamment grâce au programme de recherche lancé en 2020 dans le cadre de la cohorte Inspire T, qui suit plus de 1000 volontaires âgés de 20 à 100 ans sur une période de dix ans.

Le groupe Pierre Fabre a profité de cette cohorte pour mettre en place un programme de recherche unique sur le vieillissement cutané dont « les premiers résultats obtenus sont très prometteurs, et marquent une étape importante dans la compréhension des mécanismes biologiques à l’origine du vieillissement cutané », assure Sandrine Bessou Touya, directrice de recherche appliquée au sein de Pierre Fabre Dermo Cosmétique.

Le groupe tarnais entend s’appuyer sur ces résultats pour améliorer la prise en charge du vieillissement de la peau. Ce programme de recherche avec l’IHU HealthAge doit en effet conduire à l’identification de biomarqueurs prédictifs du vieillissement et de la bascule dans la fragilité cutanée. Ses résultats permettront ainsi de déterminer l’âge biologique d’une personne, souvent différent de l’âge chronologique.

Cette avancée majeure, fondée sur la recherche médicale, pourrait alors ouvrir la voie au développement, au sein d’Eau Thermale Avène, la marque emblématique des Laboratoires Pierre Fabre, de soins sur-mesure, préventifs, capables de retarder, voire d’inverser les premiers signes du vieillissement cutané.

En 2023, le groupe Pierre Fabre a réalisé 2,8 Mds€ de chiffre d’affaires. Il fabrique 95% de ses produits en France et emploie plus de 10 000 collaborateurs dans le monde. Il consacre chaque année près de 200 M€ à la R&D dont près de la moitié est dédiée aux thérapies ciblées en oncologie et 40 % aux thérapies et soins de la peau.

De son côté, HealthAge bénéficie du soutien de l’État et de l’Agence régionale de santé. Mais d’autres collectivités lui ont également apporté leur soutien : la Région Occitanie, le Département de la Haute-Garonne et la mairie de Toulouse. Outre les Laboratoires Pierre Fabre, l’IHU bénéficie également de l’appui de nombreux partenaires et mécènes : la CNSA, l’Assurance Maladie, la CNAV et l’Assurance Retraite, les Mutuelles AXA, Lilly France, La Poste, l’IRCEM, EDENIS, Clariane, EISAI, et EMEIS.

Occitanie : 2,1 M€ pour la construction et la réhabilitation de plus de 100 équipements sportifs.

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La Région Occitanie poursuit ses efforts pour favoriser la pratique du sport pour toutes et tous. Elle va notamment débloquer 21 500€ pour la création d’un city stade avec une piste d’athlétisme en accès libre à Roujan, dans l’Hérault. (©Pixabay)

Alors que la France vibre au rythme des Jeux Olympiques, la Région Occitanie poursuit ses efforts pour favoriser la pratique du sport pour toutes et tous. Réunis en commission permanente le 12 juillet dernier, les élus régionaux ont voté, sur proposition de la présidente de Région Carole Delga, une nouvelle enveloppe de 2,1 M€ pour accompagner les chantiers de construction et de réhabilitation d’une centaine d’équipements sportifs de proximité et accessibles librement dans tous les départements. Cet investissement « vise à permettre à chaque habitant d’Occitanie de pratiquer facilement une activité sportive près de chez lui, renforçant ainsi le statut de l’Occitanie comme première région sportive de France avec 3,85 millions de pratiquants », précise la présidente.

Parmi les opérations soutenues par la Région figurent entre autres, la création d’un streetpark à Saint-Girons (09) pour 22 000 €, d’un city stade et d’une aire d’agrès sportifs à Saint-Marcel-sur-Aude (11) pour 18 000 €. Depuis 2016, la Région a mobilisé 130 M€ pour financer des infrastructures sportives, contribuant à l’excellence régionale. Avec 76 Centres de Préparation aux Jeux (CPJ) et 3 centres d’excellence sportive, l’Occitanie est un camp d’entraînement incontournable pour les athlètes mondiaux. À ce jour, plus de 2 400 athlètes de 59 pays ont choisi l’Occitanie pour se préparer aux Jeux Olympiques, confirmant son attractivité et son rôle clé dans la préparation des délégations internationales.

Sécurité numérique : à Montpellier, Namirial fête ses 20 ans

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Namirial réalise plus de 1,5 millions de vérifications d’identités chaque année. (©Pixabay)

Spécialisée dans les solutions de vérification d’identité, l’entreprise montpelliéraine Netheos a fêter ses 20 ans le 20 juin dernier. Fondée en 2004 par Olivier Détour, la société a été rachetée par le groupe italien Namirial en 2021 pour en devenir un des fleurons, tout en conservant son nom et ses salariés.

Netheos s’est distinguée au fil des années par l’utilisation de technologies de pointe en machine learning et IA, devenant ainsi un des leaders français dans la vérification d’identité à distance. Pionnière en 2015 pour l’analyse automatique des pièces d’identité en France, elle a rejoint le département « transaction de confiance » du groupe Namirial afin de « continuer d’améliorer la sécurité et la fluidité des processus en ligne pour ses clients », a précisé l’entreprise dans un communiqué du 4 juillet 2024.

En 2023, grâce à la solution développée par Netheos, Namirial a été certifiée par l’ANSII PVID, prestataire d’identité à distance. Le groupe opère désormais dans 85 pays et compte près de 900 employés et 150 partenaires stratégiques. Le groupe réalise plus de 1,5 million de vérifications d’identité chaque mois et a ouvert un bureau à Paris pour être plus proche de ses quelque trois millions de clients, particuliers et professionnels.

Les lauréats du Grand Prix Photo de l’ETPA 2024 dévoilés

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Les lauréats du Grand Prix Photographie de l’ETPA 2023-2024 (©Cécile Domenech / ETPA)

Le prestigieux Grand Prix Photographie de l’école de photo de Toulouse (ETPA) a eu lieu le 27 juin dernier, mettant en lumière les talents des étudiants en troisième année de l’ETPA. Le jury, composé de professionnels reconnus, a décerné le Grand Prix, un prix spécial du jury et quatre mentions uniques aux lauréats de la promotion 2023.

Le Grand Prix, distinction annuelle récompensant le projet le plus abouti des étudiants en troisième année d’approfondissement photographique, a été attribué à Pablo Gubitsch. Son travail a impressionné le jury « par la profondeur et l’actualité des thèmes abordés, notamment la relation avec ses parents, les conditions des professeurs, et la problématique des zones blanches en France, en prenant pour exemple Nançay, une commune isolée en raison de la proximité d’une station de radioastronomie », précise le comité de vote.

Nicolas Grimoin a reçu le Prix Spécial du jury pour son documentaire sur l’écovillage de Pourgues en Ariège, un projet photographique évoquant « la fragilité et la poésie de ce mode de vie à travers des portraits et des scènes de vie. » Les mentions spéciales ont été attribuées à Pierre De Coninck, François Laurent, Hippolyte Cail, et Lauren Cameron, tous reconnus pour la qualité et l’originalité de leurs projets respectifs.

Manatour enrichit son offre de visites industrielles avec la chaîne d’assemblage de l’Airbus A321

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Les visites de l’Airbus A321 seront accessibles à partir du mois prochain et comprendront un parcours détaillé à travers les différentes étapes de l’assemblage. (©Manatour)

Manatour, l’entreprise toulousaine fondée en 1990 par Philippe Nau et Jean-Pierre Mas, leader des visites industrielles en France, a annoncé le 22 juillet 2024, l’ouverture des visites guidées des chaînes d’assemblage de l’Airbus A321, à Blagnac, au sein des usines du constructeur européen, dans le plus gros bâtiment de production aéronautique du monde. Une occasion unique pour le public de découvrir les coulisses de la fabrication de cet avion emblématique, l’un des best-sellers d’Airbus.

Situé à Blagnac, Manatour propose déjà plusieurs visites autour de l’industrie aéronautique, notamment celles de l’Airbus A350. L’année dernière, ce sont près de 600 000 visiteurs qui ont découvert les 22 sites de visites gérés par l’entreprise. En 2023, l’entreprise toulousaine, qui emploie une centaine de salariés, avait réalisé un chiffre d’affaires de 8,5 M€.

Les visites de l’Airbus A321, dernier bijou du géant de l’aéronautique, seront accessibles à partir du mois d’août et comprendront un parcours détaillé d’1 h 30 à travers les différentes étapes de l’assemblage, ainsi que des explications sur les spécificités techniques de l’appareil. Les visiteurs auront également l’opportunité de voir de près les installations où l’A321 prend forme, tout en bénéficiant des connaissances des guides experts de Manatour.

Gestionnaire du musée Aeroscopia, Manatour continue d’étendre son rayonnement sur le territoire national. En charge des visites de plusieurs sites d’Airbus et d’EDF, la PME gère également les visites du Palais Garnier, opéra national de Paris, depuis 2021.

L’ARS Occitanie finance des centres de ressources territoriaux pour aider les seniors à bien-vieillir chez eux

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Selon les données de l’Insee, il y avait en 2019 en Occitanie, 230 000 habitants âgés de plus de 85 ans, cela représentait 3,9 % de la population. En 2024, ils seront 407 000, soit 6,3 %. Pour de nombreux seniors, continuer à vivre chez soi malgré une perte d’autonomie est un souhait souvent malheureusement difficile à réaliser. Et pour cause, les passages de l’aide à domicile et de l’infirmier(e) peuvent devenir insuffisants.

Pour répondre à ce besoin croissant, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie a décidé de financer la création de centres de ressources territoriaux (CRT) sous le label « Le choix de vieillir chez moi ». 17 CRT sont désormais opérationnels dans 12 des 13 départements de la région, tant dans les grandes villes de la région comme Montpellier, que dans les zones rurales comme Seix en Ariège.

Ce dispositif s’adresse aux personnes de plus de 60 ans, en perte d’autonomie, ayant besoin d’aide ou de soins pour la vie quotidienne et pour qui les services existants ne suffisent plus, notamment après un séjour à l’hôpital. Les équipes de professionnels du grand âge interviennent directement auprès des personnes âgées souhaitant rester chez elles, offrant des services intégralement financés par l’ARS et accessibles gratuitement.

Quels sont les services proposés ?

  • Les conseils d’un ergothérapeute pour adapter et sécuriser votre domicile,
  • Une téléassistance 7j/7 et 24h/24 qui peut déclencher l’intervention d’un professionnel si nécessaire,
  • Des consultations avec des professionnels de santé au sein d’un Ehpad à proximité,
  • Des ateliers de prévention : ateliers anti chutes, ateliers mémoire,
  • Des activités de loisirs et de convivialité (repas partagé, visites culturelles, jeux de société, ateliers sportifs, etc.) avec possibilité de transport,
  • Des conseils et un soutien pour les aidants.

D’ici 2028, 50 centres devraient être ouverts sur l’ensemble de la région Occitanie. Pour contacter le CRT de votre département, cliquez-ici.

Europolia ouvre son capital à 23 communes de Toulouse Métropole

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Photo de l'écoquartier de la Cartoucherie à Toulouse printemps 2023.
Oppidea et Europolia gèrent plus de vingt projets d’aménagement urbain dont l’écoquartier de la Cartoucherie. (©Oppidea Europolia)

Spécialisée dans l’aménagement et le renouvellement urbain durable, la société publique locale Europolia a acté le 17 juillet 2024, à l’issue de sa dernière Assemblée Générale extraordinaire, l’entrée à son capitale de 23 communes de Toulouse Métropole : Aigrefeuille, Aucamville, Ausonne, Beauzelle, Blagnac, Brax, Castelginest, Colomiers, Cugnaux, Fenouillet, Fonbeauzard, Gagnac-sur-Garonne, L’Union, Launaguet, Lespinasse, Mondoville, Montrabé, Pibrac, Saint-Alban, Saint-Jory, Toulouse, Tournefeuille et Villeneuve-Tolosane.

Europolia marque ainsi une nouvelle étape de sa transformation, élargissant ses capacités d’intervention au service de ses collectivités actionnaires. Cela fait suite à l’évolution de l’objet social d’Europolia adopté le 2 novembre 2022, passant de Société publique locale d’aménagement (SPLA) à Société publique locale (SPL).

Avec une équipe pluridisciplinaire de 85 collaborateurs, le groupe Oppidea Europolia pilote aujourd’hui plus d’une vingtaine de projets d’aménagement et de renouvellement urbain, des projets de construction d’équipements publics, de co-promotion immobilière, de foncière commerciale, de rénovation énergétique et de production d’énergies renouvelables.

Parmi ces projets, celui du Grand Matabiau quais d’Oc, qui comprend notamment la construction d’ici 2030 d’une Halle des Transports de 4 400 m2, d’une vélostation de 1 000 places ou encore un immeuble de bureaux de plus de 6 300 m2. Ce programme immobilier ambitieux, vise, dans la perspective de l’arrivée de la LGV, à transformer la gare en véritable pôle d’échanges en combinant différents modes de transport (train, métro, vélo).

Le second concerne l’écoquartier de La Cartoucherie situé sur la rive gauche de la Garonne. Véritable laboratoire urbain, cet ensemble immobilier comprendra à terme de plus de 3500 logements.

Thales Alenia Space et Map Space Coatings signent un accord-cadre pluriannuel

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Les produits Map Space Coatings
Map Space Coatings fournit des revêtements pour les satellites. ©Map Space Coatings

Créée en 1986 et basée à Mazères, en Ariège, Map Space Coatings est spécialisée dans les revêtements de surface pour satellites et lanceurs, dont elle assure à la fois la conception, la fabrication et l’application. Elle vient d’annoncer la signature d’un nouvel accord-cadre pluriannuel avec Thales Alenia Space. La PME ariégeoise, qui travaille depuis plusieurs années avec le systémier européen, fournira les différents revêtements de surface de ses satellites.

La société travaille également pour des industriels de différents domaines d’activités (spatial, aéronautique, électronique, défense, etc.), en étroite collaboration avec des partenaires techniques de référence comme des agences spatiales tels que le Cnes ou l’Agence spatiale européenne, des universités ou encore des centres de recherche comme l’Onra.

« Nous travaillons en bonne intelligence avec Thales Alenia Space depuis de longues années. La signature de cet accord important est la reconnaissance de la volonté de nos deux sociétés de projeter leur relation d’affaires dans la durée », estime Pierre Valenti, directeur général de l’entreprise mazèrienne.

Dans le domaine spatial (qui représente plus de 90% de son chiffre d’affaires), Map Space Coatings fournit des revêtements pour les satellites d’Airbus Defence & Space et de Thales Alenia Space, ainsi que pour les lanceurs Ariane 6, Vega ou encore KSLV-2. Elle compte également parmi ses clients quelques acteurs de référence de l’écosystème du New Space, comme Anywaves, Comat, Exotrail, Hemeria ou encore Mecano ID.

Signature d’une convention de partenariat entre la CCI Occitanie et les Urssaf Occitanie

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Photo de François Hiebel, Marc Darolles, Jean-François Rezeau, Thierry Clerc, Valérie Lemaire et Jean Dokhelar
De gauche à droite : François Hiebel, directeur de l’Urssaf Languedoc-Roussillon, Marc Darolles, président de l’Urssaf Midi-Pyrénées, Jean-François Rezeau, président CCI Occitanie, Thierry Clerc président de l’Urssaf Languedoc-Roussillon, Valérie Lemaire, directrice CCI Haute-Garonne, Jean Dokhelar, directeur de l’Urssaf Midi-Pyrénées. (©CCI Occitanie)

La Chambre de commerce et d’industrie d’Occitanie (CCI), l’Union de recouvrement de la sécurité sociale et des allocations familiales (Urssaf) Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ont signé une convention de partenariat le 8 juillet 2024. Cette collaboration stratégique vise à renforcer « les synergies entre ces institutions au bénéfice des entreprises et des travailleurs indépendants de la région ».

Les axes de coopération définis par cette convention sont nombreux et variés :

  • Échange de données statistiques : mise en place de modalités précises pour la transmission et l’utilisation des données afin de mieux comprendre l’évolution économique de la région ;
  • Accompagnement à la création et au développement d’entreprises : organisation conjointe de sessions d’information et de conseils destinées aux créateurs, repreneurs et porteurs de projets, ainsi qu’aux entreprises en développement ;
  • Soutien aux entreprises en difficulté : coordination des politiques d’accompagnement des entreprises et des travailleurs indépendants avec une attention particulière aux dispositifs spécifiques comme les aides d’action sociale et le dispositif HELP ;
  • Contrôle et prévention Urssaf  : actions de sensibilisation sur les risques de travail illégal et sur les principaux motifs de redressement ;
  • Information et sécurisation des entreprises se développant à l’international sur les sujets de détachement et de la polyactivité ;
  • Coopération renforcée autour de sujets communs : prise en charge de problématiques ou dossiers spécifiques, sensibilisation et information, relais de communication afin d’offrir des solutions adaptées aux besoins des entreprises.

Pour mémoire, le réseau des CCI d’Occitanie (1 CCI régionale et 13 CCI territoriales) regroupe 522 membres élus et 2 000 collaborateurs et compte 370 000 entreprises ressortissantes exerçant dans les domaines de l’industrie, du commerce et des services.

L’entreprise Façades Tarnaises fait un don de 2 587 € au Centre hospitalier de Castres-Mazamet

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Photo du centre Hospitalier Intercommunal Castres-Mazamet dans le Tarn
Centre Hospitalier Intercommunal Castres-Mazamet dans le Tarn. (©CHIC)

Façades Tarnaises, l’entreprise spécialisée dans le revêtement exterieur depuis 2019, applicateur exclusif et membre du réseaux Vertikal dans le sud du Tarn, a récemment démontré son engagement communautaire en remettant un chèque de 2 587 € au Centre Hospitalier Intercommunal de Castres-Mazamet.

Ce don a permis l’organisation d’un après-midi musical et culinaire pour les résidents des quatre établissements pour personnes âgées du CHIC, « renforçant ainsi les liens sociaux et apportant de la joie aux participants », déclare l’entreprise tarnaise. Cette action, menée via l’association « Une Façade sur la Vie », s’ajoute à d’autres initiatives solidaires, portant le total des dons de l’entreprise à près de 6 000 € depuis 2020.

En plus de son engagement social, la société Façades Tarnaises connaît une forte croissance. Elle a en effet doublé le nombre de ses chantiers en 2023 et prévoit une croissance à deux chiffres pour 2024. Intégrée au réseau d’excellence SynerCiel, l’entreprise bénéficie d’une réputation solide, soutenue par une note de 4,9/5 sur le site de notation Eldo. Pascal Panis, dirigeant de Façades Tarnaises, souligne « la priorité donnée à la satisfaction client et à la qualité des prestations », éléments clés de leur succès continu.

Toulouse INP : Gérald Debenest élu vice-président de la CFVU

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Photo de Gérald Debenest
Gérald Debenest est le nouveau vice-président de la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) de Toulouse INP. (©Toulouse INP)

Avec 24 voix pour et trois votes blancs, Gérald Debenest a été élu le 11 juillet 2024 vice-président de la Commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU) de l’Institut national polytechnique de Toulouse, communément appelé Toulouse INP. Face à la commission, le principal intéressé s’est engagé à placer son mandat « sous le signe de l’innovation pédagogique, de la diversité et de la collaboration ». Il a par ailleurs annoncé vouloir « renforcer la qualité de la formation et de la vie universitaire au sein de l’école ».

Titulaire d’un doctorat en combustion de l’Université de Poitiers et d’une habilitation à diriger des recherches de Toulouse INP, Gérald Debenest souhaite promouvoir « une pédagogie innovante et diversifier les options de formation afin de répondre aux besoins évolutifs des étudiants et du marché du travail ». Son programme inclut également la promotion de la mobilité internationale et nationale, ainsi que l’intégration des enjeux de développement durable dans les parcours éducatifs.

Le nouveau vice-président de la CFVU a également rappelé sa volonté de faire évoluer la formation vers un modèle « ingénieur en T », combinant un socle de connaissances vertical pendant les trois premières années avec une transversalité sectorielle. Ce modèle devrait être pleinement déployé d’ici 2030, afin de créer une « université des transitions » développant des parcours transversaux et des enseignements partagés.

Membre de l’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (ANCRE) et expert pour la région Occitanie sur les thèmes des matériaux et de l’aéronautique, Gérald Debenest est depuis 2013 professeur des universités à Toulouse INP et à l’IMFT, où il dirige le département MF2E. Spécialiste des milieux réactifs, ses recherches portent sur les phénomènes de transport couplés de masse et de chaleur dans des milieux poreux, ainsi que sur la combustion et la pyrolyse.

Il a publié 85 articles, trois chapitres d’ouvrages et détient un brevet. Ses contributions académiques comprennent la direction de 16 thèses soutenues et l’encadrement actuel de cinq doctorants. Gérald Debenest participe par ailleurs activement à la revue d’articles pour plusieurs revues scientifiques, telles que Nature et Fuel, et est co-éditeur du journal Carbon Neutrality.