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D’anciens étudiants de l’Esma de Montpellier, finalistes des Yugo Bafta Students Awards

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La BAFTA – British Academy of Film and Television Arts – l’équivalent anglais des Oscars ou des Césars –, s’est donnée pour mission de soutenir, développer et promouvoir l’art de l’image animée en récompensant chaque année l’excellence, avec des prix destinés aux meilleurs projets et réalisations. Cet événement annuel célèbre le travail de toute une nouvelle génération de talents du secteur des jeux vidéo à travers le monde entier.

Cette année pour les Yugo BAFTA Students Awards, la compétition était rude : plus de 800 inscriptions ont été recensées, en provenance de 109 écoles, situées dans 37 pays, toutes catégories confondues (documentaires, animation, jeux vidéo…). Une équipe d’alumni de l’Esma (École supérieure des métiers artistiques), composée de Brieux Caquelin, Alexis Heng, Jonas Champoiral, Romain Coutellier, Anaïs Biscaras, Corentin Habib, Mickaël Flaesch-Perreau, du campus de Montpellier, s’est hissée dans la liste des trois derniers finalistes de la section jeu vidéo des Yugo BAFTA Students Awards avec leur jeu de fin d’études, Heart of the Abyss.

Si le 11 juillet à Los Angeles, c’est le jeu There Was a Home de la jeune Wid Alhajjaji, étudiante à la National Film and Television School, au Royaume Uni, qui a remporté le premier prix, cette finale a permis aux étudiants montpelliérains de mettre leur créativité et leur travail en lumière auprès des professionnels du secteur mais aussi de les rencontrer pour développer leur réseau et envisager de nouvelles opportunités professionnelles.

Enedis réalise son premier chantier « bas carbone » à Toulouse

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Photo d'une personne travaillant chez Enedis
Sur le chantier mené par MIDI TP pour le compte d’Enedis à Launaguet l’utilisation de nouveaux process plus respectueux de l’environnement ont permis de réduire de près de 50% de l’empreinte carbone des travaux par rapport à un chantier classique. (©SYSPEO-v2)

Le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité en France vient de réaliser son premier chantier bas carbone à Toulouse. L’entreprise, filiale d’EDF, qui s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, expérimente dans toute la France, de nouvelles techniques de construction ou de rénovation, en vue de réduire l’empreinte carbone des travaux d’infrastructure électrique.

C’est le cas à Launaguet (Haute-Garonne) où le chantier, réalisé en collaboration avec plusieurs concessionnaires (GRDF,SDEGH) et conduit par le prestataire MIDI TP, utilise des méthodes plus respectueuses de l’environnement. Il fait suite à une demande de Toulouse Métropole de restructuration du domaine public avec notamment la mise en souterrain de lignes électriques.

Le projet situé sur la commune de Launaguet consiste en l’enfouissement d’une ligne basse tension et au déplacement de deux lignes haute tension pour le réaménagement du chemin de Virebent, reliant Toulouse à Launaguet. Les travaux ont débuté du côté du boulevard Florence Arthaud à Toulouse et se sont poursuivis jusqu’au rond-point de Launaguet, sur une distance d’environ 1000 mètres.
Pour ce chantier, l’entreprise a utilisé des machines de recyclage des terres excavées. Ces machines traitent et réutilisent la terre extraite, séparant les matériaux indésirables pour produire un matériau de qualité réutilisable sur place. 2 500 tonnes de matériaux ont ainsi été traitées évitant leur mise en décharge et l’apport de nouveaux matériaux. Ce sont environ 90 trajets en semi-remorque qui ont ainsi été évités. La mise en place de ces mesures permet une réduction d’environ 50 % de l’empreinte carbone du chantier par rapport à un chantier classique.

EnchèresVO lance une plateforme en ligne dédiée au matériel professionnel

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EnchèresVO MAT
EnchèresVO MAT vend chaque année plus de 3000 véhicules et matériels professionnels. (©DR)

Expert de la vente physique et de la vente en ligne de véhicules d’occasion, la maison de ventes aux enchères EnchèresVO vend chaque année quelque 30 000 véhicules de toutes marques. Présent sur l’ensemble du territoire, l’entreprise poursuit sa stratégie de digitalisation initiée en 2020 avec le lancement d’une nouvelle plateforme de ventes aux enchères en ligne : mat.encheres-vo.com.

Le site est spécialisé dans la vente aux enchères et le remarketing de matériels d’occasion pour les professionnels des secteurs du bâtiment, des transports ou encore de la restauration, les matériels pour les collectivités ou encore les commerces de détail.

Objectif : faciliter la reprise et la vente de biens à usage professionnel, grâce à des ventes aux enchères accessibles simultanément en physique depuis sa salle de vente de Bruguières, en Haute-Garonne, et en dématérialisé grâce à sa nouvelle plateforme. Créée en 2012, la filiale dédiée aux matériels vend chaque année près de 3 000 véhicules et matériels professionnels. Elle organise une vente aux enchères tous les derniers mardis du mois, en physique et digital et propose également ponctuellement des ventes directes sur les sites de ses clients.

IèS soutient à hauteur de 30 000 € la salle d’escalade Cinq Sup - The Roof Albi

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Photo de la salle d'escalade Cinq Sup - The Roof Albi
La salle d’escalade Cinq Sup - The Roof Albi propose 80 blocs de tous les niveaux, un espace pour les enfants, un espace détente et un restaurant. (©Cinq Sup - The Roof Albi)

À l’image de la natation ou du judo, le beau parcours des grimpeurs français Oriane Bertone et Paul Jenft aux JO de Paris 2024 et la mise en lumière de la discipline lors des retransmissions télévisées, auront un impact sur l’activité des clubs d’escalade. Il devrait en être de même pour Cinq Sup - The Roof Albi, un projet novateur dans la région tarnaise qui comprend une vaste structure sportive et ludique.

Fondée en 2023 par trois grimpeurs confirmés Florent Bonvarlet, Jonathan Tarault et Tatiana Junker, l’entreprise comprend une salle dédiée à la pratique de l’escalade de blocs et propose au public différents services annexes dont un espace détente avec bar, terrasse et petite restauration. Le complexe sportif permet ainsi la programmation d’évènements culturels, musicaux et sportifs.
C’est ce projet complet qui a séduit la coopérative de financement solidaire IéS. Basée à Ramonville (Haute-Garonne), elle vient d’investir 30 000 € dans l’entreprise au côté d’autres partenaires tels que le Crédit Coopératif, la Banque Populaire Occitanie, Initiative Tarn et France Active MPA Occitanie.

IéS est une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui collecte de l’épargne citoyenne depuis plus de 25 ans, pour financer et accompagner des entreprises de la région Occitanie. 76 entreprises, représentant près de 700 emplois, sont actuellement financées et accompagnées (soit 185 entreprises financées depuis la création d’IéS). 4 198 406 € ont été investis en 25 ans. La coopérative compte plus d’un millier de coopérateurs dont 79 personnes morales.
The Roof est un réseau de salles d’escalade en franchise. En Occitanie, outre celle d’Albi, une seconde salle a ouvert dans les Halles de la Cartoucherie.

Immobilier : au premier trimestre 2024, l’ancien résiste à la crise à Toulouse

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Photo de l'immobilier à Toulouse
Les prix des appartements anciens à Toulouse ont baissé moins rapidement que dans le reste de l’Hexagone au premier trimestre 2024. (© Pixabay)

Selon les bases immobilières des Notaires de France, la Ville rose enregistre une baisse modérée du prix de vente au mètre carré des appartements anciens. Elle s’établit à -0,8 %, soit 3 200 € du mètre carré entre le premier trimestre 2023 et le premier trimestre 2024. Toujours à Toulouse, le prix de vente médian des maisons anciennes au premier trimestre 2024 est de 303 100 € (-8,1 % par rapport au premier trimestre 2023.)

Sur le reste de l’Hexagone, les prix diminuent de 5,5 % pour les appartements anciens et de 4,9 %pour les maisons anciennes. Cette baisse devrait s’atténuer dans les prochains mois pour atteindre les -4,8 % sur un an à la fin août.

Photovoltaïque : l’autoconsommation a la cote en Occitanie

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Photo d'un panneau photovoltaïque
L’Occitanie est championne en matière d’autoconsommation : elle détient la plus grande puissance photovoltaïque installée en autoconsommation individuelle. (©Pixabay)

C’est en Occitanie que l’on « auto consomme » le plus en France. Selon une récente étude d’Enedis, gestionnaire du réseau de distribution de l’électricité en France, c’est le territoire occitan qui détient la plus grande puissance photovoltaïque installée en autoconsommation individuelle avec 104 MW.

En 2023, en Occitanie, près de 110 000 installations photovoltaïques en autoconsommation individuelle étaient opérationnelles, contre 45 830 en 2022 (+70% sur un an). L’Occitanie est aussi championne de l’autoconsommation collective avec 69 opérations d’autoconsommation active à la fin juin 2024. Alors qu’en 2018, l’entreprise Enedis recensait seulement six opérations actives, elles sont passées de 42 en 2019 à 149 à la fin 2022.

Deux nouvelles structures « France Services » labellisées en Haute-Garonne

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Le préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, Pierre-André Durand vient d’annoncer la labellisation de deux nouveaux espaces France Services : France services de Toulouse Niel-Empalot portée par la mairie de Toulouse et France services de Montréjeau-Comminges portée par le conseil départemental de la Haute-Garonne.

Ces deux nouvelles structures viennent ainsi compléter le réseau de France Services déjà en activité en Haute-Garonne, pour un total de 26 France Services à ce jour. Pour rappel, ce réseau est constitué d’espaces dédiés à l’accompagnement des usagers dans leurs démarches administratives et numériques.

Un ensemble de services de l’État ou partenaires de l’État sont ainsi regroupés en un seul et même lieu, à savoir :

  • la Direction générale des finances publiques (DGFIP) ;
  • l’agence nationale des titres sécurisés (ANTS) ;
  • le point-justice ;
  • la Poste ;
  • Pôle emploi ;
  • la Caisse nationale des allocations familiales (CAF) ;
  • l’assurance maladie (CPAM) ;
  • l’assurance retraite ;
  • la mutualité sociale agricole (MSA).

Dans chaque France Services, deux agents polyvalents, formés par les partenaires précités, dédiés et à l’écoute, ont pour mission d’accueillir le public, d’effectuer un renseignement de premier niveau, d’accompagner les usagers dans des démarches numériques et enfin de l’orienter.

Le maire de Toulouse confirme son soutien au projet de Cité de la Natation sur l’île du Ramier

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Le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc vient de réaffirmer, dans un communiqué en date du 8 août 2024, son soutien au projet du club de natation emblématique de la Ville rose, les Dauphins du TOEC, de réemploi de l’un des trois bassins olympiques dans la future Cité de la Natation sur l’île du Ramier.

Créé en 1908, le club de natation, qui compte 1 500 adhérents, a un palmarès prestigieux. Il a en effet participé à 14 Jeux Olympiques dont neuf d’affilé. Quatre de ses nageurs étaient engagés dans les JO de Paris 2024 : Assia Touati, Guillame Guth, Antoine Viquerat et Léon Marchand, quadruple médaillé d’or et médaillé de bronze en relai.

Pour le maire de Toulouse, ce projet est d’autant plus pertinent au regard des exploits réalisés par Léon Marchand, nageur formé et toujours licencié au club de natation toulousain. Ce projet, présenté à l’automne dernier, devrait prendre place sur l’emplacement du hall 7 de l’ancien parc des expositions. Il comprendrait quatre pôles : santé, loisirs (restaurant, amphithéâtre), formation (salles de cours), sportif (un bassin d’apprentissage, un bassin de 25 m intérieur et un bassin de 50 m extérieur).

Mercredi 7 août 2024, le maire de Toulouse a adressé un courrier en ce sens à Emmanuel Macron président de la République, à Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, et à Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux Olympiques, rappelant la place qu’occupe le club toulousain au sommet de la natation française.

« Toulouse est fière d’être mise à l’honneur par ses sportifs de haut niveau, et notamment par les exploits de l’immense Léon Marchand, formé par les Dauphins du TOEC. Cet emblématique club toulousain s’érige désormais au sommet de la natation française, en ayant présenté quatre nageurs aux JO et à travers les performances exceptionnelles de Léon, devenu une légende », écrit ainsi Jean-Luc Moudenc.

Pour Vincent Gardeau, président des Dauphins du TOEC, ce projet est plus que jamais d’actualité. « L’histoire olympique des Dauphins du TOEC et les résultats de notre champion Léon Marchand méritent une partie de l’héritage Paris 2024 avec le bassin olympique de ses exploits qui trouvera sa place sur le toit de la Cité de la Natation ! », assure-t-il.

Les nageurs toulousains et l’ensemble des sportifs de la Ville rose sélectionnés pour les Jeux Olympiques et Paralympiques seront fêtés à la rentrée lors d’une fête populaire, partagée avec les Toulousains.

Sécheresse : le préfet de Tarn-et-Garonne prend de nouvelles mesures

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Photo d'une fleur sur une terre sèche
(Crédit : Pixabay)

Alors que de nouvelles restrictions d’eau sont entrées en vigueur sur le département de Tarn-et-Garonne depuis le samedi 10 août 2024 à 8 heures, le préfet Vincent Roberti s’est rendu le jeudi 8 août à Nègrepelisse pour présenter le dispositif de surveillance des étiages, aux côtés des services de l’État et des acteurs locaux. Il a également visité avec Morgan Tellier, le maire de la commune, les aménagements mis en place pour une meilleure gestion de l’eau.

Le dispositif de suivi d’étiage vise à mieux comprendre et anticiper les périodes de pénurie, pour améliorer la gestion de la ressource en eau et réduire les impacts socio-économiques, notamment vis-à-vis de la profession agricole, et écologiques. Sous le pilotage du préfet, un travail de surveillance conjoint est mené sur le terrain par l’Office français de la biodiversité (OFB) sur le réseau « ONDE », la Direction départementale des territoires (DDT), la Fédération de pêche et les syndicats, et par le biais du réseau surveillé par la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Occitanie.

Ce sont ainsi une cinquantaine de points en milieu naturel qui sont suivis régulièrement, en termes de débit et d’étiage, sur l’ensemble des bassins versants du département (Aveyron, Tarn, Garonne et leurs affluents, Lot, Neste).

Face au constat d’une récurrence des épisodes de sécheresse et de la nécessité pour tous de rationaliser les usages de l’eau, plusieurs collectivités du département se sont engagées dans des démarches vertueuses. La commune de Nègrepelisse a ainsi mis en place un dispositif de récupération et de réutilisation de l’eau, de nouvelles techniques d’entretien des espaces verts, et des espèces végétales plus adaptées pour les plantations municipales.

Le préfet en a profité pour rappeller que chaque citoyen, soumis ou non à des mesures de restrictions, peut adopter les bons réflexes pour économiser l’eau.

En l’occurrence, pour les particuliers, les recommandations sont les suivantes :

  • J’évite de laisser couler l’eau ;
  • Je limite les arrosages de mon jardin et adopte des bonnes pratiques : paillage, ombrière, installation de goutte-à-goutte, utilisation des eaux de toiture ;
  • J’utilise mes appareils de lavage à plein ;
  • J’installe des équipements économes en eau ;
  • J’évite de laver la voiture ;
  • Je respecte les restrictions sur le remplissage des piscines.

Occitanie : 2,1 M€ pour la construction et la réhabilitation d’une centaine d’équipements sportifs

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La Région Occitanie poursuit ses efforts pour favoriser la pratique du sport pour toutes et tous. Elle va notamment débloquer 21 500€ pour la création d’un city stade avec une piste d’athlétisme en accès libre à Roujan, dans l’Hérault. (©Pixabay)

Alors que la France vibre au rythme des Jeux Olympiques, la Région Occitanie poursuit ses efforts pour favoriser la pratique du sport pour toutes et tous. Réunis en commission permanente le 12 juillet 2024, les élus régionaux ont voté une nouvelle enveloppe de 2,1 M€ pour accompagner les chantiers de construction et de réhabilitation d’une centaine d’équipements sportifs de proximité et accessibles librement dans tous les départements.

Cet investissement vise à permettre à chaque habitant d’Occitanie de pratiquer facilement une activité sportive près de chez lui, renforçant ainsi le statut de l’Occitanie comme « la première région sportive de France avec 3,85 millions de pratiquants », précise Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, ans un communiqué daté du 30 juillet 2024.

Parmi les opérations soutenues par la Région figurent entre autres, l’aménagement d’un terrain multi-activités à proximité du groupe scolaire Roger Sudre à Revel, en Haute-Garonne, pour 22 000 € et la création d’un plateau multisports avec divers sports accessibles (foot, basket, volley-ball, badminton, tennis…) ainsi que d’un terrain de pétanque et d’un parcours de santé à Léojac, en Tarn-et-Garonne, pour 9 000 €.

Depuis 2016, la Région a mobilisé 130 M€ pour financer des infrastructures sportives, contribuant à l’excellence régionale. Avec 76 centres de préparation aux Jeux (CPJ) et 3 centres d’excellence sportive, l’Occitanie est un camp d’entraînement incontournable pour les athlètes mondiaux. À ce jour, plus de 2 400 athlètes de 59 pays ont choisi l’Occitanie pour se préparer aux Jeux Olympiques, confirmant son attractivité et son rôle clé dans la préparation des délégations internationales.

La Région Occitanie déboque 745 000€ pour soutenir les acteurs de la filière audiovisuelle

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Le documentaire « Dans le cœur des vivants » de Marielle Duclos a bénéficié pour sa diffusion d’une subvention de 12 000 € de la Région. (© Artimon Films)

Réunis en commission permanente le vendredi 12 juillet 2024, les élus régionaux ont voté une enveloppe de près de 745 000 € destinés à accompagner 17 porteurs de projet dans la production de films et de documentaires.

Ces fonds soutiendront notamment la production de la fiction TV Meurtres en pays catalan de Rémy Bistini, à hauteur de 40 000€, un épisode dont le tournage est prévu à la fois dans les Pyrénées-Orientales et en Haute-Garonne, à Toulouse. La Région soutient également la production du documentaire Car monde de Nicolas Berges à hauteur de 33 000€ dont le tournage doit avoir lieur en Ariège, Aveyron, Gers, Haute-Garonne et Hérault. La somme de 12 000 € a été attribuée pour soutenir la diffusion du documentaire Dans le cœur des vivants de Marielle Duclos tourné à Toulouse.

La Région, qui s’est hissée à la première place des régions les plus attractives pour les tournages de fictions en 2024, a adopté en juin dernier la stratégie régionale « Occitanie, ça tourne ». L’objectif est de faire de l’Occitanie la première région européenne audiovisuelle et la première destination en France pour les productions internationales à horizon 2028.

En Occitanie, le secteur audiovisuel compte 547 entreprises et près de 11 000 emplois. La région accueille 2 800 jours de tournages de fictions longues chaque année. Ce chiffre a été multiplié par cinq entre 2016 et 2021. Pour rappel, en 2022, les tournages de fiction ont généré 89,9 M€ de retombées économiques. En parallèle, la Région a investi 4,7 M€ pour le fond d’aide à la création audiovisuelle et 600 000 € dans l’agence cinéma Occitanie Films.

La Région Occitanie soutient 371 projets en Haute-Garonne pour 12,4 M€

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Les propriétaires de la boulangerie pâtisserie « La petite ma’Dam » à Pinsaguel, Élise Cotte et Damien Valentie, vont recevoir une aide de 25 000 € de la Région pour l’achat de matériel. (©Pixabay)

Le 12 juillet 2024 à Montpellier, les conseillers régionaux membres de la Commission permanente ont voté un ensemble d’aides pour les 13 départements du territoire. Dans la Haute-Garonne, 371 dossiers vont recevoir une aide régionale représentant un montant total de 12,4 M€. Dans le Tarn-et-Garonne, ce sont 94 dossiers qui vont recevoir une aide régionale représentant un montant total de 1,5 M€.

En Haute-Garonne, parmi ces projets figure celui porté par Élise Cotte et Damien Valentie. Après plusieurs expériences en tant que salariés, le duo a racheté et remis au goût du jour la boulangerie pâtisserie « La petite ma’Dam » à Pinsaguel. Devanture, laboratoire, isolation de la boutique… les travaux ont duré un mois. La Région a décidé d’accompagner les jeunes propriétaires dans l’achat de matériel notamment en leur attribuant une aide de 25 000 €.

En Tarn-et-Garonne, la Région a choisi de soutenir notamment le projet de Yannick Frayssinet et ses filles, producteurs de pommes. Pour faire face à l’augmentation des coûts de l’énergie, l’arboriculteur souhaite en effet installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de sa station de conditionnement. Pour ce faire, il faut au préalable désamianter la toiture du bâtiment. Ce sont ces travaux que la Région va soutenir via une aide de plus de 48 000 €.

Covid de la vache : plus de 8,5 M€ d’aides versées aux éleveurs haut-garonnais

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Cette maladie infectieuse due à un virus est transmise exclusivement par des moucherons du genre Culicoïdes, les mêmes que ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO). (©Pixabay)

Surnommée la « Covid de la vache », la maladie hémorragique épizootique (MHE) avait fait des ravages dans les élevages de bovins du sud-ouest en 2023. Cette maladie infectieuse – qui se transmet via des moucherons piqueurs – affecte principalement les bovins et les cervidés.

Chez les bovins, elle se traduit par de la fièvre, de l’anorexie, des boiteries et une détresse respiratoire. Si la MHE est mortelle dans moins de 1 % des cas, « elle peut dépasser les 90 % chez les cervidés », souligne l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). La détection de foyers de MHE entraîne des mesures de lutte et de prévention spécifiques dans un rayon de 150 km autour des foyers. 454 élevages avaient été déclarés comme foyers en Haute-Garonne depuis septembre 2023, ce qui fait de ce département le troisième département le plus touché de France.

En janvier dernier, le gouvernement avait annoncé l’ouverture de deux dispositifs d’aide pour accompagner les éleveurs impactés par la MHE : 


  • Le premier dispositif d’indemnisation pour les foyers déclarés avait pour objet la prise en compte à hauteur de 90% des animaux morts de la maladie et le remboursement de 90% des frais de soins vétérinaires nécessaires pour soigner les animaux malades. Dans un communiqué daté du 1er août, la Préfecture 31 a annoncé que sur les 306 dossiers d’indemnisations déposés par des exploitants, 295 ont été acceptés. « Le montant total des aides s’élève à 1 929 919 €. Près de 90 % de ce montant concernent des pertes économiques liées à la mortalité même des animaux, les 10 % restant représentant les frais vétérinaires. »
  • Le second dispositif consistait en un déploiement d’un fonds d’urgence pour apporter une « aide de trésorerie » exceptionnelle, de nature forfaitaire, pour prendre en compte les pertes diverses des élevages provoquées par la présence de la maladie sur le territoire, non couvertes par le premier dispositif. Sur les 898 dossiers déposés, 841 ont été acceptés pour. « Le montant total des aides versées s’élève à 6 574 525€. Près de 63 % de ce montant concernent les élevages bovins reconnus foyers (339), tandis que 37 % concernent les élevages bovins non foyers (500) et deux élevages ovins foyers », détaille la Préfecture.

EDF prévoit plus d’un millier de recrutements en Occitanie

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Les sociétés du groupe EDF recruteront en CDI environ 4 500 salariés dans le nucléaire en France, jusqu’à 1 000 salariés dans les renouvelables (l’hydraulique, EDF Renouvelables et EDF ENR), 3 000 dans les services énergétiques, et 1 500 dans les réseaux chez Enedis. (©EDF)

En 2023, EDF comptait 179 550 salariés, toutes professions confondues. La même année et l’année suivante, l’entreprise publique a été sacrée entreprise préférée des ingénieurs. En plus de cela EDF était classée, en 2023, premier employeur idéal auprès des bac+2/+3 actifs en France, et 5e employeur idéal des étudiants.

Ce classement fait écho à la récente augmentation des volumes de recrutements de l’entreprise. En effet, celle-ci ambitionne de recruter près de 20 000 nouveaux collaborateurs pour répondre à ses besoins en compétences industrielles, techniques et numériques. Parmi les contrats proposés, 10 000 nouveaux salariés en CDI, 4 500 alternants et 5 000 stagiaires.

Dans un communiqué datant du 23 mai, l’entreprise assure que « ces recrutements sont réalisés en favorisant la mixité et la diversité. A titre d’exemple, la part des femmes recrutées est passée de 25 à 30% en deux ans à EDF SA. Cette dynamique a vocation à s’amplifier. De la même manière, EDF réaffirme son engagement en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap, y compris dans ses métiers techniques. »

L’Occitanie est aussi concernée par ce plan de recrutement. Sylvain Vidal, le directeur de l’Action régionale du groupe précise que « 600 CDI seront ainsi créés en Occitanie d’ici à la fin de l’année, et 250 alternants et 200 stagiaires accueillis sur ses différents sites. » De nouveaux emplois qui devraient s’inscrire dans les secteurs du nucléaire, des énergies renouvelables et de l’hydraulique.

Les laboratoires Pierre Fabre investissent dans la recherche sur le vieillissement cutané

Entreprises
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Spécialiste de la dermo-cosmétique dont il est l’un des leaders mondiaux, le groupe Pierre Fabre travaille depuis plusieurs années sur la compréhension et la prise en charge du vieillissement cutané. Pour aller plus loin, le géant tarnais, qui possède un imposant portefeuille de marques internationales dont Pierre Fabre Innovative Oncology, Eau Thermale Avène, Ducray, Klorane, René Furterer, Elgydium ou encore Arthrodont, vient de signer une convention de mécénat de cinq ans avec l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) HealthAge, présidée par Bruno Vellas.

Premier pôle d’excellence international consacré au vieillissement, HealthAge a été lancé en avril 2024. L’IHU a pour ambition d’améliorer la compréhension des phénomènes du vieillissement et des pathologies associées, d’imaginer des solutions pour une meilleure prise en charge à grande échelle et un accompagnement vers le bien-vieillir.

Cofondé par le CHU de Toulouse, l’Inserm, l’Université Paul Sabatier, il capitalise ainsi plus de 20 ans d’expérience au sein du Gérontopôle de Toulouse. Depuis 2012, des avancées significatives ont ainsi eu lieu, notamment grâce au programme de recherche lancé en 2020 dans le cadre de la cohorte Inspire T, qui suit plus de 1000 volontaires âgés de 20 à 100 ans sur une période de dix ans.

Le groupe Pierre Fabre a profité de cette cohorte pour mettre en place un programme de recherche unique sur le vieillissement cutané dont « les premiers résultats obtenus sont très prometteurs, et marquent une étape importante dans la compréhension des mécanismes biologiques à l’origine du vieillissement cutané », assure Sandrine Bessou Touya, directrice de recherche appliquée au sein de Pierre Fabre Dermo Cosmétique.

Le groupe tarnais entend s’appuyer sur ces résultats pour améliorer la prise en charge du vieillissement de la peau. Ce programme de recherche avec l’IHU HealthAge doit en effet conduire à l’identification de biomarqueurs prédictifs du vieillissement et de la bascule dans la fragilité cutanée. Ses résultats permettront ainsi de déterminer l’âge biologique d’une personne, souvent différent de l’âge chronologique.

Cette avancée majeure, fondée sur la recherche médicale, pourrait alors ouvrir la voie au développement, au sein d’Eau Thermale Avène, la marque emblématique des Laboratoires Pierre Fabre, de soins sur-mesure, préventifs, capables de retarder, voire d’inverser les premiers signes du vieillissement cutané.

En 2023, le groupe Pierre Fabre a réalisé 2,8 Mds€ de chiffre d’affaires. Il fabrique 95% de ses produits en France et emploie plus de 10 000 collaborateurs dans le monde. Il consacre chaque année près de 200 M€ à la R&D dont près de la moitié est dédiée aux thérapies ciblées en oncologie et 40 % aux thérapies et soins de la peau.

De son côté, HealthAge bénéficie du soutien de l’État et de l’Agence régionale de santé. Mais d’autres collectivités lui ont également apporté leur soutien : la Région Occitanie, le Département de la Haute-Garonne et la mairie de Toulouse. Outre les Laboratoires Pierre Fabre, l’IHU bénéficie également de l’appui de nombreux partenaires et mécènes : la CNSA, l’Assurance Maladie, la CNAV et l’Assurance Retraite, les Mutuelles AXA, Lilly France, La Poste, l’IRCEM, EDENIS, Clariane, EISAI, et EMEIS.