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Le chercheur toulousain Jérôme Chave devient membre de l’Académie des Sciences

Hommes et chiffres
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Photo de Jérôme Chave
Jérôme Chave est notamment directeur de recherche CNRS. (©Jérôme Chave)

L’Académie des Sciences à récemment rendu publique la liste de ses nouveaux membres et parmi eux figure Jérôme Chave, directeur de recherche CNRS et directeur adjoint du Centre de recherche en biodiversité et environnement à Toulouse. La prestigieuse assemblée scientifique fondée en 1666 compte désormais 279 membres, répartis dans différentes sections thématiques. L’heureux élu intégrera officiellement la Section « biologie intégrative » lors de la cérémonie de réception des nouveaux élus, organisée le 4 juin prochain, sous la coupole de l’Institut de France à Paris.

En combinant modèles mathématiques et approches empiriques, les travaux de Jérôme Chave ont contribué à faire progresser notre compréhension des forêts tropicales. Ses recherches portent notamment sur l’étude de la réponse écologique et évolutive des forêts tropicales aux changements planétaires, grâce à l’analyse de la physiologie et de la démographie des arbres ainsi qu’à des outils de la télédétection.

Le Toulousain est directeur de la Station de recherche en écologie CNRS des Nouragues, implantée au coeur de la forêt tropicale de Guyane française. Il est également responsable scientifique et technique du Laboratoire d’excellence « Centre d’étude de la biodiversité Amazonienne » (CEBA). Enfin, il coordonne l’initiative GEO-TREES, ambitieux projet scientifique visant à fédérer près d’une centaine de sites de recherche forestière sur tous les continents, dans le but de valider les observations satellitaires de la mesure de la biomasse des forêts. Jérôme Chave a vu ce travail de premier plan récompensé en 2016 par la médaille d’argent du CNRS.

Auteur de plus d’une centaine d’articles scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture, Jérôme Chave a également reçu en 2011 le prix « International Recognition of Professional Excellence » décerné par l’Inter-Research Science Center.

Vacances de Printemps : nouveau « week-end à 1€ » dans les trains régionaux liO

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Photo d'un TER en Occitanie
Les Régions, dont l’Occitanie, sont en attente des réponses du Gouvernement pour un New Deal ferroviaire (©Emmanuel Grimault).

Mise en place en décembre 2022 pour permettre au plus grand nombre de se déplacer à moindre coût et réduire ainsi l’empreinte carbone de ces déplacements, l’opération « train à 1€ » chaque premier week-end du mois rencontre un succès grandissant auprès des usagers.

Avec plus d’un million de billets vendus depuis leur mise en place et des niveaux de fréquentation records enregistrés en 2023 (fréquentation moyenne multipliée par deux par rapport à un week-end classique), l’engouement des voyageurs pour cette mesure économique et écologique se confirme en ce début d’année 2024.

L’ensemble des billets de trains régionaux liO sont proposés au tarif d’1€ par personne sur l’ensemble des lignes d’Occitanie (jusqu’à Avignon, Tarascon-sur-Rhône, Agen, Pau et Brive) et pour tous les publics. Les trajets en correspondance nécessiteront l’achat de deux billets (1 billet à 1€ pour chaque train liO). Afin de répondre à l’affluence attendue, la SNCF augmentera le nombre de places disponibles.

Pour ce week-end du 6 et 7 avril 2024, les billets sont disponibles à la vente via le site internet « liO Train », aux guichets des gares d’Occitanie (hors bornes automatiques) ainsi que dans les agences de voyage SNCF agréées.

Pour tout renseignement, les usagers peuvent solliciter le Centre relation clients de la SNCF en Occitanie au 0800 31 31 31 (service et appel gratuits, du lundi au vendredi de 7 heures à 20 heures, le samedi 6 de 9 heures à 16 heures et le dimanche de 13 heures à 20 heures) ainsi que les agents en gare.

IrriJardin poursuit son maillage territorial avec l’ouverture de deux nouveaux magasins

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Photo de l'un des magasins d'Irrijardin
La chaîne toulousaine spécialisée en piscine, spa et arrosage compte déjà plus de 140 magasins en France, dont de nombreux franchisés comme celui de Montauban, dans le Tarn-et-Garonne (82).

Leader français dans le domaine de l’équipement de la piscine, du spa et de l’arrosage, IrriJardin connaît depuis cinq ans une croissance record de 80% de son chiffre d’affaires enseigne et compte désormais plus de 800 salariés.

L’entreprise toulousaine, créée en 1989 à Portet-sur-Garonne, prévoit pour 2023 une hausse de son CA de 4 % pour atteindre les 138 M€. « Un objectif raisonnable compte tenu du contexte inflationniste actuel moins favorable à la consommation des ménages », indique Yves Allibert, son PDG. En effet, depuis fin 2021, le marché de la piscine connaît un ralentissement après les dernières années covid exceptionnelles. Pour autant, IrriJardin continue de surfer sur une bonne dynamique et se montre confiant pour les années à venir.

D’ailleurs, la direction d’IrriJardin vient d’annoncer dans un communiqué de presse daté du 21 mars 2024 l’inauguration de deux nouveaux magasins à Cesson-Sévigné (35) et à Saint-Gaudens (31). Ce dernier, d’une surface de 290 m2, est situé au coeur de la zone commerciale d’Estancarbon en face du Leclerc St Gôpole. Avec déjà cinq magasins implantés dans le département, l’ouverture de ce nouvel établissement consolide la présence d’Irrijardin en Haute-Garonne.

Plus largement, ces ouvertures marquent une nouvelle étape dans le développement de la franchise, qui renforce chaque année son maillage sur le territoire national avec l’ouverture d’une dizaine de franchises en moyenne pour répondre aux attentes de 3,5 millions de détenteurs de piscines en France. À ce jour, le groupe Irrijardin comptabilise 140 magasins en France et un au Maroc.

Une nouvelle halle alimentaire Terroir sort de terre à Léguevin, en Haute-Garonne

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Photo de la nouvelle halle gourmande
A Léguevin (Haute-Garonne), cette nouvelle halle gourmande de 1200 m² accueillera 19 artisans et commerçants ainsi qu’un restaurant (©Terroir).

Le stéphanois Halles 2642 déploie son réseau de halles alimentaires gourmandes sous la marque Terroir. Après Domérat, près de Montluçon dans l’Allier, Veauche, dans la Loire et Valence dans la Drôme, c’est à Léguevin, en Haute-Garonne, que la société a décidé de développer son nouveau projet.

D’une superficie totale de 1 260 m², cette halle couverte accueillera 19 commerçants et artisans (primeur, boucher, charcutier, rôtisseur, boulanger, pâtissier, fromager, poissonnier, traiteur, épicerie fine, caviste, torréfacteur…) et un restaurant de 70 couverts. Un parking de 170 places permettra aux clients de se garer à proximité de ce nouveau lieu de vie situé au croisement de la rue Ribosi et de la route de Toulouse, au cœur de cette commune de l’ouest toulousain. La halle fait partie d’un ensemble immobilier plus vaste qui s’étend sur 15 000 m² de terrain et comprend également un pôle médical et un salle de sport et d’activités tertiaires.

Un énième centre commercial ? Pas tout à fait plaide Marian Ravel, directeur général de Terroir : « Les halles proposent une alternative à la distribution alimentaire classique, dans une ambiance Halle d’Antan, un véritable marché couvert où l’on peut faire ses courses rapidement avec le concept "tout sous un même toit" avec parking gratuit réservé à notre clientèle et retrouver une offre de produits de qualité, locaux, issus des circuits courts, bios ou fermiers. » Le promoteur table sur une zone de chalandise de 152 000 personnes. Actuellement en cours de construction, cette nouvelle halle gourmande ouvrira au troisième trimestre 2024.

Le Village des Geiq, le 29 avril au Bikini, pour faciliter l’emploi en alternance

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Le premier Village des Geiq aura lieu le 29 avril 2024 au Bikini, à Ramonville-Saint-Agne (© comité régional des Geiq d’Occitanie).

Soutenu par la DREETS et la Région Occitanie, le comité régional des Geiq d’Occitanie organise le 29 avril 2024 au Bikini, à Ramonville-Saint-Agne, le Village des Geiq. Cet événement vise à faire découvrir les métiers portés par les Geiq de Haute-Garonne et à promouvoir l’alternance comme outil facilitant l’accès à l’emploi grâce à l’obtention d’une qualification reconnue et adaptée aux besoins des employeurs.

En partenariat avec les Missions Locales de Toulouse et de Haute-Garonne, France Travail, Cap Emploi, l’Epide et l’École de la 2e Chance, les visiteurs pourront retrouver sur place des casques virtuels qui leur permettront de se projeter sur différents métiers, ainsi qu’un simulateur de conduite, une autolaveuse, un bus et/ou un poids lourd, etc. Ils pourront également échanger sur les différents espaces avec des alternants, des anciens salariés, des employeurs adhérents et les équipes Geiq. Des espaces seront dédiés aux témoignages de salariés en parcours et aux entretiens pour que les visiteurs qui le souhaitent puissent présenter leur parcours et candidater auprès des Geiq.

Le Comité régional des Geiq d’Occitanie fédère 23 Geiq représentant 670 entreprises et associations adhérentes, répartis sur 11 des 13 départements de la région avec 34 implantations territoriales. Différents secteurs d’activité sont représentés : agriculture, aide et service à la personne, BTP, espaces verts, industrie, logistique, multisectoriel, propreté, hôtellerie de plein air, transport ou encore numérique.

Les Geiq accompagnent les entreprises dans leurs recrutements via l’alternance. En proposant des profils différents, accompagnés tout au long du parcours de formation et d’insertion, ils permettent de répondre à leurs besoins en main-d’œuvre dans de nombreux secteurs en tension. En 2022, les Geiq ont accompagné 15 647 personnes avec un taux de réussite à l’examen exemplaire : 91 %. Parmi les sortants du dispositif, 71 % ont été embauchés.

La Région Occitanie poursuit son soutien aux filières textiles, laine et cuir

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Photo d'un atelier de tissage
La région Occitanie est également l’un des fiefs de la culture du lin, du chanvre textile ainsi que du pastel pour la coloration des étoffes. (©Benjamin Bergnes)

Fief de la culture du lin, du chanvre textile ainsi que du pastel pour la coloration des étoffes, la Région Occitanie compte 200 entreprises de production actives dans l’industrie textile pour un chiffre d’affaires de 550 M€, dont 40% sur les textiles techniques et 35% à l’export. Le secteur génère près de 3 200 emplois sur le territoire.

« Le soutien aux filières locales donne un coup d’accélérateur à l’économie de nos territoires, notamment avec la création d’emplois non-délocalisables. C’est pourquoi nous devons continuer de soutenir et relancer le secteur du textile, qui est un des savoir-faire ancestraux de notre région », a déclaré Carole Delga devant les élus régionaux réunis en commission permanente début mars. Commission qui a adopté la poursuite du soutien volontariste de la collectivité aux filières laine, cuir et textiles d’Occitanie.

Et la président de région de préciser : « L’ambition que nous avons est de valoriser les matières premières de l’Occitanie, stimuler la création de valeur, favoriser les relations de proximité entre les acteurs, et renforcer l’économie locale et les relocalisations. C’est tout le sens également de la politique que nous menons depuis plusieurs années avec notamment notre signature régionale “Fabriqué en Occitanie”, en réponse aux aspirations des consommateurs et des marques de trouver et proposer de plus en plus de produits porteurs de sens, locaux, et traçables. »

Pour rappel, un contrat de filière régional textiles, laine et cuir avait été adopté en 2021 pour une durée de cinq ans. Par ailleurs, depuis 2017, ce sont plus de 19 M€ qui ont été accordés par la Région directement aux entreprises de ces filières, représentant plus de 3 000 dossiers. Parmi les entreprises et accompagnées :

  • Occitanie Geotex à Lavelanet (Ariège) via un prêt souverain de 1 M€ octroyé en 2023 pour la création d’une usine de géotextiles 100% biosourcés. Le procédé de fabrication innovant devrait permettre d’offrir un débouché aux éleveurs et aux agriculteurs grâce à une utilisation des ressources locales.
  • Virgocoop (Tarn-et-Garonne), avec un soutien de près de 230 000€ pour créer une usine de défibrage de paille de chanvre. Les produits obtenus seront valorisés en fil de chanvre, destinés à des entreprises locales de tissage et de confection, tandis que les coproduits seront utilisés pour l’isolation dans la filière du bâtiment.
  • l’Atelier de la Casquette (Gard et Hérault) a été accompagné à hauteur de 75 000 €, pour relocaliser une production initialement réalisée en Pologne. Ce projet permettra à l’entreprise de changer de dimension en multipliant par quatre le nombre d’emplois (passage de 5 à 20 salariés).

Le toulousain ilek, nouvelle licorne à impact

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Photo de l'équipe d'ilek
Certifiée B.Corp, ilek compte 200 salariés (©ilek).

Le fournisseur toulousain d’énergie verte ilek fait son entrée dans le classement des 40 licornes à impact du Mouvement Impact France. Ce nouvel indice du Mouvement Impact France vise à sélectionner chaque année les 40 entreprises les plus prometteuses pour devenir des licornes à impact, à savoir des entreprises à impact ayant moins de 10 ans d’existence et qui génèrent plus de 50 M€ de coûts évités pour la société par an.

Pour Rémy Companyo, cofondateur d’ilek :

Le classement des Licornes à Impact a l’intelligence de distinguer des entreprises à la fois performantes économiquement et vertueuses sur les plans écologique et social, sachant qu’une entreprise dont le modèle économique n’est pas respectueux des limites planétaires ne peut par définition pas être pérenne. »

Créé en 2016, ilek est un fournisseur indépendant d’électricité verte (éolien, solaire, hydroélectricité) et de gaz d’origine renouvelable (biogaz). Il compte près de 160 000 clients et s’appuie sur une quarantaine de producteurs locaux d’énergie renouvelable répartis sur toute la France. ilek bénéficie du label VertVolt de l’Ademe qui sanctionne un approvisionnement français de l’énergie et une dimension citoyenne pour les parcs. Et Rémy Companyo d’ajouter : « L’impact 40 associe, aux traditionnelles levées de fonds et performances économiques, la sanction d’une logique et un modèle économique respectueux. »

Prix Next Innov 2024 : la Banque Populaire Occitane récompense trois start-up innovantes

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Les lauréats de l’édition 2024 des Prix Next Innov aux côtés des membres du jury dont la présidente Anne-Laure Charbonnier, directrice de l’incubateur régional Nubbo, et des représentants de la Banque Populaire Occitane, Franck Delafosse et Francis Mazeyrie (©Banque Populaire Occitane).

La Banque Populaire Occitane a remis le 25 mars 2024, dans l’enceinte de la Cité de l’Espace à Toulouse, les Prix Next Innov 2024. Trois start-up ont été distinguées pour leur contribution à l’innovation et au développement durable. Elles faisaient partie des 10 entreprises sélectionnées parmi 60 candidats. Ont ainsi été récompensés :

Jean-Emmanuel Faure, fondateur de Water Horizon qui obtient le premier prix doté de 3 000 €. Water Horizon développe une batterie thermique transportable qui permet de récupérer la chaleur perdue des activités industrielles et de la distribuer à un consommateur, sous forme de chaud ou de froid renouvelable, à un autre moment et à un autre endroit.

Paul Malbert, cofondateur d’Anyos a reçu le deuxième prix d’une valeur de 2 000 €. Anyos fabrique en France en circuit court et en production bas carbone les premières bornes de recharge électriques éco-conçues, 100 % évolutives et modulaires. Leur innovation brevetée réside dans la façade des bornes qui permet d’absorber toutes les futures évolutions technologiques normatives, matérielles et logicielles du marché, et qui offre la possibilité modulaire unique de faire évoluer de un à trois le nombre de points de charge disponibles.

Grégoire Dupré, président d’Abelio s’est vu remettre le Prix du public doté de 1 000 €. Abelio est une société spécialisée dans le développement et la commercialisation d’outils numériques pour les agriculteurs. Elle propose des conseils afin d’optimiser l’ensemble des actions réalisé dans les champs par les agriculteurs, afin d’augmenter la rentabilité économique et de diminuer l’impact écologique.

À Toulouse, la prison Saint-Michel accueillera des services du ministère de la Justice

Collectivités
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Photo de l'ancienne prison Saint-Michel
L’ancienne prison Saint-Michel accueillera des services du ministère de la Justice (© Olivier Jaulent).

Fin du suspens : l’ancienne prison Saint-Michel de Toulouse, où la mairie avait rêvé d’installer une cité de la musique et le Département un collège, accueillera finalement des services du ministère de la Justice aujourd’hui trop à l’étroit dans leurs locaux. C’est la préfecture de Région, préfecture de Haute-Garonne qui l’a annoncé dans un communiqué daté du 25 mars 2024.

En 2022, l’État qui en est le propriétaire, a organisé un appel à manifestation d’intérêt dans le but de valoriser le site. Objectif : développer sa visibilité et son intégration dans le quartier. En parallèle, les services immobiliers de l’État étudiaient un scénario où différents services du ministère de la Justice pourraient s’installer dans ces locaux désaffectés.

C’est finalement cette dernière option qui a été retenue, le ministère de la Justice ayant confirmé son intérêt pour le lieu, compte tenu de sa proximité avec le palais de justice de Toulouse. À la suite de la restitution des conclusions de cette étude de faisabilité en janvier dernier, la Chancellerie a donc décidé d’engager une étude de programmation, afin de concrétiser son projet. L’État restera donc propriétaire de ce vaste patrimoine immobilier. « En lien avec Toulouse Métropole, l’État veillera à l’intégration du projet dans son environnement », précise le communiqué.

Une annonce qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Luc Moudenc. Si pour le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole cette annonce est « un signal positif pour la prise en considération du besoin impérieux de renfort des effectifs de justice dans la Ville rose », elle ne doit pas « remettre en question le besoin de doter notre métropole d’un véritable auditorium, pour lequel nous plaidons nous depuis plusieurs années, et dont l’Orchestre National du Capitole et les acteurs toulousains de la musique ont réellement besoin », a-t-il indiqué dans un communiqué. L’édile attend désormais de l’État une « coopération et un partenariat durables » pour cette fois-ci je cite : « aller jusqu’au bout du projet ».

Pour rappel, la prison Saint-Michel, construite à la fin du XIXe siècle, a définitivement cessé ses activités en 2009. Depuis, plusieurs projets de reconversion ont émergé sans qu’aucun n’ait abouti. Aucune date n’a été donnée quant à la réalisation de ce projet.

Christian Picollet et Joël Bertrand, nommés respectivement président et vice-président de l’IRT Saint-Exupéry

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Photo de Joël Bertrand
Joël Bertrand, nouveau vice-président de l’IRT Saint-Exupéry (© IRT Saint-Exupéry).
Photo de Christian Picollet
Christian Picollet, nouveau président de l’IRT Saint-Expéry (© IRT Saint-Expéry).

Lors de son conseil d’administration du 19 mars, l’Institut de Recherche Technologique (IRT) Saint Exupéry a procédé à l’élection de son nouveau président. Il s’agit de Christian Picollet. Il succède à Magali Vaissière qui occupait le poste depuis mars 2021. Pour la première, un vice-président a également été élu, en la personne de Joël Bertrand. Ce dernier secondera Christian Picollet pendant leur mandat respectif de trois ans. Cette double nomination marque une nouvelle étape dans la direction stratégique de l’Institut qui a fêté ses dix ans en 2023.

Ingénieur diplômé des Arts et Métiers (Ensam) et de Centrale-Supelec, Christian Picollet occupe actuellement le poste de corporate vice-président research and technology programs au sein du groupe Safran. Membre du comité de pilotage du Corac (Conseil de la recherche aéronautique) et du conseil d’administration du programme européen Clean Aviation, il est également membre du comité de recherche de l’École des Mines de Paris et siège au conseil d’administration de l’IRT SystemX à l’Université Paris Saclay. Il a également tenu le poste de vice-président de la commission ASD R&T au sein de l’association européenne des industriels de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et de la sécurité.

Ingénieur diplômé de l’ENSIGC (devenue Ensiacet), maître en sciences économiques et docteur de Toulouse-INP, Joël Bertrand a commencé sa carrière en 1976 comme attaché de recherche au CNRS. En 1989, il devient directeur de recherche au Laboratoire de génie chimique, à Toulouse, puis en devient directeur en 2001. À partir de 2007, il prend également la direction du Réseau Thématique de Recherche Avancée (RTRA) « Sciences et Technologies pour l’Aéronautique et l’Espace ». En 2010, il est nommé directeur général délégué à la science du CNRS, puis trois ans plus tard, devient conseiller spécial auprès du président du CNRS, Alain Fuchs. Président du conseil scientifique de Naval Group depuis 2016, il est aussi administrateur et trésorier de la Fondation pour une culture de la sécurité industrielle, et président du conseil scientifique de la Fondation de Recherche pour l’aéronautique jusqu’en 2021.

L’IRT Saint Exupéry est un accélérateur de science, de recherche technologique et de transfert vers les industries de l’aéronautique et du spatial pour le développement de solutions innovantes sûres, robustes, certifiables et durables.

Lutte contre le travail dissimulé : 68,4 M€ de cotisations redressées dans l’ex-Midi-Pyrénées

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En 2023, l’Urssaf a redressé près de 1,2 Md€ de cotisations au titre de la lutte contre le travail dissimulé (©pixabay).

L’Urssaf Midi-Pyrénées vient de dévoiler le bilan 2023 de la lutte contre le travail dissimulé. Dans les huit départements de l’ex-région Midi-Pyrénées, l’an dernier, 310 actions ciblées ont été menées contre le travail dissimulé, soit 14 % de moins qu’en 2022. 82,11 % d’entre elles ont abouti à un redressement. Malgré cette baisse du nombre d’actions, les montants comptabilisés ont fortement augmenté par rapport à 2022 (+ 100.5 %) grâce à un ciblage plus efficace. En 10 ans, le montant an­nuel des redressements a été multiplié par 10 pour atteindre 68,4 M€ en 2023 (contre 7,6 M€ en 2013).

Les actions de prévention représentent, quant à elles, 80 % des actions globales et ciblent prioritairement les secteurs les plus touchés par la fraude, notamment le BTP (33%), le commerce (24%), l’hôtellerie/restauration-discothèques (13%) et la sécurité (11%).

En 2023, à l’échelle nationale, l’Urssaf a redressé près de 1,2 Md€ au titre de la lutte contre le travail dissimulé, contre 788,1 M€ en 2022.

Laurence Pujo nommée directrice départementale des territoires de la Haute-Garonne

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Photo de Laurence Pujo
Laurence Pujo, directrice départementale des territoires de la Haute-Garonne. (©DDT31)

En poste depuis le 1er mars 2024, Laurence Pujo est la nouvelle directrice départementale des territoires (DDT) de la Haute-Garonne. Elle succède à Yves Schenfeigel, nommé délégué interministériel à l’accompagnement des territoires en transition énergétique en octobre.

Ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, diplômée d’un doctorat en économie de l’université d’Oxford, l’intéressée a entamé depuis 1995, un riche parcours au sein de l’administration publique. Au début de sa carrière, elle a assuré diverses fonctions en lien avec l’économie agricole au sein du ministère de l’agriculture. Laurence Pujo a ensuite occupé successivement les postes de directrice départementale de l’agriculture et de la forêt puis de directrice départementale adjointe des territoires (DDT) de la Haute-Garonne.

En 2013, elle est devenue directrice régionale adjointe à la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Midi-Pyrénées puis Occitanie. Depuis 2020, Laurence Pujo était directrice du service central d’hydrométéorologie et d’appui à la prévention des inondations (SCHAPI), au sein de la direction générale de la prévention des risques du ministère chargé de l’écologie.

Pour mémoire, la direction départementale des territoires (DDT) 31 est une direction interministérielle placée sous l’autorité du préfet de région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne. Pourvue de compétences techniques affirmées, la DDT met en œuvre, de manière intégrée, dans le département, les politiques publiques portées par les ministères chargés de l’agriculture, de l’écologie, du logement, de l’aménagement du territoire et de la prévention des risques. Elle est aussi le premier interlocuteur et partenaire technique de proximité des communes, des EPCI et des acteurs locaux (bailleurs, chambres consulaires, organisations professionnelles, fédérations et associations).

Plusieurs entreprises occitanes présentes au Forum InCyber du 26 au 28 mars à Lille

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Photo d'une personne utilisant un téléphone
20 000 visiteurs sont attendus au Forum InCyber de Lille (© Pixabay).

Le Grand Palais de Lille (Nord) accueille chaque année le Forum International de la Cybersécurité, un rendez-vous majeur pour les professionnels du secteur à l’échelle de l’Europe. Il rassemble pendant trois jours – cette année du 26 au 28 mars 2024 – tout l’écosystème de la cybersécurité et du numérique de confiance : grands groupes, PME, fonds d’investissements, start-up, structures de recherche, acteurs publics et privés, civils et militaires, acheteurs et fournisseurs. Avec une ambition : faire face aux défis opérationnels de la cybersécurité et contribuer à la construction d’un futur numérique conforme aux valeurs et aux intérêts européens.

Pour cette 16e édition, la Région Occitanie et le centre Cyber’Occ accueilleront sur un pavillon de 60 m², 11 entreprises, pures players ou éditeurs de solutions innovantes, implantées en Occitanie. Il s’agit de NetExplorer, June Factory, Custocy, Isit, Alsatis et Altij installées en Haute-Garonne ; Merox, Acelys Services Numériques et R2DEVOPS, dans l’Hérault ; Oxydian, dans le Gard ; et CyferAll, dans le Tarn.

Le forum est une occasion unique pour ces entreprises de gagner en visibilité. 20 000 visiteurs sont en effet attendus durant ces trois jours. L’événement réunit 650 exposants et partenaires issus de 82 pays.

France Travail, la Région Occitanie et l’UMIH organisent le concours de cuisine Job Chef

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Photo d'une personne préparant un plat
Ouvert aux débutants, ce concours permettra à 166 personnes d’accéder par la suite à une formation financée par la Région Occitanie (© Pixabay).

Jusqu’au 2 avril sur l’ensemble du territoire régional, France Travail, la Région Occitanie, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat d’Occitanie en partenariat avec l’enseigne Metro organisent le concours de cuisine Job Chef. Son objectif est de mettre en lumière le métier de cuisinier et de susciter des vocations tout en répondant aux difficultés de recrutement dans ce secteur. Ouvert aux débutants, ce concours permettra à 166 personnes d’accéder par la suite à une formation financée par la Région Occitanie, avec une période d’immersion au sein de restaurants, et un emploi de quatre mois à l’issue.

Les demandeurs d’emploi (pouvant n’avoir pas de qualification professionnelle ni d’expérience préalable) ont été identifiés depuis plusieurs semaines par les conseillers de France Travail et ont ensuite participé à une session d’information depuis le 29 février. Lors des épreuves du concours, les candidats retenus devront préparer des plats et seront évalués sur leurs réalisations et leurs qualités professionnelles (mixant compétences techniques et comportementales).

À l’issue des épreuves, le jury, composé de représentants de l’UMIH, de la Région, de France Travail, de Métro et de l’organisme de formation votera pour désigner les trois meilleurs candidats. Outre l’accès pour tous les participants à une formation à l’issue du concours, ces trois-là remporteront un repas pour deux offert par l’UMIH, un panier de produits régionaux Sud de France-l’Occitanie offert par la Région ainsi qu’un trophée offert par France Travail.

Tous les candidats qui se sont présentés au concours se verront proposer une formation professionnalisante et rémunérée au métier de commis de cuisine, d’une durée d’un mois et demi (un mois en centre de formation et 15 jours de stage dans une entreprise).

À l’issue de cette formation, les stagiaires qualifiés se verront proposer des offres d’emplois saisonnières pour entrer sur le marché du travail dès les mois de mai et juin. Parallèlement, la Région déploie également dans le cadre de son Plan régional de formation 788 places de formation au métier de cuisinier sur tout le territoire régional.

Mobilité géographique : Insitu Work & Move et Jimenez Déménagements deviennent partenaires

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Photo d'un déménagement
Jimenez Déménagements réalise plus de 725 déménagements par an (© Jimenez Déménagements).

Insitu Work & Move, filiale du groupe toulousain Insitu, dédiée à l’accompagnement des salariés en mobilité professionnelle et géographique, et Jimenez Déménagements, filiale du transporteur Jimenez, basé à Villeneuve-Les-Bouloc en Haute-Garonne annoncent la signature d’un partenariat.

Insitu Work & Move est un des leaders du secteur sur le plan national. L’entreprise met à disposition des collaborateurs de ses clients une palette de services sur mesure tels que la recherche de logement, la gestion des procédures d’immigration et autres formalités administratives, la coordination du déménagement au départ et à l’arrivée, l’assistance sur le site de départ, la mise en service du nouveau logement, la scolarisation des enfants ou encore l’intégration culturelle.

« Notre volonté est de simplifier au maximum le processus de déménagement pour les salariés de nos entreprises clients, en leur évitant les difficultés liées à la coordination de plusieurs prestataires, détaille Pascal Fenasse, président du groupe Insitu dans un communiqué daté du 29 avril 2014. En nous associant au leader local Jimenez Déménagement, nous sommes en mesure de leur proposer un accompagnement sur-mesure et une assistance de A à Z ».
De son côté, le groupe de transports Jimenez a créé une filiale dédiée à l’activité de déménagement. L’entreprise, qui propose également un service de garde-meuble, fortement sollicité lors des mutations professionnelles, emploie 10 collaborateurs formés et réalise plus de 725 déménagements par an.